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Grindhouse : Boulevard de la mort (Grindhouse : Death Proof)

Les premières réactions suite à l'avant-première du dernier film en date de Quentin Tarantino.


Jungle Julia (Sydney Tamiia Poitier) est la Dj la plus sexy et cool de la ville d'Austin. Le jour, elle travaille et la nuit est pour elle le seul moment de libre qu'elle puisse avoir. Elle le passe avec ses amies Shana (Vanessa Ferlito) et Arlene (Jordan Ladd). Ensemble, elle décide de partir un week end à la montagne. En cours de chemin, elle s'arrête à un bar pour attendre une quatrième amie.

Un homme possèdant une voiture effrayante fait vrombir son moteur dans toute la ville texane. Cet homme est Stuntman Mike (Kurt Russell), ancien cascadeur à la figure balafré. Il suit le trio féminin de très près.


Après "Kill Bill", on a plus entendu parlé de Quentin Tarantino (Pulp Fiction, Reservoir dogs). Plusieurs années d'absence mais pas moins de dur labeur. Un jour, lors d'une visite chez son grand ami Robert Rodriguez (Desperado, Une nuit en Enfer), il évoque le principe du cinéma "Grindhouse" : deux films à petit budget qui sont diffusés lors de la même scéance pour un moindre coût dans des petits cinémas de quartiers. Les deux compères présentes de la nostalgie pour un genre qui a disparu. Mais eux pourraient lui rendre hommage ! C'est alors que le projet "Grindhouse" s'est mis en route.

"Grindhouse" propose donc deux films : l'un de Tarantino et l'autre de Rodriguez. Entre ces deux films d'une durée équivalente, trois fausses bandes-annonces sont proposées. Ces dernières, réalisées par des jeunots de l'horreur comme Rob Zombie (The devil's rejects) ou Elie Roth (Hostel) apporte ce côté passé et périmé d'une scéance grindhouse. Pour des raisons économiques et tactiques, les deux films sortiront séparément en Europe du fait de leur résultat désastreux au box office ricain. "Boulevard de la mort" de Tarantino sortira le 6 juin prochain tandis que nous devrons patienter jusqu'en septembre afin de découvrir "Planète terreur" de Rodriguez. Pour l'instant, nous allons nous intéresser uniquement à "Boulevard dela mort", seul film grindhouse qui a pu être visionné.

Afin de comprendre "Boulevard de la mort", mettons nous dans une optique d'hommage. Hommage à quoi ? Aux films grindhouse, un genre disparu et qui au fil du temps devient de plus en plus méconnu des jeunes générations. Vous l'aurez compris, nous sommes en face du cinéma crée par Tarantino depuis "Kill Bill" : le cinéma de "références". Ce dernier consiste à insérer de multiples références cinématographiques afin de réaliser un hommage dans la globalité de l'oeuvre. Nous assistons à une succession de références qui se déroule devant nos yeux. Ces dernières peuvent être implicites (cf : au début du film l'étiquette : "this movie is age restricted") ou explicites (le grain vieilli de l'image).

Le réalisateur montre dès le début qu'il veut rendre hommage aux films grindhouse. Mais de quel genre ? Celui d'action où le plaisir coupable est roi avec la présence de plans à outrances d'anatomies féminines, de grosses voitures et d'actes machistes. Les hommes et les voitures sont rois, les femmes ne sont que des objets. L'hommage pousse le vice plus loin jusqu'au grain de l'image vieillie, des plans manquants, les répétitions de quelques dialogues dûes à une pellicule qui saute et des marques de la caméra à côté des acteurs (l'ombre de la caméra se voit). Ces petits détails témoigne du travail de précision opéré par le réalisateur. Quant à l'histoire, le tueur psychopathe prend le temps de connaitre ses victimes avant de les attaquer, donnant un effet d'attachement des personnages par les spectateurs, pastichant ainsi la manière de faire d'Hitchcock. La trame demeure simple comme dans un film grindhouse. Tout est fait dans les règles du genre. Les poursuites et les cascades en voitures sont jouissives au possible. Mais pourquoi ? Car elles sont réalisées à l'ancienne, avec de véritables voitures cylindrées et sans effets spéciaux. Ici, on tourne comme à l'époque.

Or malgré ce travail d'orfèvre et d'hommage que propose Tarantino, le réalisateur s'approprie le genre et en fait sien. Il apporte sa propre vision de ces film en incluant le "girl-power" à fond, donnant un aspect "film pour filles" à son film, ce qui est contraire aux règles machistes citées ci-dessus. Il insère beaucoup de sa personne. Dès lors, nous pouvons retrouver les touches personnelles du réalisateur comme les dialogues longs et recherchés ou alors de son fétichisme pour les pieds. Les dialogues, bien que longs, apportent de l'humour et du cynisme à cette oeuvre, se transformant en sentiment de surprise ou de joie selon le spectateur. Par ailleurs, la patte de Quentin Tarantino se fait également sentir dans une bande originale recherchées dont il nous a habitué depuis son tout premier film "Reservoir dogs". Dans "Boulevard de la mort", elle demeure rare et exceptionnelle en compilant des morceaux de l'époque des années 60,70 et 80. On retrouve T-rex, The Coasters, Jack Nitzsche, Ennio Morricone et même Serge Gainsbourg. Ambiance rétro et unique garantie.

De plus, au niveau des acteurs, Quentin Tarantino n'a pas lésiné. Lui, ce qui l'intéresse, ce n'est pas la côte de popularité d'un acteur, mais son côté "cool". Quentin a choisi Kurt Russell pour jouer le balafré Stuntman Mike. A première vue, on pourrait se demander comment le réalisateur peut justifier un tel choix. Mais lorsque l'on voit la dégaine de Kurt, on comprend tout. T-shirt sale, trogne mal lavée, lunettes noires, cheuveux peignés en arrière... Le "cool", il l'est ! Lorsqu'il s'allume une cigarette, un grand moment de cinéma nous est offert sur un plateau. On sent revivre le cinéma des années 70-80, on se revoit vraiment dans l'ambiance que l'on a jadis vécu. Or, Kurt n'a pas la seule place en tant que vedette. Sydney Tamiia Poitier, Rose McGowan (Charmed), Vanessa Ferlito (les experts) et Rosario Dawson (Sin City) lui donnent la réplique. Les filles, ce sont elles qui aussi crèvent l'écran. Leur plastique parfaite sont là pour donner de l'émotion (la danse du ventre faite à Stuntman Mike) et également pour nous rappeler à quel point le cinéma a évolué depuis le machisme pesant des années passées. A noter au passage que deux réalisateurs font une apparition : Elie Roth (réalisateur de "Hostel") en drageur à deux balles et Quentin Tarantino himself en patron de bar levant souvent le coude.


"Boulevard de la mort" est un film qui va diviser comme les autres films de Quentin Tarantino. Ceux qui n'accrochent pas à l'univers particulier du réalisateur ne vont pas apprécier les longues séquences de dialogues. Les autres seront aux anges. En dépit de ce constat, "Boulevard de la mort" est un film riche en références cinématographiques, à l'univers barge et original avec une ambiance unique à l'image de son réalisateur. Une série B version de luxe qui ne se prend jamais au sérieux et qui va à l'encontre du "Tout Hollywood" avec la lubie de son réalisateur. Dans les années 80, les films d'exploitation étaient réalisés par contraintes imposées par les studios, Trantino lui le réalise par lubie personnelle. A découvrir.

Rendez-vous en septembre pour "Planète terreur", le second programme "Grindhouse".
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Re: Grindhouse : Boulevard de la mort (Grindhouse : Death Proof)
Posté par bernhard le 13/07/2007 21:10:41
Bonjour, je trouve que Mister cool il écrit bien quand il parle du cinéma. Je ne connais pas la vie de Mister cool mais je pense qu'elle est beaucoup plus intéressante que la vôtre parce qu'il critique pas tout le monde parce qu'il a mieux à faire. En plus si ça se trouve c'est vous les puceaux et en plus c'est pas important parce que le plus important c'est qu'il est intelligent et que vous êtes bêtes et on s'en fout s'il est gros et puceau. Continue mister cool, c'est grâce à toi que je me suis inscrit sur ce site qui a l'air génial.

thomas
Re: Grindhouse : Boulevard de la mort (Grindhouse : Death Proof)
Posté par combatpourmonideal le 13/07/2007 14:19:43
Je dois dire que j'ai rarement assisté à un débat aussi violent sur la Toile, et surtout sur un site comme celui-là, où je me suis inscrite avant tout pour son ambiance "bon enfant et chat perché" ! En l'occurrence j'ai l'impression que le chat, c'est jeandelemichel, et qu'il a tout l'air d'être perché...ces gens prêts à dire n'importe quoi pour casser la personne d'en face, qui préfèrent se noyer dans un océan de drogue et de violence, qui regardent des vidéos de combats de clochards sur leur Pentium IV en rentrant de la faculté le soir, me donnent vraiment froid dans le dos.

Froid dans le dos, parce qu'avec eux tout dialogue est impossible.
Froid dans le dos, parce qu'ils n'ont que des insultes à la bouche.
Froid dans le dos, parce qu'ils n'ont aucune tolérance.
Froid dans le dos, parce qu'ils n'ont pas su tirer les leçons de l'Histoire. Ca commence par des mots, ça se termine par des chambres à gaz.
Froid dans le dos, parce qu'ils sont sans aucune pitié pour les personnes d'en face.

Ils me font froid dans le dos; Gastaldi avec son franc-parler de "je suis plus intelligent que tout le monde", jeandelemichel quant à lui, il est juste méchant. C'est juste dommage. En tout cas je voulais confirmer à tous les gens comme jacquesv ou mister_cool, au cas où ils auraient des doutes (mais je doute qu'ils aient des doutes, en tout cas pour moi ça ne fait pas l'ombre d'un doute), qu'ils valent bien mieux que ces gens qui ne sont capables que d'insulter, de semer la haine et la désolation tels des Sleepy Hollow de la Toile Virtuelle.

Claire
Re: Grindhouse : Boulevard de la mort (Grindhouse : Death Proof)
Posté par jacquesv le 13/07/2007 12:31:17
jeandelemichel
Va t'amuser ici:
http://www3.france-jeunes.net/lire-l-erreur-du-dragueur-237 59.htm
Un commentaire un peu ludique pour que tu puisses comprendre.
Posté par jeandelemichel le 13/07/2007 05:31:18
Olala tu es de plus en plus pathétique. Et pourtant, tu partais de très très bas. Au lieu de répondre à mes posts qui contredisent point par point tes commentaires tu préfères me ressortir des phrases toutes faites dignes d'un gamin de 12 ans pris la main dans le sac en train de toucher à son asticot.
Et puis : "tu n'es pas mieux on plus en ayant une no-life incroyable toi aussi." Tu t'es relu un peu. Tu te rends compte que tu es ridicule? Tu n'as pas d'arguments à opposer, je suis donc un no life. Ton raisonnement tient debout tu crois? Un indice N-N. Il faut que tu trouves la lettre au milieu. Sachant que la réponse est "oui" ou "non". Et qu'il n'y a pas de pièges. Je te le promets. Ne t'inquiète pas. Si tu trouves tu auras le droit de dire 2 gros mots.

De plus, Gastaldi et moi-même te contredisons de manière argumentée et tu ne trouves rien de mieux que ça? Pour un grand littéraire comme toi (mwahaha), quel manque d'imagination! Et puis je te propose de te rencontrer mon beau mais tu ne réponds pas. En même temps tu ne réponds pas non plus à tous mes arguments que ce soit sur ta daube ou sur ta (non) vie privée.

Et tu refais ta victime, tu fais ton boudin, t'es vraiment un gamin mister coolimero. Il faudrait peut être, à un moment, que tu cesses de faire ton caïd des bacs à sables pour enfin t'assumer. C'est ridicule de partir se cacher plutôt que de répondre. C'est la dernière des tes réponses parce que c'est le seul moyen pour toi de te tirer de cette situation. Enfin tirer est un bien grand mot que tu ne connais pas. En même temps, l'excuse des fautes de frappes tu l'as déjà sortie, le no life et le "toi-même" aussi... Je comprends que tu sois à court d'idée, pauvre bichon.

Par contre bravo pour le "Yippy kay-yeah, pauvre c** !". Trop la classe américaine. En même temps t'es un peu comme John McClane. Sauf que tu es puceau, pas sportif, que tu n'as aucun but dans ta vie, que tu es puceau, que tu es bon à rien et en gros toutes ses qualités c'est pareil pour toi sauf que non.

En tout cas t'es marrant. Par marrant j'entends complètement ridicule et pathétique. T'es donc un peu marrant si tu veux. Tiens, je vais te faire une vanne digne de toi pour que tu puisses comprendre au point ou tu en es. Tu vas voir, c'est un peu imagé mais c'est très astucieux :
Mister cool, tu coules.
Voilà, tu dois avoir compris, si ça ne t'aide pas assez, n'hésite surtout pas à me demander. Je suis là pour t'aider.

Bon courage!

Modifié le 13/07/2007 05:42:31
Re: Grindhouse : Boulevard de la mort (Grindhouse : Death Proof)
Posté par mister_cool le 12/07/2007 22:50:29
gastaldi=>"Tout ce que tu sais de moi finalement c'est que ça m'amuse de te critiquer (même si je ne le fais pas que pour m'amuser). J'en sais en revanche bien plus sur toi, je connais ta tête qui pourrait être un bon motif à complexe, je connais tes articles qui, sur le fond comme sur la forme, sont lamentables, je connais ta lâcheté qui consiste à jouer les gros bras en évitant toute discussion et notamment en me bloquant en mp, je connais un peu tes amis par leurs blogs et le tien, et je suis sûr à 99% que tu es puceau"

En fait c'est ca la différence entre toi et moi : ce que tu cites ci dessus n'est pas quelque chose d'immuable, par contre ta connerie naturelle oui ! Tu as vraiment comme les fakes et jeandelemichel une no-life incroyable pour t'en prendre à moi. Le pire, c'est que j'assume ma vie et ce que je fais, toi non ! Pourquoi? Tu ne dévoiles rien sur ta vie, tu ne mntres pas ta tête (qui doit être horrible à voir vu que tu la caches comme al quaida) et surtout le fait que tu es sans doute puceau toi même...Tu bluffes mon gars! Ca se sent à des kilomètres! Tu aimes chercher les gens pour montrer que tu as la plus forte geule. Peut être tu l'as, mais la plus grande intelligence j'en doute fort avec tes post digne d'un gosse de 6 ans : espèce de puceau, espèce de gros...

Non, sérieusement, quand vas-tu grandir? Tu as 21 ans et tu dois me montrer l'exemple, moi chose si imparfaite...Le problème, c'est que tu peux aller t'acheter une vie au lieu dela passer à embêter les autres.

D'ailleurs, ce petit jeu a assez duré car je ne répondrais plus à ces posts plus débiles les uns que les autres, toi et tes fakes.

Comme je te l'ai dis, et tu n'as rien compris : quoique tu dises ou tu fasses, je serais toujours là. Pour quelqu'un qui se vante d'être le plus intello, tu ne comprends pas ces mots simples. C'est incroyable !

jeandelemichel=> tu n'es pas mieux on plus en ayant une no-life incroyable toi aussi. Mais ce qui t'embête, c'est que je serais toujours là malgré ce que tu dises. Tu sais pourquoi? Toi et ton pote (oui, les deux idiots car il y'en a deux), vous n'êtes rien pour moi. Ce n'est que du virtuel, qu'est-ce que j'en ai carré? Alors va embêter ton chien, ta voisine ou ton psy ou continues à poster dans mes articles si tu le souhaites mais ceci est la dernière de mes réponses.

Yippy kay-yeah, pauvre c** !
. Voir tous les commentaires et/ou en poster un (21)
L'auteur : Good bye Farmington
37 ans, Where my passion is (France).
Publié le 06 juin 2007
Modifié le 05 juin 2007
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