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Dream (suite)

Voici la suite et la fin de mon histoire, très émouvante (!!), et vous moquez pas !!


Son discours a changé, maintenant en plus de me battre, je dois me détendre, et je n'ai même la force de chercher si ses deux requêtes sont paradoxales, cela fait un mois, un mois que je ne dors plus, j'ai des grosses cernes sous les yeux, je ne supporte plus de dormir, je m'empêche de dormir. Je ne veux plus le revoir, je ne peux plus. Ces phrases aggravent mes maux de tête. Et de plus en plus souvent je tombe dans une sorte de brouillard : tout est flou, les gens ne sont que des esquisses. Je ne fais plus qu'errer. Ma mère s'inquiète et croit que je travaille trop, si seulement je pouvais lui en parler... Mais je connais déjà sa réaction, direction le psy, et une explication longue et tout à fait inutile de mon esprit. Je n'en veux pas de son psy, je n'aime pas les médecins, je peux me débrouiller seule, je n'ai pas besoin des autres. Est-ce pour cela que je ne compte que des connaissances et aucuns amis ? Sûrement, c'est évident, je le sais bien que je suis une solitaire, pas parce que l'on me rejète mais parce que je ne veux pas m'attacher à ses personnes qui pourraient être des entraves à mes ambitions, mes projets d'avenir. Cependant, aujourd'hui, tout cela me semble bien loin, et j'ai trop mal à la tête pour y réfléchir. Les mots se brouillent et perdent leur sens.
Chaque soirs je répète ce nouveau rituel, pour ne pas m'endormir, je m'assoie à mon bureau, et je mets mes livres devant moi. Ces mots que j'aime tant, que je veux tant pouvoir posséder, m'échappent maintenant, ils s'en vont, les lettres se mélangent, les sens ne veulent plus rien dire. Je réussis assez bien, si je sombre dans un semi-sommeil à garder le contrôle et me réveiller selon mes désirs.
Mais cette nuit là, je ne peux plus, le café ne me fait plus aucuns effet, et je m'abandonne sur mon lit avec une langueur que je ne me saurais jamais autorisée. Mes yeux se ferment. Je me sens déjà mieux. Je suis bien, je dors, et je parviens même à croire que je vais rêver. Doucement je glisse vers un pays merveilleux, pleins de douceur, je vois la porte des mes songes, je n'ai plus qu'à l'ouvrir, plus qu'à la pousser, et je serais libre, enfin, libre de tout. Je n'aurais plus aucunes contraintes physiques, ni intellectuelles, je n'aurais plus de problèmes. Tout sera bien, tout sera clair. J'entends un doux murmure, c'est tout d'abord lointains, très lointains, puis ça se rapproche, je ne me sens plus aussi bien, et je sais déjà ce qui se préparent. Je connais cette sensation, il est là, il me regarde, il me guette, il attend que mon esprit faiblisse, la faille qui lui permettra de pouvoir encore tout gâcher. Je ne suis plus très loin de la porte, je tends déjà la main, mais mon esprit lâche, je ne suis plus responsable de rien, et me voilà, debout, au milieu de ce banc, et Lui, assis sur son tabouret à bar, ses yeux me sondant. Cela fait en effet longtemps que l'on joue au chat et à la sourie. Mais le félin attrape toujours ses proies, non ? Il faut que je me réveille, je dois le faire à tout prix, je dois me concentrer, et faire de mon mieux pour lui échapper cette fois encore. Mais tout, encore une fois se brouille, comme fais-je d'habitude pour sortir de ce cauchemar ? Je ne suis plus très sûre. Il sourit, il n'est pas méchant, j'essaye de me convaincre pour évincer cette peur qui me clou littéralement sur place :
"Tu es très fatiguée, je le sais, et je ne te retiendrais pas longtemps, je te l'assure. J'ai compris que ma méthode ne pourrait marcher sur toi. C'est une terrible erreur. Mai maintenant j'ai compris, tu es quelqu'un de très intelligent et de très fort. Jamais je ne pourrais obtenir quoique ce soit de toi, et tu es pour dire toute la vérité dans un bien piètre état. Je ne suis pas fière de moi, j'aurais du comprendre avant. Mais ce qui est fais est fais. Les remords ne servent à rien. Je vais partir, te laisser, puisque tu ne veux pas de mon aide, mais avant, je voulais que tu saches à quel point tu devrais ouvrir les yeux, voir ce qui t'entourent, vivre et respirer sans penser aux conséquences pour une fois. Tu vas mourir si tu restes ainsi, tu dépéris de l'intérieur, je ne dis pas cela pour être méchant, mais ce n'est pas une vie d'être seule, à toujours travailler, tu n'as pas le droit de laisser ton cerveau tout diriger, les amis, la famille, tout ça doit maintenant faire parti de ton quotidien. J'aimerais savoir que tu as compris ce que je viens de te dire, que plus jamais je n'ai besoin de revenir te voir pour encore te casser les pieds. Il n'est pas un seul être dans ce monde qui pourrait te prendre le bonheur que tu mérites, mais ce bonheur, il ne viendra pas tout seul, et personne ne te le donnera. Il est temps pour moi de te laisser dormir, je ne veux plus te déranger, tu as besoins de sommeil, de réfléchir à tout ça. Nos routes se séparent. Adieu"
Je ne sais pas qui il était, je ne le saurais sûrement jamais, mon ange-gardien, cela pouvait être possible en effet, car depuis ce jour, je ne perds plus une miette de la vie, depuis, que l'on ma retrouvée au petit matin, les veines ouvertes dans ma baignoire. Je ne veux plus essayer de comprendre ce qui se passe, mais juste le vivre. C'est la vie.
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Re: Dream (suite)
Posté par spiroulio le 20/08/2004 07:57:08
j'ai lu tes 2articles avec bcp de pertinance et bcp de "...."
car cela me semble "flou" comme reve
comment peut-tu re-ecrire exactement tout ce qu'il t'a dit ? tu as tt retenu ? bravo alors...
pour moi ce n'est pas ton ange-gardien pcq il ne serait pas ainsi...
bref bcp de points d'interrogations sur tes reves...
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L'auteur : Charlotte ******
36 ans, Montrouge (France).
Publié le 09 août 2004
Modifié le 09 août 2004
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