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Lille plie déjà bagages

En s'imposant 6-1 contre une faible équipe lilloise, le Bayern de Munich a infligé la plus lourde défaite subie par une équipe française en Ligue des Champions et a, par la même occasion, éliminé le LOSC


Il y a des jours où on se dit que l'on aurait mieux fait d'être rester coucher, ces jours où rien ne se passe réellement comme on l'espèrait. C'est sûrement ce qu'a dû se dire Rudi Garcia au moment de rentrer dans son vestiaire avec dans sa valise cinq buts encaissés pour aucun inscrit. Pourtant, la veille du match, il criait haut et fort à qui voulait l'entendre que Lille avait des ambitions et ne venait pas l'Allianz Arena pour se prendre des buts et repartir dans le Nord sans rien. Sur quoi se basait-il pour penser qu'il pouvait faire autre chose que perdre face à une équipe finaliste lors des trois dernières éditions de la coupe européenne la plus prestigieuse ? Sûrement pas sur le début de saison des lillois qui parait bien fébrile. Ce nétait pas non plus les trois premières journées de cette campagne européenne qui avait aboutie à trois défaites (3-1 à Lille, 2-0 à Valence et 1-0 dans le Grand Stade de Lille). Non, Rudi Garcia reposait sa confiance sur la bonne prestation de ses hommes il y a deux semaines contre le Bayern de Munich même s'il avaient perdus. Il n'avait pas tort du reste mais de là à penser que le LOSC pouvait leur poser des problèmes, des doutes existaient. De plus, les munichois avaient plutôt mal pris que l'on dise que leur victoire n'était due qu'à un penalty plutôt douteux et c'était vrai d'ailleurs.
C'est sans doute pour cette raison que le Bayern voulut attaquer d'entrée et les lillois facilitèrent grandement les choses. Dans le milieu de terrain, Florent Balmont, en difficulté depuis le coup d'envoi, provoquait une faute inutile. Sur le coup franc qui suivi, Bastian Schweinsteiger profitait d'un Landreau très peu inspiré pour ouvrir le score. A partir de là, les choses s'accélérèrent et malheureusement pour Michel Seydoux, pas dans le bon sens. A peine, le premier quart d'heure passé, Claudio Pizzaro, autant dire l'attaquant numéro trois dans la hierarchie de Jupp Heynckes, effaçait tranquilement Florent Balmont et après s'être appuyé sur Franck Ribéry, il trompait à nouveau Landreau. Jusqu'à la trente-troisième minute, les allemands marquèrent tous les cinq minutes d'abord avec Robben qui, bien aidé par Florent Balmont qui détourna le ballon pour prendre Landreau à contre-pied puis par deux fois avec Claudio Pizzaro qui était parfaitement à la reception des centres de Philip Lahm qui profitait des errements défensifs de Franck Béria.


Une deuxième mi-temps un peu meilleure

Cette première periode s'achevait largement à l'avantage du Bayern et Franck Ribéry s'en réjouissait "nos quarante-cinq premières minutes ont été presque parfaites. On faisait un peu ce que l'on voulait et on a pris pas mal d'avance". A la fin du match, il alla même à la rencontre de ses coéquipiers en sélection, Mathieu Debuchy et Rio Mavuba pour les réconforter un peu. Côté lillois, on pouvait s'attendre à une gueulante extraordinaire mais ce ne fut pas le cas comme essayait de l'expliquer le technicien nordiste "à un moment, ça ne sert à rien de gueuler pour ne rien dire. Ils n'étaient pas fiers d'eux je peux vous l'assurer. J'ai fait quelques changements mais je savais que l'on ne pourait pas revenir mais il fallait se calmer pour relever la tête".
Au retour des vestiaires, le Bayern de Munich ne montrait plus la même vigueur offensive car il n'en avait pas besoin. Lille en profita pour s'installer un peu plus dans le camp adverse. Kalou sauva l'honneur des nordistes mais comme une piqure de rappel, Toni Kroos profita d'un nouveau débordement de Philip Lahm pour inscrire un sixième but, le dernier de la soirée.
Pour la deuxième année consécutive, Lille est éliminé en phase de poule de la Ligue des Champions. L'année dernière, on ne l'avait su qu'au bout de la sixième journée mais là, le LOSC se prend une claque monumentale. A la sortie du stade, le climat était plutôt pesant comme en témoigne Rio Mavuba "dans les vestiaires, il y avait un silence de mort. On ne s'attendait pas à ça. Mais ça démontre qu'on n'a pas le niveau. On a toujours su rebondir de nos échecs. On peut encore accrocher la troisième place donc il ne faut pas tout lâcher non plus". Le milieu défensif international a beau y croire, les chances de Lille d'être reversé en Europa Ligue sont plus qu'infimes. Avec l'élimination de Montpellier, la France montre qu'elle est encore très loin des grosses nations européennes comme l'Espagne qui comptera surement quatre équipes en huitièmes de finale. Ça fait rêver...
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L'auteur : Fruitier Manu
28 ans, Paris (France).
Publié le 25 novembre 2012
Modifié le 11 novembre 2012
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