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Inarretable Squadra

6 ans après avoir participée à la finale du Mondial 2010, l'Italie retrouve le chemin d'une finale internationale et defiera l'Espagne, Dimanche soir.


Juste une petite frayeur. En tout et pour tout, c'est le nombre de fois qu'un frisson a parcouru les joueurs, le staff et tous les supporters italiens. C'est au moment où l'allemand Mesut Ozil transformait son penalty, face à un Gianluigi Buffon parti pourtant du bon côté, à la suite d'une main, cela dit légèrement sévère, de Balzaretti sifflée par Stephane Lannoy. En menant 2-0, au debut des quatre minutes de temps additionnel, la Squadra Azzura se voyait d'ors et deja en finale mais cette reduction du score mit le doute car il restait encore deux minutes à jouer, largement suffisant pour que la Mannshaft revienne dans l'affaire. Heureusement pour les transalpins, Lannoy siffla la fin de la rencontre avant que les hommes de Joachim Low ne refissent trembler les filets de Gianluigi Buffon. Si nous avions eu droit à trente minutes supplementaires, le passionné de football aurait adoré voir se poursuivre un tel spectacle. Pour dire vrai, cela aurait été injuste tant les italiens ont controlé le match. Dans tous les compartiments du jeu, cette Squadra là était superieure.


Une efficacité retrouvée

On reprochait à l'equipe de Cesare Prandelli qu'elle ne parachève pas assez ses sequences de domination comme en quart de finale, contre l'Angleterre Dimanche dernier. La chose a été retravaillée à l'entrainement car les deux buts italiens, inscrits par l'intermediaire de Mario Balotelli, viennent des deux plus grosses occasions italiennens pendant la premiere periode. Sur les deux buts, l'attaquant de Manchester City profitait de deux errements defensifs allemands. Le premier, Antonio Cassano se joue de Hummels, qui tousse encore aujourd'hui, et parvient à centrer. Badstuber agit comme s'il etait tout seul dans sa surface mais Super Mario vint placer un coup de tête magistral qui trompa la vigilence de Manuel Neuer. Sur le second, Montolivo sert une magnifique balle en profondeur en direction de Balotelli qui, profitant d'une enorme erreur de placement du capitaine de la Mannschaft, Philippe Lahm, s'en allait tout seul vers le but du portier bavarois. Malgre un retour de Lahm, l'attaquant citizen lançait un missile hors de portée du gardien.
Par la suite, Joachim Low tenta le tout pour le tout. Dès la mi-temps, il remplaça Kroos, titulaire surprise mais qui fut inexistant pendant les 45 premieres minutes, par Thomas Muller et fit rentrer l'experimenté Miroslav Klose à la place d'un autre Mario, Mario Gomez. Sortir à la mi-temps, cela ne fait jamais plaisir mais Gomez ne paraissait pas plus irrité que cela "je me fous de sortir. Le coach pensait que Miroslav serait mieux. Moi, je voulais juste gagner, que je sois sur la pelouse ou non. Je suis deçu de m'arrêter là".
Côté Italien, c'était plutôt l'euphorie. Pour Cesare Prandelli "cette equipe est magique. On mérite de passer en finale. On joue super bien. J'ai des joueurs exceptionnels tans sur le plan sportif que sur l'humain. Mais il va falloir se concentrer sur la finale. La finale, c'est bien, gagner, c'est 100 fois mieux". Pas sur que Vicente Del Bosque soit de cet avis...
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L'auteur : Fruitier Manu
28 ans, Paris (France).
Publié le 10 juillet 2012
Modifié le 09 juillet 2012
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