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Les mangas

Connaissez vous bien les mangas ? Des livres aux dessins animés, ici c'est tout l'art du manga japonais que l'ont revoi, le plus simplement possible.


Qu'est ce qu'un manga ?

Ce terme, inventé par le caricaturiste Katsushika Hokusai (1760-1849) signifie littéralement "image dérisoire. Les "mangas" de Hokusai étaient des estampes montrant des personnages populaires de l'époque sous des dehors comiques. Ce type de représentation, leur style et leur audace, ont fini par donner naissance à une forme d'expression graphique a part entière, au même titre que le comicbook aux états-unies ou la BD francoBelge en Europe. Au japon, le terme manga désigne tout simplement la bande dessinée au sens largue, alors qu'en occident elle a une signification et une connotation incontestablement nippones.

Aujourd'hui les personnages de manga sont devenus complexes. Pour bien comprendre ces bandes dessinées, il est souvent nécessaire d'avoir une certaine connaissance de la société japonaise. Le Manga est un répertoire nouveau où se jouent des visions du monde, des valeurs éthiques. Une des réponses qui est apportée est souvent la fuite vers des univers galactiques. Les mangas puisent largement dans des faits universels, des problèmes de la société actuelle, des problèmes sexuels, affectifs, de scolarité, jusqu'à celui du monde des entreprises. On y trouvera donc les indices de la société codifiée, des problèmes générés par la vie moderne, la maladie du siècle et ses éventuels remèdes.

L'origine du manga :
Il est vraiment né dans l'après-guerre mais son origine semble remonter au 12ème siècle. En effet, durant la période d'Edo, les carnets de voyages des paysans représentaient des images de superstition. C'était réellement une histoire alliant le texte et les images.
Les mangas les plus connus sont Astro Boy, Dragon Ball, Robot Carnaval (animation).


L'art du manga Japonais

Ces dernières années, il y a eu un accroissement notable des exportations de manga japonais vers l'Europe, l'Amérique et d'autres contrées d'Asie. Dans des endroits comme Taiwan, Hong Kong et la Corée du Sud, connus pour leurs éditions pirates, un grand nombre de manga populaire du Japon parmis les plus récente sont traduites et publiées, et ce, par le biais d'accords de publication formel avec les éditeurs japonais qui opèrent a grande échelle. En Europe et en Amérique, les versions traduites de manga japonaises comme Akira (de Katsuhiro OTOMO), Nausicaâ of the valley of the wind (de Hayao MIYAZAKI) et dragon ball (de Akira TORIYAMA) ont rencontré un vrai succès et on trouve même un nombre surprenant de lecteurs qui s'intéressent aux nouvelles publication de manga importé du Japon, en langue Japonaise. Aux etats-unis, il y a eu des conférences portant sur les mangas et les dessins animés japonais et le genre lui-même est devenu un mot familier dans de nombreux endroits du monde.
Le manga est, avant tout, un vecteur d'émotions : pour arriver à ses fins, il use d'artifices visuels (les fameuses "lignes de vitesse" qui plongent le lecteur dans l'action, un découpage sans complexe, etc.), mais surtout il place les personnages au centre de toute intrigue, et facilite l'identification avec le lecteur. Alors que chez nous le décor a souvent une fonction narrative, au Japon l'aspect humain est primordial. Les yeux ont également un rôle très important à jouer : tout le monde sait que le regard est le "miroir de l'âme", que c'est par les yeux que se transmettent nos émotions.

Les Personnages du manga :
Les yeux des personnages ne sont pas bridés et les paysages sont différents de ceux du Japon car c'est l'ailleurs et l'étranger qui suscitent le rêve. Les mangas diffusés en Europe sont beaucoup plus violents que ceux diffusés au Japon.

L'humour dans les mangas :
Les ruptures de tons, les non-sens, fondent l'humour japonais et les japonais rient souvent d'eux-mêmes. Les jeux de mots sont intraduisibles dans la langue française. Au Japon, il n'existe pas de livres de blagues comme en France, c'est un humour différent.

differents styles de mangas :
ont connai tous les shojo (mangas pour filles) et els shonen (mangas poru garcons)
Les shojo racontent en general les premiers emois amoureux d'une jeune japonaise, tout ça enréoler d'une histoire magique ou autre... (dans ayashi no ceres par exemple) souvent ecrit pas des femmes, il s'adressen aux jeunes filles de - de 18 ans generalement
contrairement a ce qu'on pourrai croire, angel sanctuary, et même X de clamp, ne sont pas des shojo.

Les shonen, mangas pour garcon, sont publié dans le magasine Shonen Weekly jump (ou dans le Monthly jump...) au japon, et oui, si un manga n'est pas publié la dedans, ce n'est pas un shonen (voir samourai deeper kyo... qui n'est pas un shonen, puisque, non publié dans ce magasine...) Ca raconte en genral l'histoire d'un e jeune garcon 11-15 ans, qui part a l'aventure suivi de tout ses amis... toutjours accompagné d'une grande troupe (toujours un peu la meme) un solitaire, un drole, un sage... l'amitier est tres importante...

Les seinen mangas pour plus agé, parlant de choses plus serieuse... plus grave etc... angel sanctuary en est un a premeire vue... parlant de fin du monde, ou même city hunter...


Au japon :

C'est un phénomène de culture populaire. La-bas, le Manga représente 1/3 du marché imprimé. Il a autant d'importance que le cinéma ou le roman. Cependant, Le Manga ne remplacera jamais le roman pour les Japonais qui lisent beaucoup.
Le manga est lu dans la rue, dans le métro. Un mangaraku (...) est un magasin spécialisé en Mangas. Un japonais passe environ 20 minutes pour lire un manga de 320 pages (15 secondes par page).
Au Mangakissa Café (surtout fréquenté par les hommes d'affaires), règne une ambiance studieuse, sans aucune gène par rapport aux thèmes traités dans le manga. La lecture d'un manga dans ce lieu coûte 15 FF les 30 minutes.
L'image du manga est omniprésente à Tôkyô, car c'est une image qui va droit au but et que tout le monde peut comprendre. Il n'est pas utile de comprendre le texte en langue japonaise en raison de la facilité de sa structure.
Le coût d'un manga est de 15 à 40 FF, il est lu, puis jeté. Dans la gare de Shinjuku, un marché parallèle s'est établi : des mangas d'occasion abandonnés par les voyageurs sont revendus à bas prix.
Une librairie utilise la moitié de sa surface en rayons mangas.
La remise du prix Tezuka Awards est aussi un gros marché où se font connaître tous les mangaka (auteurs de mangas). Un mangaka reconnu est au Japon aussi célèbre qu'une star de Rock'n Roll.
Le manga serait-il donc un rêve sans conséquence ?
A Takarazuka, le musée "Tezuka" est un lieu que tout Otaku (amoureux des mangas) ne peut ignorer.
Ce musée porte le nom du créateur d'Astro Boy. Cet homme, médecin d'origine passa sa vie à dessiner.
Ce dessinateur, décédé il y a quelques années est un peu à lui seul Hergé et Disney réunis. Le roi Lion est né sous son crayon.
La bande dessinée japonaise, telle qu'on l'appréhende aujourd'hui, doit tout à la contribution d'un créateur hors norme : Osamu Tezuka. Né en 1928, le père de figures aussi célèbres qu'Astro Boy, Le Roi Léo, ou Black Jack, est considéré par ses contemporains comme un véritable "Dieu", au point qu'on a décrété jour de deuil national la date de son décès. Hergé lui-même ne bénéficie pas d'un tel culte en Europe !


Le manga en France

En France, le "style" manga a mis du temps avant d'apparaître, alors qu'au Japon elle est entrée dans les mœurs comme un produit grand public, lu par tous les âges et toutes les classes sociales, un peu à l'image de nos feuilletons télévisés.

Naturellement le manga, riche de centaines de nouveaux albums par an, est depuis ses débuts un univers bien trop vaste pour être résumé avec autant de légèreté. Alors qu'en France la bande dessinée se cantonne généralement à quelques thèmes majeurs (humour, fantastique et SF, drame, policier, érotisme), au Japon tous les sujets sont permis : on pourra trouver des manga sur le golf, sur la cuisine, sur une fabrique de saké, un personnage célèbre de l'histoire de France, un joueur de Go, un complot politique, les déboires quotidiens d'un salaryman, les émois d'une lycéenne, un champion d'équitation, la naissance d'une idylle entre une nonne et un boxeur, etc.Les mangas font aussi référence à la Bushido et aux samouraïs, à travers la fidélité, la loyauté, l'esprit de sacrifice ( tres present dans les dragon ball )... Fantaisie, rêve, cauchemar, philosophie, le manga démultiplie les points de vue à travers une infinité de regards, sans jamais s'éloigner de la sincérité et de l'ardeur qui caractérisent ses milliers d'auteurs.
C'est lors d'un voyage au Japon, en 1988, que Jacques Glénat, toujours à l'affût de nouveaux concepts dans l'univers de la BD, découvre le manga. Il ramène dans ses bagages une véritable bombe, dont les secousses se font encore sentir aujourd'hui : Akira le chef-d'œuvre de Katsuhiro Otomo.

Les débuts sont difficiles : personne ne veut croire à cette BD venue d'Asie,
au graphisme si curieux et aux personnages aux pupilles trop dilatées. Le public ne
comprend pas pourquoi les Japonais ne se dessinent pas avec des yeux bridés,
le teint jaune, Une fois encore, l'interprétation du pinceau est affaire de culture, et sans
doute aussi de tolérance. De ce côté-là, heureusement, les choses ont évolué dans le bon sens.
C'est la sortie du long-métrage en 1991, du même Otomo, qui change radicalement la donne. Akira acquiert un statut de film "culte" et, le bouche à oreille aidant, la BD cartonnée obtient les faveurs du public et de la critique. Malgré les protestations d'un îlot de résistance anti-manga, Akira confirme l'éclatant rayonnement des artistes japonais et donne l'impulsion nécessaire pour que l'expérience soit renouvelée.
Au début des années 90, sur TF1, un petit garçon à queue de singe et haut comme trois pommes fait rêver toute une génération d'enfants. Sangoku, le héros de la série Dragon Ball, fort, courageux, généreux, mais tellement naïf, devient la nouvelle coqueluche des cours de récré.
Là encore, si le dessin animé est un succès, on édite le manga dont ce dernier est tiré : on lui prédit la catastrophe. Les fans en décideront autrement. Avec plus de cent vingt mille exemplaires vendus par tome (la série en compte 42), Dragon Ball est un véritable triomphe. Cette fois, la voie est lancée : les nouveautés pleuvent, chaque éditeur se met à faire du manga, et les jeunes lecteurs français, délaissés par une bande dessinée trop "adulte", sont rapidement conquis par le dynamisme du dessin, la qualité des intrigues, et la place essentielle accordée à des personnages d'une ambiguîté plus stimulante que les éternels super-héros venus d'outre-Atlantique.

La France est le deuxième pays au monde consommateur de mangas. Plusieurs maisons d'éditions en publient, Parmi lesquelles Glenat, Tonkam, Dargaud, Casterman, J'ai lu... Depuis la fin des années 1990 apparaît une nouvelle generation d'auteurs francais fortement inspirée des mangas, comme Trantkat (H. K) et Sylvain Savoïa (Nomad)


Les Dessins animé japonais

Hayao Miyazaki :

Paradoxalement, c'est par la grâce d'un maître du dessin animé nippon que le manga sous sa forme de papier est en train d'acquérir ses véritables lettres de noblesse en Occident. On doit cet exploit aux films d'animation de Hayao Miyazaki, l'un des plus grands cinéastes du moment. La beauté et la poésie de ses travaux (Mon Voisin Totoro, Laputa le château dans le ciel, Princesse Mononoké...), le soin extrême apporté et les moyens mis en œuvre, témoignent des efforts d'un véritable bourreau de travail qui réalise, film après film, de véritables petits chefs-d'œuvre.
Le voyage de Chihiro :
Après Porco Rosso en 1995, et Princesse Mononoké en 2000 (véritable succès avec cinq cent mille entrées en France, un record pour un dessin animé japonais), tous deux salués par la critique, le public européen a découvert en avril 2002 le dernier grand film de Miyazaki : Le Voyage de Chihiro.
Déjà affublé de chiffres insolents (plus de 20 millions d'entrées au Japon, record historique devant Titanic. Monsieur Miyazaki a reçu des mains du maire adjoint de Paris et du directeur du CNC les insignes d'officier des Arts et des Lettres. Il a remporté le prestigieux Ours d'Or du Festival International du Film de Berlin, exploit qu'aucun autre film d'animation avant lui n'avait obtenu.
Evengelion et Princesse Momonoke

Durant l'été 1997, 2 films au format dessin animé (ou film d'animation)) : The end of Evengelion et Princesse Momonoke ont grandement drainé l'attention du public japonais, occasionnant un succès au box office dans le cas du second film, avec des recettes depassant celles enregistrés avec le film americain E. T (qui detenait le record d'audience au japon comme N°1 dans la catégorie des films commerciaux.) Plus de 12 millions de personnes ont vu le film.
La version filmé paru sous le nom de Evangelion produisit une série télévisée extrêmement populaire qui a été diffusé entre octobre 1995 et mars 1996. Cette même histoire est egalement populaire sous forme livresque, et les chancons qui constituent l'accompagnement musical du film sont autant de CD a succes. Le tout ayant donné la naissance a une nouvelle formule : Le "phénomène Eva".


Les marchés du manga

450 entreprises d'images animées se partagent le marché et emploient de jeunes diplômés. Le rôle de l'ordinateur est très important mais le dessin à la main n'a pas disparu. Le dessin est d'abord tracé sur papier, puis passé sur un cello, ensuite vient la préparation des fonds, enfin les images sont assemblées devant la caméra. Un long-métrage nécessite un an et demi de travail.
A ce jour, les ventes de mangas diminuent d'un pour cent par an. Le manga semble avoir fait le tour de la question et les sociétés créatrices de mangas dépêchent leur personnel à l'étranger pour trouver du nouveau, renouveler le graphisme et offrir de l'exotisme.
Au japon les mangas représentent un tiers du marché des éditeurs et les ventes génèrent six milliards de dollars par an.


Sources : plusieurs sites dans glenat.fr, et d'autres sites de manga en totu genre + rajout fait par moi et merci a nichrom : D.

j'ai esseyé de modifier quelques trucs avec vos anciens commentaire .. Mais c'etait assez dur parceque je devait retrouver exactement le petit fragment de phrase qui n'allai pas, ou toruver l'endroi ou j'aurai pu mettre l'info ... L'article etant assez long et que j'ai deja lu 10 fois je m'embrouillai l'esprit mais ne trouvai rien ... lol
J'ai donc fait un minimum, donc pour ens avoir plus le mieu est d'aller voir dans els commentaire :)
Bonne lecture !
la modification etait surtout pour ce logo qui m'ennervai, etant un signe chinoi et non japonai ! lol
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Re: Les mangas
Posté par cara-nona le 29/01/2009 18:20:03
Bon article ^^
Re: Les mangas
Posté par ashiya le 15/01/2006 14:42:36
Je trouve cet article vraiment très intéressant.Pour ce qui est du "Kanji" (symbole représenté au début de l'article) il signifie: l'électricité.Il est formé par la pluie (partie supérieure) et par la foudre (partie inférieure).
Re: Les mangas
Posté par hug_me le 11/09/2004 22:31:41
Rien a dire a part....G-E-N-I-A-L
Re: Les mangas
Posté par freya le 20/08/2004 07:52:04
je le savai quand je l'est pit sur le site, mais la j'ai oublier ... :s un mot assez courran je cori mais ... heuu .. lol
*pas taper pa taper* mdr
Re: Les mangas
Posté par freya le 20/08/2004 07:52:04
merci , heuu, pr le signe, je le savai, quand je l'est prit c'etait ecrit, pour l'instant je vien de commencer a apprende le jap, mais je commence par apprendre juste a parler, pa l'ecriture v_v
bref, la j'ai oublier * pa taper pa taper* pourtant je le savais :S
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Publié le 31 mai 2003
Modifié le 31 mai 2003
Lu 3 484 fois

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