| Converser avec...Je vous fait confiance pour interpréter à votre gout, à votre guise, ce dialogue, avec... Avec qui vous aurez envie qu'il soit !-pourquoi à tu fait cela ?
-j'en avais besoin, envie. Comme la libération d'un enfermement qui depuis longtemps me condamné.
-dans quoi ?
-une chambre forte. Ou un jardin, un escalier qui décent vers un potager de tomate. Fermer, aveugle.
-de quoi parle-tu ?
-de vécu.
-mais encore ?
-de'mon'vécu. De ses conséquences destructrices et inconditionnelles sur une vie;
-mais qui ? Où ? Quand ?
-je ne sais, sais plus. Floue, sale. Un mec, des questions, des conditions, une bouche, du dégout et de l'étonnement, une langue dans la mienne, cette bouche qui questionne et qui tète; incompréhension. Comme bourré, troublé, brouillé.
-Et après ?
-après, sanglot et renvois, matin, pleure. Un truc qui monte en partant du haut du ventre vers la bouche, vers les yeux et les oreilles, mais surtout dans la gorge.
-puis ?
-un de ces matins, un petit déjeuné avec maman, je fond, je lui raconte, elle ne réagis pas, ou si peu. Après, plus rien, gouffre sans fond. Métamorphose en bouque émissaire, sans amis, un collège chaotique. Puis un lycée et là, tout commence à changer. Le monde s'ouvre à moi, je le découvre. Je découvre les gents, je découvre les joies. Des autres, avec et envers; celles de l'alcool, du shit ou de la beu. Après quelque recherche, triage des gents.
Tu m'écoute toujours ?
-je suis tout ouïe. Continue.
-Continue quoi ? Une évolution ratée parce que perturbée...
-et maintenant ?
-Maintenant quoi ? Maintenant qui ? J'en sais rien. Je tâtonne, je suis aveugle et je développe de ce fait mes pensées et mes réflexions. Mon regard et mes analyses...
-Difficile ?
-Nan, simple mais complexe. Pour ne plus sa, je bois, je fume et me détruit, petit à petit.
-Te faire aider ? Changer ?
-Je m'y met. D'autres sont là est m'aident, reste à savoir les quelles sont en position de m'aider. Et toi, qui est tu ? Toi !
-Celui qui est.
-Mais encore ?
-tu ne comprendrais pas.
-Qu'en sais tu ?
-Je sais ce que je sais. Je vois et j'entends ce que j'observe et écoute. Je n'existe pas et pourtant tu me connais mieux que personne. Je ne suis pas là pour moi. Pour toi !
-Pour moi, qu'est ce que moi ? Si non le résultat d'espérances perdues ? Pourquoi est tu là pour moi ? Et où est tu d'abords ?
-je suis là !
-où là ?
-Ici et là. Par là, par ici. Dans lui, dans elle, dans sa. Dans le vide, dans la chaire et dans le bois, dans le sable et dans les étoiles. Dans l'eau et dans la pierre. Dans la fumée, dans l'encre et le papier. Je suis partout.
Je suis nul part. Je suis le fruit de ta créativité. Je suis le résultat de tes attentes. Une voix d'homme ou de femme. Un sourire ou une larme. Une expression, une émotion. Un cris, un soulagement et un soupir. Immortel et inexistant, je suis visible et indescriptible. J'aveugle et j'éblouis;
je touche et j'indiffère.
Comprend-tu ?
-Non, du tout...
-incompréhensible, telle est la chose que je suis. Blanc, noir, rouge, or, gris, argent. Inaudible et assourdissant, je suis...
-tu est... ?
-je
-tu
Aparté – Seul, plus là. Seul avec moi même. L'autre est partis. L'autre qui n'est pas, qui n'as jamais été et qui ne sera jamais mais qui m'as toujours suivit, poussé. M'as pas dis; m'as tout et rien expliqué. Suis-je avancé ? Ais-je régressé ? Je ne sais. Je ne suis pas sure de vraiment vouloir le savoir. Je ne sais jamais ce que je veux de toute façon. Petite constatation, il y a au moins 50'JE'ici. Égoïste ? Devoir arrêter de parler, d'écrire, d'écouter, de pensé.
Plénitude, convoité et recherché, je t'aime. Je t'adore.
Bonheur, inventé, vrais ou faut, réel ou artificiel, je te bénit.
Plaisir, corporel ou intellectuel, constamment à ta poursuite, quête d'une vie humaine, je te pris et te vénère, pour qu'en ces jours noirs tu vienne, illuminé mon espace, emplir ce silence lourd et pesant. De ta légèreté et de ton effet, viens m'envahirez et m'enivre pour qu'as jamais je vive, vraiment. | | |
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