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La perle en diamant qui hantait Madeleine (MAD1)

Madeleine était une beauté, une femme pleine de vie. Elle avait des fleurs dans les yeux et un sourire océanique. Son visage métissé caribéen faisait d'elle la plus belle des femmes du peuple. MAD c'est aussi cette île tendre, naît comme par accident dans une famille paysanne où le père travail la tête-au-pied dans une grosserie de fermentation de bières.


Madeleine était une beauté, une femme pleine de vie. Elle avait des fleurs dans les yeux et un sourire océanique. Son visage métissé caribéen faisait d'elle la plus belle des femmes du peuple. MAD c'est aussi cette île tendre, naît comme par accident dans une famille paysanne où le père travail la tête-au-pied dans une grosserie de fermentation des bières.
MAD était folle de croire au bonheur face à tous ces hommes qui perdaient la tête devant son charme audacieux.

C'est dans son chemin vers l'école que MAD découvre qu'elle ne disposait malheureusement pas de tout. Elle avait de la beauté, mais sa vie était une vie de mine. Sur sa route, elle rencontre des amies comme Marie-France; qui elles, ne sont pas aussi charmeuses, mais ont tout pour ses faire des petites reines. Cette réalité qu'elle affronte, la hantera à jamais pour le restant de sa vie.

Séduite par la luxure de sa compagne de classe Marie-France, Madeleine ne pensait plus qu'à gagner de l'âge, afin de se trouver un prince charmant, un homme de bonne vie, un mutshi comme on les appels à Léopoldville. Elle se veut un homme qui honorera sa beauté, un homme qui l'aidera à ne pas vieillir aussi tôt. Mais ce que MAD ne sait pas, ce qu'une fille de sa caste n'épousera qu'un homme de sa classe. Encore gamine, elle se croit voir les empreintes des oiseaux dans les airs...
Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes. Elle souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l'usure des sièges, de la laideur des étoffes. Toutes ces choses, dont une femme de sa caste ne se serait même pas aperçue, la torturaient et l'indignaient.

Jour après jour, MAD se faisait dominer par la luxure que couvre Marie-France. Dans son chemin vers l'école, elle prend l'habitude de s'acheter des roses qui lui valent ses dix Francs de transport pour orner sa tête. Marie-France elle, n'est pas contente du tout qu'une fille de mine copie son style. Elles iront querelle après querelle... Mais, dans ce concours de beauté, Marie-France s'offre encore plus de luxure.

Né dans une famille des évolués Belges, Marie-France était naturellement couvert de gloire même si sa beauté ne voulait pas dire grand-chose. Madeleine dans l'autre bras est une erreur impardonnable de la nature, car le type des filles qu'elle soit, la nature a pris l'habitude de leur offrir des tickets dans la noblesse.

Employé dans une grosserie de fermentation des bières, le père de MAD ne lui remettait que dix Francs chaque matin, l'équivalent de son transport, pas de repas d'après-midi. C'est avec ce dix Francs que MAD se voit contrainte d'orner sa tête de demoiselle légendaire des roses vivantes. De ce fait, MAD est sujet à un parcours de plus de cinq kilomètres à pied tous les jours avec son gros sac au dos pour atteindre l'école. Souvent à l'arrivé, MAD a des pieds poussiéreux, sa tenue couvert des mats des sables... Ce qui fait de ce poème la risée de tous les élèves.

Dans les après-midi, un vendredi, elle approche enfin Marie-France afin d'avouer son prétentieux. Pendant qu'elle approche, Marie-France taille ses oncles, l'embellit de vernit...
-ça te dirais quoi si on devenait amies ? Dit-elle. Marie-France fait semblant de ne rien comprendre, elle peint ses ongles...
-ça te dit quoi de partager ta vie avec une fille du peuple ? MAD.
-Oh... Vraiment ? Rétorqua Marie-France d'un air dédain.
-Je t'invite à visiter notre maison, mon père me dira si je peux être ton amie ou non. Poursuit Marie-France.
-Alors... ça veut dire que je te suis ? Réagit MAD.
-Bah ! C'est comme tu veux... Répondu Marie-France.
Après plus de quinze minutes d'échange entre Madeleine et Marie-France, le Cadillac blanc vient enfin chercher Marie-France. Elle lui invite d'embarquer avec elle...

Habitué des bus Mercedes 207D communément appelé esprit de mort, où les passagers sont si poissonneux... Madeleine est époustouflée devant l'occidental que comporte un Cadillac nouveau model.

-Cet homme au volant, est-ce ton père ? Posa-t-elle d'un sourire océan.
-Lui ? Oh... Non ! C'est mon chauffeur Flauri, Répliqua Marie-France.

Après plus de quarante minutes de trajet, MAD profite pour contempler les cités qu'elle n'avait jamais vues auparavant. Sans surprise, se pointe devant ses yeux un palais Royal. Dans un grand panneau à l'entré elle peut lire "Bienvenus à Marie-France Palace"... Madeleine pouvait s'attendre à tout, sauf à une telle surprise. Ce palais de type royal qui porte le nom de Marie-France a été construit par l'architecte Brésilien Oscar Niemeyer à la demande de Monsieur Foster lors de la naissance de sa fille unique Marie-France. Pour Madeleine, c'est la torture et le regret pour une vie qu'elle n'aurait pas choisi. Désormais, ses larmes ne siègent plus qu'aux abords de ses yeux.

Dans son intérieur, le palais est illuminé par des lustres en or et en diamant. Elle compte aussi des œuvres d'art contemporain pende et suku en cuivre dans son hall. Mais ce qui hante le plus MAD, ce sont les assiettes en or sur lesquels elle est invitée à diner. Madeleine avait ses yeux qui tournaient à la vitesse du globe... Ses gestes, ses tourments ne pouvaient que l'accuser.
D'où viens-tu petite beauté ? Posa curieusement Monsieur Foster. Un peu surpris, MAD reprend ses esprits. Je suis de la tribu Zanzu monsieur. Répondit-elle la tête rivée vers le sol. Oh... Zanz... à Lady Irwin Collège ? S'étonna Foster. Que fait-t-il comme travail ton père pour t'envoyer à Lady Irwin ? Poursuit Foster posant ses doigts pleins des diamants sur Marie-France. Il est employé dans une grosserie de fermentation de bière Monsieur, Répliqua-t-elle. Ah... Les grosseurs ! Pensent-ils aussi à Lady Irwin collège... Dit Foster d'un air très risée avec son ventre de mutshis. Madeleine elle, s'est tu.

Après cette brève discussion, Marie-France invitera Madeleine à visiter sa chambre. Pour Madeleine, la surprise était loin de finir. Là face ses yeux, une armoire où Marie-France classait ses colliers d'or et de diamant. Après qu'elle ait ouvert l'armoire, Marie-France ressort avec deux de ses doigts, une perle de diamant qu'elle dit appartenir à la dernière collection d'Omega ladymatic que Foster lui avait offert lors de ses dix-sept ans d'anniversaire.

Madeleine perdue tout regard face à cette perle de diamant. Elle ne pouvait lever sa tête deux fois pour contempler cette perle, le rêve de toute femme. Un diamant ? C'était assez spectaculaire pour une demoiselle du peuple. Doit-on rappeler à Madeleine que dans ce monde constitué comme il est, il n'y a pas d'air pour toutes les poitrines, pas d'emploi pour toutes les beautés ?

Année après année, les amitiés entre Madeleine et Marie-France se resserrent. Elles ont tous deux dix-neuf ans, elles veulent être des vraies femmes, elles veulent s'allumer avec les hommes, passer une nuit blanche dans le Wings party qu'organise tout le samedi soir les petits anglicans. Face à cette nouvelle vie qu'elle se veut, Marie-France sait qu'elle devra orner son amie pour qu'elle ne donne pas l'apparence d'une fille de second rang.

-Tu peux passer récupérer quelques perles lors des fêtes... Dit Marie-France.
-Vraiment ? Répliqua Madeleine d'un air très vif.
-Je ne veux pas qu'ils sachent que tu es une Zanzu, sinon tu n'as pas assez des chances.
-Je dirais à tous les mecs que tu es de la famille Foster. Poursuivi Marie-France.
-C'est si gentil de ta part Marie... Et la perle de diamant ça te dérange si je te la prête parfois ?
-D'un air réfléchit, Marie-France dira : Non, ça ne pose pas problème. Bienvenue chez les Fosters...

Immédiatement après ce nouvel entendement, Marie-France ouvre sa valise, offrit à Madeline des petites sandales de princesse et un blouson doré que Monsieur Foster eut acheté à Dame de France.

Monsieur Foster est un mutshi bien connu au Zaïre, car il est l'un des rares Mutshis à exister encore dans l'ère Mobutu. Les Mutshis étaient des évolués Congolais Belges, des supers grands qui se sont jouit de l'âge d'or du fameux Congo-Belge.

Mutshi Foster avait l'habitude de célébrer l'anniversaire de sa fille unique dans une atmosphère de grandeur. Il invite souvent ses camarades mutshis à goûter aux vins rares. Dans son dix-neuvième anniversaire, Mutshi Foster prépare quelque chose de très grand pour sa fille qui a atteint l'âge adulte. Par signe d'affection, il remet une invitation à Madeleine afin de ramener ses parents dans la soirée. Elle ne s'y attendait pas, cette invitation lui trouble. Madeleine se voit face à des gens de grandes postures, elle a peur que sa caste lui trahisse. Marie-France lui avait prévenue qu'elle ne devait pas donner l'air d'être une mine au cours de la soirée.

MAD se fait aussi du souci pour ses parents dont l'apparence risque de l'accusée autant durant la soirée. Vite, un compromis est trouvé entre les deux amies que les Parents de Madeleines devraient s'assoir dans la même classe que les travailleurs de Foster. Pas de causerie avec Madeleine, un peu du jamais vu, jamais entendu. Madeleine sait qu'elle n'a pas le choix, la renommée a un prix, et pour elle c'était ses parents.

Dimanche matin, elle rend visite à Marie-France. Au cours de la visite, Madeleine explique à son amie sa situation. Elle décide de décliner l'invitation par manque d'un habillement décent. Mais, Marie-France elle, voit cette soirée comme étant une chance pour Madeleine, mais aussi elle sait que les garçons n'aiment pas les demoiselles qui s'isolent trop, elle se veut une amie. Avec un cœur très ouvert, Marie-France lui propose de se trouver une ténue dans son armoire pour la soirée.

Paisiblement elle fit son choix, elle se trouve une robe- cravate de couleur blanche que Monsieur Foster aurait acheté chez Dame de France lors de son dernier passage à Paris. Merci ! Dit-elle tout simplement pendant qu'elle tourne son dos. Sois aux anges ce soir ! Crie Marie France. Et soudain, arrive quelque chose à Madeleine, elle n'a pas de collier de valeur. Elle se retourne, Oh... Les colliers ! Ça te dérange si je me trouve un ? Lança-t-elle à Marie France. Non, vas-y amuse-toi ! Répliqua Marie-France le visage rivé sur son miroir. Avec deux de ses doigts, elle tire tout doucement la perle de diamant qui lui hantait depuis. Marie-France la regarde d'un sourire timide. Ciao ! Fit-elle à Marie. A ce soir princesse... Répliqua Marie.

Madeleine avait une beauté rassurante, elle en était si fière. Elle savait que ni tété sa place au côté des Zanzu, aucune demoiselle ne pouvait concurrencer sa beauté. Elle avait des yeux de mer et un sourire d'océan. Dans son petit carnet historique dénommé Naissance par accident, elle affirme que sa naissance est une coïncidence de la nature, un oubli. Pour la soirée du dimanche entouré des Mutshis, avec cette petite robe Dame de France et la perle de diamant, elle réclame sa place.
Tard dans la soirée, Madeleine fit son entré dans la fête, elle se dirigea vers la table qui regroupait le plus des nobles mutshis. Pour les Mutshis, Madeleine est un vrai éclair. Elle a tout qui brille. La perle de diamant sur son coup, sa beauté légendaire, son charme d'oracle et sa petite robe séduisante fit d'elle la super star de la soirée. Tous les regards d'hommes sont rivés vers elle, tout le monde veut savoir son nom. Des supers grands quittent leurs fauteuils pour exhiber quelques pats de danses à ses côtés. C'est tout ce qu'elle rêvait ! Ses parents la contemplent d'un air très tendu sur les chaises poussiéreux où se trouvent les travailleurs de l'empire Foster.

Monsieur Foster de l'autre côté mourait de jalousie. Il perd au-fur-et-à-mesure ses nerfs, lui qui pensait voir Marie-France aux anges ce soir. Marie-France elle, ne se sentait pas du tout concerner par le désir matérialiste de son père ce soir-là, elle s'enivre à danser de la salsa avec les petits métis anglicans qui faisaient le feu. Pendant ce temps, Madeleine continue ses défilés de reines, certains Mutshis ont du mal à retenir leurs salives, ils laissent coulé leur salives...

Madeleine, viens vers moi ! Cria Monsieur Foster d'un air très révolté.
Madeleine quitta la piste respectueusement avec sa bouteille de Vodka à la main.
-Mon... Sieur Foster ! Madeleine à votre service, Répliqua-t-elle.
Lorsque Madeleine approche, Foster constate que la tenue qu'elle avait appartenait à Marie-France, alors il est couvert de fureur comme un lion.
-Pourquoi as-tu osés mettre la perle de diamant de ma fille ? Posa Foster d'un air très furieux.
La perle de diamant brille tellement, elle ne pouvait pas passer inaperçue devant Foster. Pour Madeleine, sa soirée s'arrête là. -Tout ça peut se négocier ! Lança Foster.
-Négocier ? Mais je... Suis... Pauv... Dit Madeleine d'une voix tremblotante.

Sans que Mademoiselle Madeleine ait finis son explication, Foster tomba sur ses seins robustes. Il lui pousse vers le mur, lui embrasse. D'un air adoucit, Madeleine se laisse aller. Foster lui offre une bonne bave de la tête jusqu'à ses pieds, d'un coup elle n'avait plus sa petite robe. Foster défile sa langue sur son corps jusqu'à écarter ses jambes, up and down il lui lèche son vagin. Et Madeline, lui offrit une belle fellation avec douceur. Existe-t-il plus bonne suceuse que MAD dans cette Léopoldville ? Crie Foster très excités. Allonger sur un fauteuil doré, Foster lui fit une calme pénétration qui lui fait crié de joie. La virginité de la petite Bretonne s'est dissoute devant un Foster enragé de plaisir. Avec son âme plongée dans Foster, Madeleine sera frappé par un orgasme qui durera longtemps. Quand à Foster, ses comptes étaient réglés.

A la levée du jour, nu sur ce canapé doré, Madeleine reprend sa tenue. Tu peux garder la perle de diamant pour souvenir je trouverai une autre à Marie ! Lança Foster. La jeune fille répliqua d'un merci timide. Avant de s'en aller, Foster lui fit un cadeau de sept-cent Francs.

Madeleine après son sex show avec Monsieur Foster pris la décision de ne plus jamais revoir ce dernier, ni sa fille Marie-France qui tenait tellement à son amitié. Elle avait décidé de réorganiser sa vie avec cette perle de diamant qui séduira autant ses pauvres parents. Elle résolu néanmoins de ne pas partager son cauchemar de l'autre soir à ses parents parti persona non grata dans la soirée.

Une semaine après, Madeleine et ses parents s'en vont rencontrer un diamantaire afin de vendre la perle de diamant car ils ont un projet de s'acheter une maison dans la ville. Ils sont appelés à patienter à l'entrée de la maison de revente pendant que l'homme vérifie l'authenticité de la perle.

Soudain, d'un bruit scintillant, la porte s'ouvrit : -"Monsieur et madame, cette perle est un faux, c'est du plastique. Je suis désolé de vous l'apprendre." Dit le diamantaire.
–"Ah..." fit Madeleine qui n'a plus son âme.
L'auteur : Richie Lontulungu
33 ans, Kinshasa (Congo).
Publié le 29 avril 2014
Modifié le 25 avril 2014
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