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Le beau temps après la tempête

Après une interruption de près d'une heure, l'Equipe de France est parvenu à se défaire de l'Ukraine (2-0). De bonne augure dans la course aux quarts de finale.


Jusqu'à 18h30, on ne savait pas si ce match aurait vraiment lieu ce vendredi 15 juin et pour cause. Un orage, initialement prévu en fin de matinée puis pour le milieu de l'après-midi, s'arrêta juste au dessus de la Donbass Arena de Donetsk. Juste le temps de se faire une petite frayeur sur une passe en retrait de Mexès que l'arbitre ordonnait aux vingts-deux acteurs de se protéger en rentrant aux vestiaires. Ensuite, trois quarts d'heure de doutes et d'atternoiement durant lesquels les jardiniers s'efforcèrent de rendre la pelouse à peu près pratiquable. Une interruption compliquée à gérer pour les joueurs "il faut rester chaud, continuer de bouger et de s'étirer. Il faut rester tres concentré pour ne pas sortir de la rencontre" disait Mathieu Debuchy.


Débuts poussifs

Sur les coups de 19h (heure française), l'arbitre hollandais relançait la partie. Des les premières minutes, les français ont mis le pied sur le cuir et les occasions s'enchainèrent. D'abord, une frappe de Jeremy Ménez qui mourrait dans la tribune du Donbass Arena, puis, un débordement de Franck Ribery qui trouva la dexterité de centrer au second poteau pour ce même Ménez qui ne trouva que le pied du portier ukrainien.
Ce n'est pas pour autant que le pays organisateur baissa les bras. Le symbole de la révolte ? Chevtchenko évidemment. Bien lancé sur le côté gauche, il réussit à éliminer Rami mais son pointu fut renvoyé par un Hugo Lloris inspiré. La première mi-temps s'acheva sur une ultime tentative tricolore. Sur un bon coup franc de Samir Nasri, Mexès sauta plus haut que tout le monde et put balancer un boulet de canon vers la lucarne de Pyatov qui sortit l'arrêt du siècle pour le détourner.


Trois minutes ont suffit

Le déclic, un début de seconde periode tambour battant et la porte s'ouvrit deux fois en trois minutes. Le premier, un débordement de Ribery sur le côté gauche qui trouva une nouvelle fois Jeremy Menez mais qui cette fois fit le geste parfait. Crochet pour s'ammener sur son pied gauche, son meilleur, et frappe ras du poteau sur la gauche de Pyatov qui ne détourna pas le ballon. Ensuite, une domination sans partage de l'Equipe de France et une balle sur le poteau a la suite d'une tentative de Yohan Cabaye.
Ceux qui vous diront qu'ils ne craignaient pas l'Ukraine mentent. Pourtant, il n'y avait que tràs peu d'inquietude à avoir. Mis a part son occasion en première periode, il parut plutot discret. Sur les flancs, Iarmolenko et Konoplianka se heurtèrent à Mathieu Debuchy et Gael Clichy. Ce dernier a peut-être gagné sa place de lateral gauche. Cette victoire doit symboliser le declic chez les Bleus. Si c'est le cas, on le saura mardi...
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L'auteur : Fruitier Manu
28 ans, Paris (France).
Publié le 28 juin 2012
Modifié le 26 juin 2012
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