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Je t'aime, moi non plus... (2)

La suite des aventures de Fiona Scott. Je suis désolé que ça ai pris tant de temps mais avec les révisions et le reste, ce n'était pas évident d'en écrire la suite. Donc voilà, c'est fait, et j'espère que ça vous plaira...


"Voilà, ça y est ! Tu es prête. " lui dit Muriel.
'Non pas du toutpensa Fiona mais elle garda cette réflexion pour elle même.

"Tu es magnifique, Nana, " complimenta Hally.
-Merci. "

En effet elle était plus que magnifique dans sa robe bustier en ivoire de chez Dior. Il n'y avait pas de traîne. Elle n'en voulait pas. Un voile posé devant son visage, le collier que sa mère avait porté le jour de son mariage. Elle se regarda de nouveau dans le miroir. Apparemment elle était prête en effet. Et si à ce moment là, elle avait sondé son cœur, elle se serait dit qu'elle était plus que prête et qu'elle allait épouser l'homme qu'elle aimait. Mais à ce moment là la seule chose qu'elle se disait et se redisait en silence, était que John, lui ne l'aimait pas. Et ne l'aimerait jamais.

"Maman aurait été fière de toi. Tu es très belle. "

Une larme coula sur la joue de la jeune fille. Des souvenirs remontèrent à la surface, et elle dût faire un effort sur elle-même pour ne pas pleurer.

"Oh ! Génial Muriel, maintenant, tu vas gâcher tout le maquillage. " s'écria Jane ne voulant pas faire voir qu'elle aussi était émue.

Elles l'étaient toutes.

Un léger cognement à la porte se fit entendre.

"Les filles, c'est William. C'est l'heure d'y aller. "
Il entra avant même qu'elles ne répondent et admira sa petite sœur. Mais bientôt elle ne serait plus sa petite sœur. Elle sera Mme Howard.

"Tu es majestueuse. Digne des princesses de tes contes de fées. Plus jolie que Cendrillon le jour du bal. " William savait qu'elle adorait les contes de fées.

Il prit sa sœur dans ses bras et lui murmura tout doux : "Je suis fier de toi. Je t'aime et si jamais il y a un problème : Tu sais où me joindre, ok ? "

Elle acquiesça. Mais elle était incertaine, elle allait épouser un homme qu'elle n'avait vu qu'une seule fois de toute sa vie. Qui ne se serait pas senti nerveux ? D'autant qu'elle avait du mal à savoir ce qu'il pensait d'elle, et plus généralement, ce qu'il pensait tout court.

Bientôt la marche nuptiale se fit entendre. John était plus nerveux qu'il ne le pensait. Jusqu'à ce qu'elle dise "oui", il lui avait semblé qu'il avait retenu son souffle.
Quand leur vœux furent prononcer, qu'elle ait dit "oui" et que le prêtre les déclara mari et femme, seulement là, il respira plus librement. Il se demanda si ça ne devait pas plutôt être le contraire ? Est –ce que les problèmes n'étaient pas censés arrivés après ? Pourtant l'impression d'avoir gagner ne le quitta pas de la journée.
Oui, il avaitgagnéune femme. Mais c'était beaucoup plus profond que ça.
Quand une heure plutôt, il l'avait vu avancer vers lui au bras de son père, il avait cru à une apparition. Oui, c'était bien ça. Elle était bien trop belle pour être vrai. Et elle avait été bien trop en colère quelques jours auparavant pour être là.
Mais elle était bel et bien là, à ses côtés, remerciant les invités avec lui. Oui, à ses côtés.

Tout comme la cérémonie, la réception se passa bien. Fiona avait eu l'impression de vivre ces évènements à la troisième personne, comme si ce n'était pas vraiment elle. Elle ne voulait pas pour l'instant laissé tomber le masque de la joie et de l'euphorie. Seuls ceux qui la connaissaient avaient conscience de l'angoisse qui la taraudait.

John lui, semblait s'en rendre compte et inconsciemment (ou pas), il se mit à masser sa nuque avec sa main droite. Lentement, dessinant des cercles invisibles sur la peau de la jeune femme.
Mais bientôt ce qui l'a détendit devint un supplice. Elle voulait qu'il fasse tout autre chose avec ses mains, la chaleur qui se propageait dans son corps la mettait on ne peut plus mal à l'aise et lui faisait tellement bien se sentir à la fois.

Elle essaya de se calmer et regarda les invités. Mark Hennessy attira son regard. Comment un homme aussi gentil, sincère, droit et joyeux pouvait être l'ami, qui plus est le meilleur ami de John Howard ? Elle ne comprenait tout simplement pas.
D'après ce qu'elle avait compris, c'était lui qui avait eu l'idée des surprises et non John comme elle l'avait d'abord pensé.
Oh, John ne le lui avait pas avoué, mais elle avait surpris une conversation entre les deux et elle commençait à bien connaître John pour savoir qu'il ne faisait pas ce genre de choses.
Au moins ce mariage lui rapporterai l'amitié d'un des plus bons hommes au monde en la personne de Mark. Elle le considérait déjà comme un de ses frères. Et la femme de Mark, Amélia, était vraiment parfaite.

En les regardant, elle se prit à s'imaginer, amoureuse de... John ? D'où venait cette pensée ? Elle se crispa de nouveau et John le sentit. Il se remit à lui masser la nuque.

"Arrêtez ça ! " lui dit elle, s'efforçant de ne pas crier.
-Arrêter quoi ?
-Ce truc que vous faîtes avec votre main. Arrêtez ça tout de suite, ça me mets mal à l'aise !
-Bon, d'accord. "

Lentement, il retira sa main, et au passage caressa la joue de la jeune fille.

Elle repensa au baiser qu'ils avaient échangé lorsque le prêtre avait dit "vous pouvez embrasser la mariée. " Oui, décidément, John Howard était un expert en baisers. Elle ne l'était peut être pas, mais elle sentait qu'il le faisait plus pour la galerie qu'eux – même. Après tout, ils n'étaient ni obligés, ni censés avoir ce genre de relation.

John avait retiré sa main à regret. Ne comprenant pas vraiment pourquoi il ressentait tant de choses à l'égard de cette fille. Car elle était tout juste sortie de l'enfance pour lui. 21 ans, c'était l'âge de l'insouciance. Il espérait que son self – control ferait le travail pour lui, et qu'elle ne commence pas à rêver de lune de miel et ce genre de choses !

Il se demanda s'il avait fait le bon choix. Mais après tout, il ne cherchait pas une femme qui lui traîne dans les pattes, elle, il pourra la modeler. Elle était encore jeune. Et c'était possible. Il détestait toutes des grosses épouses de ses collaborateurs qui se mêlaient de ce qui ne les regardaient pas. Parfois, il avait l'impression que c'étaient elles qui travaillaient avec lui et non leurs maris. Et elles y allaient à tout va dans leurs suggestions. Non mais, pour qui se prenaient elles ? Qu'importe pour lui que certaines des idées étaient bonnes. Non, c'était une question de principe.

Il n'était pas sûre non plus qu'elle serait d'accord avec son projet d'avoir des héritiers. Il voulait un fils. Et elle était une jeune fille de bonne famille. Elle était parfaite pour le travail.
Et de nos jours, on n'avait plus besoin de coucher ensemble pour avoir un enfant, il suffisait d'une fécondation in vitro et d'une mère digne de ce nom. Et d'après son pedigree, elle ferait une mère digne de ce nom.

Il ne comprenait pas pourquoi diable il avait cette constante envie de la toucher. Des femmes, il y en avait des centaines qui sont passées dans son lit, mais jamais, jamais, il n'avait eu l'envie de les protéger, de faire tout ce qui était possible pour les rendre heureuses. C'était juste du sexe. A un moment, il se disait qu'il respirait plus librement, lorsqu'il savait qu'elle était là tout près ou lorsqu'il la touchait. C'était ridicule !

De son côté, Fiona ne savait plus sur quel pied danser avec John. Un coup il était chaleureux, un coup il était froid avec elle. Elle ne savait pas quoi faire. Et un mari c'est différent d'un petit ami. Et d'ailleurs, elle n'avait jamais eu de petit ami.
Lorsqu'elle était encore qu'un enfant, elle avait vu ses sœurs pleurer et faire de crises d'hystéries rien que pour un garçon. Elle les avait trouvé ridicule (ce qu'elle ne leur dirait jamais) et s'était promis de ne pas faire de même. La solution pour elle était toute trouvée, c'était de ne pas avoir de petit ami. De toute façon, dès son plus jeune âge, elle avait suivi sa mère partout. Elle avait suivi des cours par correspondance et avait ensuite poursuivi des études d'Economie, de Management entre autres choses à la demande de son père. Elle venait d'ailleurs d'obtenir sa Maîtrise d'économie. C'était une enfant douée, comme ses frères et sœurs, mais elle avait toujours eu ce quelque chose en particulier qui la différenciait, qui donnait à tout le monde l'envie de la protéger du reste du monde.
Elle avait grandi dans un cocon très protégé, et force était de constater qu'elle ne connaissait rien à la vie. En tout cas, rien en ce qui concernait les hommes.


Il n'y avait pas de lune de miel proprement dit. Pas au sens biblique du terme en tout cas. Après la cérémonie, ils se sont tous deux envolés vers une île que possédait John.
Tous deux s'étaient changés. Elle avait opté pour un jean et un t-shirt blanc. Lui aussi s'était mis en jean et mis une chemise bleu ciel. Tous deux avaient des tongs noirs au pied.

"Eh, bien ! Il semblerait qu'on soit déjà sur la même longueur d'onde. " commenta – t –elle à propos des jeans et des tongs.
-Quoi ?
-On est tous les deux en jean et en sandales... Enfin, je me comprends... Enfin, je veux dire que c'est peut être un signe pour qu'on sache que le voyage se passera bien. " elle était en train de rougir, elle le savait, et quand elle rougissait, elle n'arrivait jamais à aligner une ligne correctement.
-Je ne crois pas en ce genre de choses., dit –il avec froideur.
-Oh. "
Tout ce qu'elle voulait c'était engagé la conversation. Meubler ce silence entre eux deux. Apparemment lui, ça ne le dérangeait pas et il ne voulait pas parler avec elle.
Elle se tut le reste du voyage, et alla s'allonger sur un genre de canapé pour essayer de trouver le sommeil. Avec tous les préparatifs et ses angoisses, elle n'avait pas eu beaucoup d'heures de sommeil ces derniers temps et quelques minutes plus tard, elle était au pays des rêves.

Quand elle s'endormit, il regretta d'avoir été froid. Mais pour l'instant c'était son seul rempart. Une étrangère venait d'entrer dans sa vie et cette étrangère était sa femme. Pendant un moment, il s'était mis à sa place et se dit que peut être elle aussi ressentait la même chose à son égard.
Il se leva et se mit en face d'elle. Elle dormait à poing fermé et encore une fois il put admirer sa beauté. Allongée là, elle ressemblait à un ange. Il ne put résister à l'envie de caresser son visage. Elle ne se réveilla même pas, au contraire, elle sourit. Un sourire qu'il aurait pu croire lui être adresser, mais ce n'était pas possible. Il se surprit lui aussi à lui retourner ce sourire.
John s'énerva contre lui même de ne pas pouvoir contrôler ce qu'il ressentait à l'égard de sa femme. Il n'était pas censé l'aimer ! Aimer ? D'où venait cette réflexion ? Il ne l'aimait pas ! Point final. Il se leva et se remit à sa place d'origine : devant son ordinateur portable.

Bien plus tard, alors qu'il allait atterrir, John secoua sans ménagement Fiona.
"On est arrivé. " dit son mari sans préambule lorsqu'elle ouvrit les yeux.

Elle mit quelques moments à comprendre où elle se trouvait, et pourquoi elle se trouvait là. Alors ce n'était pas un rêve ! Elle était bel et bien mariée à John Howard. Ce mufle, ce... Arhg ! Elle ne trouvait même pas de mot pour le décrire tellement il l'énervait.
Elle se surprit à vouloir pleurer. Vouloir pleurer de tout son soul mais se retint. Elle n'avait jamais pleurer en public et ce n'était certainement pas devant ce monstre de froideur qu'elle allait le faire. Elle se mordilla la lèvre jusqu'au sang pour empêcher les larmes de couler.

John le remarqua et croyait que c'était à cause de l'atterrissage.
"Ne t'inquiète pas. Ce sont les meilleurs pilotes que je connaisse et ils ont fait ce trajet des milliers de fois. "

Elle acquiesça seulement parce qu'il lui avait adressé la parole. Elle n'avait pas vraiment compris ce qu'il disait. Elle savait juste qu'il lui avait dit quelque chose. Son ton lui avait indiqué que ça devait être une affirmation ou quelque chose dans le genre, alors elle avait imperceptiblement secoué la tête.

L'avion atterrit sans encombre et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle se retrouva dans une limousine en direction de la villa de son mari.
Bien malgré elle, une larme coula sur sa joue. John fit semblant de ne pas le remarquer. Qu'était il censé faire ? Il n'avait jamais vu une femme pleurer. Enfin, pas comme ça en tout cas, pas en silence. Les femmes généralement lui criaient dessus, lui disaient qu'il était un beau... (nous ne dirons pas ce mot ici) et se mettaient à pleurer, bruyamment et à chaude larmes. Elles donnaient des coups, l'insultaient.
Fiona, elle faisait tout en silence. Tout en discrétion. Ce qui létonnait car la plupart du temps, les femmes qui étaient aussi belles qu'elle essayaient toujours d'en profiter.
Elle passa sa main sur la larme et elle respira un grand coup, ravalant ainsi les larmes qui menaçaient de tomber.


La vue était magnifique. Elle n'avait rien vu dans la limousine. Mais la villa était vraiment belle tout comme la vue sur l'océan. Elle avait toujours aimé la mer. C'était une des forces de la nature qui la calmait ou l'énervait selon son humeur. Tout comme la pluie, la neige, les orages, le vent. Mais jamais ne la rendait indifférente.

"C'est magnifique ! S'exclama – t - elle.
-N'est – ce pas ?, renchérit John.

C'était la première fois qu'elle le voyait ouvertement apprécier quelque chose. Être fier de quelque chose. A part son empire financier bien sûr.

"Viens je vais te montrer notre chambre.
-Notre chambre ?
-Oui, il y aura beaucoup de personnes qui passeront me voir dans les jours à venir. J'ai beaucoup de choses à régler. Tu ne pensais tout de même pas que j'allais rester à rien faire pendant une semaine, non ? Et puis que ferais – je ? Tu n'espérais pas qu'on sorte comme des amoureux non ?
-Je... Non... Je pensais juste que ce serait l'occasion pour nous de faire connaissance. Après tout, on va vivre ensemble pour un bon bout de temps.
-Nous aurons le temps plus tard. " coupa – t – il. "Oh, nous dînerons avec des amis ce soir, fais en sorte d'être la parfaite hôtesse. "
-Evidemment ! "
Pourquoi d'autre aurait – il eu besoin d'elle ? Monsieur se suffisait à lui même.

Elle le laissa là, sur la terrasse et s'aventura dans la maison. Elle finit par trouver une chambre et refermant la porte derrière elle, elle se mit à pleurer enfin toutes les larmes qu'elle n'avait pas pu verser. Parce qu'elle ne voulait décevoir personne, parce qu'il fallait que tout le monde croit qu'elle était heureuse, ou au moins qu'elle était contente de son sort.

John se tenait en dehors de la chambre, devant la porte. C'est incroyable comment Fiona avait trouvé le chemin vers la chambre de l'une des femmes les plus importantes de sa vie : sa mère. Bien que morte, elle occupait toujours une place importante dans ses décisions et tout ce qu'il faisait. Il l'entendait clairement pleurer. Mais que pouvait – il y faire ? Rien, alors, doucement, il se retira et revint vers la terrasse. Il avait encore dix minutes avant sa prochaine téléconférence. Ils étaient très en retard pour les délais et le contrat devait être ficelé avant lundi. Et on était déjà samedi.
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Re: Je t'aime, moi non plus... (2)
Posté par priscanaillou le 05/11/2005 21:09:47
va y si tecrit u article aussi bien et ke tu mes po la suite ca craint !! on atten depui preske 5 moi et tj rien alors depeche toi
Re: Je t'aime, moi non plus... (2)
Posté par aurelle18 le 27/09/2005 18:25:14
ALLEZ MET LA SUITE CA COMMENCE A ETRE LONG!!!!! STPPPPP!!!!!!
Re: Je t'aime, moi non plus... (2)
Posté par priscanaillou le 13/08/2005 21:43:27
va y met vite la suite tu nous ft triop attendre
Re: Je t'aime, moi non plus... (2)
Posté par mwaaaa le 28/07/2005 20:11:23
juste une chose à dire : à quand la suite? :)
Re: Je t'aime, moi non plus... (2)
Posté par angelofthedead le 28/06/2005 22:44:38
trés bon début vivement la suite
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Publié le 17 juin 2005
Modifié le 16 juin 2005
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