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Loups garous

Plusieurs informations sur les loups-garous, pour vous aider a croire ou ne pas croire a l'existence de ces loups fantastique !


Tout d'abord, il n'y a pas si longtemps, j'ai lue deux romans de Mireille Calmel. Leurs titres sont : Le bal des louves, la chambre maudite, et Le bal des louves, la légende d'Isabeau.
Ils racontent l'histoire d'une famille de filles portant la marque des louves... Certaines de ces filles peuvent se changer en louves les nuit de pleines lune ! L'auteure dit que ces faits sont vérédiques. De plus, un ou deux siècle plus tard, dans la même région, apparaissait la Bête Du Gévaudan. Cela pourrait donc être un deus leurs ancêtres, mais bien sur, c'est ne sont que des supposition. Laissez moi tout de même vous raconter sa légende :
La rumeur se répandit comme la foudre. Dans toute la Haute-Loire, région du sud de la France, les gens se déplaçaient avec défiance et verrouillaient leur porte pour se protéger du démon malveillant qui rôdait dans la campagne à la nuit tombée. Le corps d'une jeune fille avait été découvert à l'orée de la forêt de Mercoire, à quelques kilomètres au sud de Langogne, littéralement déchiqueté. Le loup avait encore frappé...
On disait que la bête responsable de ce méfait était d'un autre monde, avait la taille d'un taureau, de grandes griffes dures comme de l'acier et des oreilles pointues ressemblant aux cornes du diable. Son poil était rougeâtre, avec une bande noire sur l'échine – du moins – c'est ce que les gens disaient, car, bien sûr, personne ne l'avait vue ou n'avait survécu à cette vision pour en parler. Mais chacun disait connaître quelqu'un qui avait vu la bête.
La première victime du loup fut une fillette de 14 ans retrouvée égorgée le 3 juillet 1764. Une semaine plus tard, ce fut le tour d'une autre. En août, la bête dévora presque entièrement un garçon de 15 ans et en septembre comptaient deux nouvelles jeunes filles, une femme et un autre garçon. Ces atrocités se déroulèrent toutes dans la région boisée du Gévaudan, et dans chacun des cas, le cœur de la victime avait été dévoré.
Fin septembre, les habitants de Gévaudan sont en proie à la terreur. Les loups s'attaquent généralement aux moutons et au bétail, mais rarement à l'homme – ou alors seulement au cœur de l'hiver quand la faim les rend féroces.
En réponse à un appel désespéré du maire de la ville, 40 dragons arrivent à Langogne et ratissent pendant plusieurs jours les bois du Gévaudan sans repérer de loup. Les gens commencent à respirer, peut-être la bête a-t-elle quitté la région.
Puis, le premier jour d'octobre, une enfant de 12 ans est attaquée et sauvagement mutilée près de sa maison dans la région de Saint-Chély-d'Apchier. Le 7 octobre, deux petites filles sont encore tuées ; une semaine plus tard, c'est le tour d'une femme de vingt ans.
Le gouverneur de Languedoc donne l'ordre d'interdire aux femmes et aux enfants de travailler seuls aux champs, et organise une battue de grande envergure pour capturer la bête. Les semaines suivantes, des soldats et des paysans armés tuent plusieurs loups – mais aucun qui ne ressemble à la bête. Désespérés, les habitants du Gévaudan sont de plus en plus convaincus que la bête ne vient pas de ce monde et qu'on ne peut rien faire contre elle. La neige se met à tomber en flocons serrés, mettant fin aux battues.
Le 12 janvier 1765, la bête connaît sa première défaite près de Villeret-d'Apchier. Conduit par un enfant de 12 ans, André Portefaix, un petit groupe attaque la bête en essayant de la toucher aux yeux. L'un d'entre eux l'atteint à la mâchoire et l'oblige à lâcher prise. Finalement, saignant de ses profondes blessures, l'animal prit la fuite. Le soulagement du peuple fut toutefois de courte durée. Avant la fin janvier, comme enragée par sa défaite, la bête ajouta cinq victimes à sa liste. Le roi promit 6 000 livres à celui qui en viendrait à bout.
Le 7 février 1765,20 000 hommes – tous ceux capables de porter une arme – convergent vers le Mont-Grand où la bête a été aperçue. Un bataillon de dragons la force à sortir de sa réserve et la rabat vers la rivière Truyère où attend un groupe de paysans. Malheureusement, ces derniers s'étant postés au mauvais endroit, la bête parvient à rejoindre l'autre rive à la nage et disparaît dans les bois.
Elle réapparaît une heure plus tard. Les mousquets font feu et la couche sur le flanc. Mais elle se relève et gagne la forêt en boitant. Les poursuivants sont toutefois certains de l'avoir touchée à mort. Aucune créature de chair et d'os ne peut survivre à une telle volée de plomb. Pourtant, moins de vingt-quatre heures plus tard, la bête décapite une jeune fille. Dans la neige où repose son corps, elle n'a laissé aucune trace.
Les gens superstitieux du Languedoc se sont désormais fait à l'idée que la bête est l'instrument du diable et qu'aucun mortel n'a le pouvoir de l'abattre. Pour ne rien arranger, l'église s'en mêle et déclare que le loup a été envoyé par Dieu pour punir les paysans de leurs péchés. Le pays est en deuil ; une atmosphère sinistre règne. Les gens vaquent furtivement à leurs occupations, aiguillonnés par la peur. Pendant ce temps, dans le seul mois de Mars, la bête tue huit autres personnes.
Le 7 avril, après des mois de recherches infructueuses, les dragons quittent Langogne. Comme pour célébrer l'évènement, la bête égorge une jeune bergère de 17 ans. Le 30 avril, après avoir fait trois autres victimes, elle est touchée à deux reprises par un chasseur à proximité de Saint-Alban. Elle s'échappe, laissant une mare de sang derrière elle, mais, quelques heures plus tard, une femme de 40 ans est tuée.
La bête s'enhardit chaque jour davantage, rôdant dans les rues des villages à la tombée de la nuit, grondant devant les portes barricadées. Les gens murmurent qu'elle se déplace sur les pattes de derrière, comme un homme et un nom terrible commence à circuler de bouche à oreille, un nom que personne n'osait prononcer : loup-garou !
Puis, en mai, l'espoir revient. Pendant presque trois semaines, aucune nouvelle victime n'est signalée. Après tout, la bête est peut-être mortelle. Peut-être que le plomb des mousquets l'avait mortellement touchée. Mais cet espoir fut bientôt anéanti. Le soir du 19 mai, dans les bois de Servilange, la bête attaque une vieille femme et lui dévore le cœur. Et le 24 mai, elle compense sa période d'inactivité en tuant pas moins de quatre personnes en une seule journée. En juin, la terreur est à son comble, car la bête frappe plusieurs fois à proximité des habitations.
Pendant ce temps, le roi Louis craint chaque jour davantage que la terreur des paysans ne se change en révolte. En juillet, il nomme le Maître de la Chasse royale – Monsieur Antoine – à la tête de 20 gardes et lui donne l'ordre d'en finir avec cette bête du Gévaudan, dut-il y laisser sa vie. Si les paysans furent impressionnés par les uniformes des gardes, il n'en alla pas de même pour la bête qui, le 9 août au soir, tua une laitière sous les fenêtre du Château de Besset où séjournait justement Monsieur Antoine.
Une nouvelle et sensationnelle rumeur enflamma les campagnes. La bête était bien un loup-garou et l'on affirmait que l'homme qui se changeait en créature infernale avait été capturé. Il s'appelait Jean Chastel et vivait en ermite dans la forêt. Il avait été autrefois fait prisonnier par les Maures, en Afrique du Nord, et ceux-ci l'avait torturé et transformé en créature bancale, tant au physique qu'au moral. Chastel occupait cette partie de la forêt où l'on savait que la bête se terrait. Un beau jour, Monsieur Antoine le dénicha. Non seulement l'homme refusa de répondre aux questions, mais il poussa un hurlement de rage et se jeta sur son interlocuteur. Les gardes s'en saisirent et le jetèrent en prison pour plusieurs semaines.
On raconte que l'arrestation de Chastel mit fin aux tueries. Vrai ou faux, toujours est-il que Chastel fut relâché le 1er septembre et que le lendemain une jeune fille fut mise en pièces. Le 9 septembre, le cadavre mutilé d'une autre jeune fille est découvert, et deux jours plus tard, un muletier est attaqué et tué. Le 13 septembre, une fillette de 12 ans disparaît et les gens qui partent à sa recherche ne trouvent que son bonnet et ses sabots.
Antoine fait venir des chiens de chasse de Paris et organise une nouvelle battue pour capturer la bête mais, bien qu'il réussisse à tuer un gros loup, tout le monde sait qu'il ne s'agit pas de la bête. Déshonoré, il plie bagages début novembre et quitte le Gévaudan pour ne plus jamais y revenir.
Un mois s'écoule, la bête frappe à nouveau, attaquant deux bergères et tuant l'une d'entre elles. Le 10 décembre, c'est le tour d'une autre jeune fille et onze jours plus tard, une enfant répondant au nom d'Agnès Mourgues est dévorée. Ce qu'il reste d'elle est si dérisoire que le curé juge inutile de procéder à un enterrement.
La chasse à la créature diabolique se poursuit, et c'est désormais un jeune noble, le marquis d'Apchier, qui en prend le commandement. A la tête de 90 hommes, il part en battue chaque dimanche matin dans les forêts du voisinage, mais revient toujours bredouille.
Le 4 mars 1766, à la tombée du jour, la bête attaque et tue le petit Jean Bergougnioux, 9 ans, qui rentrait les vaches de son père pour la traite. Dix jours plus tard, Marie Bompard, 8 ans, subit le même sort dans les bois de Liconesse.
En désespoir de cause, le marquis ordonne à des hommes d'abattre une douzaine de chiens, puis d'en empoisonner les carcasses et de les disséminer dans les bois. Des nombreux animaux meurent, mais la bête n'en fait pas partie. Le 17 avril, une petite fille de 6 ans est dévorée près de Clavières, puis un garçonnet de 10 ans subit le même sort quelques semaines plus tard.
On ne rapporte aucune tuerie entre le 4 juin 1766, date à laquelle une jeune fille est décapitée, et la fin du mois d'août de la même année. Chacun ose espérer que la bête s'est lassée de ses terribles faits. Entre septembre 1766 et mars 1767, on enregistre en moyenne une tuerie par mois. Mais ce même mois de mars accuse une résurgence brutale. Huit personnes périssent, toutes dans les environs de la même paroisse. Le mois suivant, l'horreur se répète dans différents villages.
Le 19 juin 1767, une petite armée s'enfonce une fois de plus dans la forêt, bien décidée à poursuivre la bête jusqu'à n'en plus pouvoir. Parmi ses hommes se trouve Antoine Chastel, le père de Jean Chastel, lequel était retourné dans les bois pour échapper à la vengeance de ceux qui affirmaient qu'il était mi-homme le jour et bête la nuit.
Alors qu'il s'enfonce dans la forêt en suivant la colonne des rabatteurs, Antoine Chastel serre son mousquet contre son cœur. Cette arme est chargée avec un projectile en argent, fabriqué par ses soins. Débouchant sur une grande clairière, Chastel s'assied sur une souche d'arbre et attend en feuilletant son livre de prières. Les bruits de la chasse s'éloignent et un inquiétant silence tombe sur les bois.
Soudain, Chastel a la sensation d'être observé. Levant la tête, il éprouve un sentiment de griserie mêlé de peur. Le moment est enfin venu. En bordure de la clairière, la bête se tient immobile. Lentement, avec des gestes délibérés, Chastel referme son livre de prières qu'il glisse dans sa poche. Puis, un genou à terre, il pointe son mousquet sur la bête, s'appliquant à viser l'endroit vulnérable, juste derrière la patte avant gauche. L'écho de la détonation se répercute d'arbre en arbre. Quand la fumée se dissipe, la bête gît sur le flanc et l'herbe tout autour est éclaboussée de sang.
Chastel s'approcha prudemment et observa la bête. Elle était certes de bonne taille, mais guère plus grosse qu'un loup mâle ordinaire. Le plus terrifiant est que même morte elle respirait la cruauté et la férocité. Chastel resta perplexe devant la dépouille de l'animal. S'agissait-il vraiment d'un loup ? Les pattes étaient trop épaisses et sa poitrine était trop large. En outre, l'extrémité des pattes avaient une forme allongée et comptait une griffe supplémentaire. La fourrure rougeâtre était rayée d'étranges bandes noires et arborait une marque blanche en forme de cœur sur sa poitrine.
Aujourd'hui encore, soit plus de deux siècles après que le projectile en argent d'Antoine Chastel mit fin à l'existence de cette créature, la véritable nature de la bête du Gévaudan reste enveloppée de mystère. Nombreux sont ceux qui estimèrent que l'animal mystérieux tué par Chastel n'avait rien à voir avec la bête. Il n'en demeure pas moins que les tueries cessèrent après le 19 juin 1767.
Combien de personnes furent tuées pendant ces trois années de terreur, on ne le saura jamais avec précision. Les annales de la région en dénombrent au moins 75. Et il faut ajouter à cela 30 personnes grièvement blessées ou mutilées. Certains témoins continuèrent de soutenir que la bête était un loup-garou, mais, si telle est la vérité, celle-ci n'avait rien à voir avec le fils d'Antoine Chastel, Jean, car ce dernier réapparut quelques jours plus tard, définitivement blanchi de toute accusation. Il se peut aussi que la bête fut un caprice de la nature alliant une ruse proche de l'intelligence humaine et un corps d'une force exceptionnelle. Mais, quelque soit la vérité, les légendes ont la peau dure dans cette terre du languedoc pétrie de superstitions et celle de la bête, qui y laissa son empreinte sanglante, n'échappe pas à cette règle. (http://www.dark-stories.com/la_bete_du_gevaudan.htm)


Voici d'autre récit ou histoire portant sur les loups garous...
Les origines du mythe du loup-garou
Beaucoup de récits liés au loup-garou prennent leurs racines dans la réalité. La difficulté est surtout de faire la part entre les faits réels et les affabulations.
Histoire et légende se mêlent étroitement.
Le mythe du loup-garou est fort ancien et commun à de nombreux peuples. Déjà au Ve siècle avant notre ère, Hérodote relate que les Grecs qui s'établirent sur les bords de la mer Noire considéraient les habitants de ces contrées comme des magiciens capables de se métamorphoser en loups.
Les Romains attribuaient, eux aussi, ces métamorphoses à la magie.
A partir du XVe siècle, le mythe se transforma en superstition religieuse. On fit état de philtres et d'onguents magiques ainsi que de pactes avec le Diable.
La rigueur des hivers à la fin du Moyen Âge et au début de l'époque moderne, la crainte du loup, encore très présent dans les forêts d'Europe au XVe et au XVIe siècle, peuvent expliquer l"épidémie" de loups-garous qui se produit à cette époque.
Mais, la conviction qu'un homme peut se métamorphoser en un animal prédateur n'est pas propre au monde occidental.
L'homme-tigre, l'homme-léopard ou l'homme-crocodile jouent un rôle analogue dans les légendes indiennes ou africaines.
Dans la mythologie scandinave, des êtres humains, pour chasser, prenaient l'aspect d'un ours. L'origine du mythe vient d'ailleurs peut-être de la mythologie nordique, avec ses dieux, qui se métamorphosent en ours ou en loup.
La lycanthropie
Un homme ne peut en aucun cas se transformer en loup, pas plus qu'en tout autre animal. Par contre, certains malades se croient capables d'une telle métamorphose.
Le terme lycanthropie désigne en psychanalyse une affection dans laquelle le patient s'imagine être un loup.
Ce n'est qu'une hallucination car le malade ne présente bien sûr aucune métamorphose. Mais cette maladie explique les aveux dans certains procès.
La croyance dans la lycanthropie peut également tirer son origine d'une maladie génétique qui se manifeste par une pilosité faciale excessive.
Un cas classique de cette affection est celui de Petrus Gonsalvus, dont l'apparence hirsute lui valut le surnom d"Homme-loup de Bavière".
Sa fille hérita de la maladie et un portrait la montrant avec un visage couvert de poils fut offert au roi de Bohême.
Il est à préciser que le père comme la fille se comportaient tout à fait normalement.
Les psychoses de lycanthropie peuvent aussi être dues à l'absorption de certaines drogues. Ainsi, un soldat américain se prit pour un loup-garou après avoir absorbé du LSD et de la strychnine alors qu'il se trouvait dans une forêt en Allemagne.
Certaines affaires de loups-garous sont liées à l'absorption de végétaux aux propriétés psychotropes.
Enfin, on connaît aujourd'hui une maladie dite "paranoïa zooanthropique" où des hommes se prenant pour des animaux, cherchent à boire du sang ou à manger de la chair crue.
Gilles Garnier, un loup-garou cannibale
Au XVIe siècle, une véritable psychose règne dans les campagnes. Des procès sont organisés et de nombreuses personnes sont ainsi exécutées car accusées de se transformer en loup. Mais, dans la plupart de ces procès, il y a effectivement des meurtres à caractère cannibale de commis.
A l'époque, nul ne doute de l'existence des loups-garous dans lesquels on voit la manifestation du diable.
L'un des plus célèbres procès se déroule en Franche-Comté en 1574. On y juge Gilles Garnier, accusé d'avoir tué plusieurs personnes, dont des enfants, et de les avoir dévorées après s'être transformé en loup.
C'est par un pacte passé avec le diable que Garnier aurait acquis la capacité de se transformer en loup.
Lors du procès, l'accusé lui-même a avoué avoir utilisé un onguent magique pour enduire son corps avant d'attaquer ses victimes.
Les "loups-garous" étaient assimilés aux sorcières et condamnés au bûcher.
En un peu plus de 100 ans, on a enregistré, seulement en France, 30 000 procès de loups-garous. Les minutes ont été conservées dans les archives locales.
Les loups-garous modernes
A notre époque, la lycanthropie ne fait plus l'objet de superstitions religieuses. Cette maladie est connue et aucun esprit sensé ne peut encore croire à de telles affabulations.
Il n'en reste pas moins que de temps à autre, des loups-garous sèment la terreur.
A Singapour, en 1957, une série d'agressions mystérieuses posa une énigme aux autorités anglaises.
On murmurait que des loups-garous s'attaquaient aux pensionnaires d'un foyer d'infirmières. Une nuit, l'une d'entre elles, se réveilla et vit "une horrible face bestiale, aux cheveux plantés si bas sur le front qu'ils atteignaient la racine du nez et dont la bouche laissait dépasser des crocs acérés".
Ce mystère ne fut jamais éclairci. Cependant, nul doute qu'à force de se "monter la tête", l'une d'entre elles a fait un cauchemar.
En 1975, un jeune anglais de 17 ans, se croyait sur le point de se transformer en loup-garou. Pour mettre un terme à ses souffrances morales, il se plongea un couteau dans le cœur.
Cette triste histoire montre que le mythe du loup-garou a toujours de l'emprise sur les esprits faibles ou malades.
Un loup qui hurle dans la nuit résonne comme un appel à la vie sauvage. Cela évoque aussi une certaine nostalgie de la nature.
L'homme, qui grâce à des pouvoirs magiques, se transforme en loup, en acquiert les capacités : puissance, rapidité, agilité, ruse, férocité ...
Les enfants-loups
Si le mythe du loup-garou n'est qu'une légende, par contre, plusieurs cas d'enfants élevés par des loups se sont effectivement produits.
La plupart des cas d'enfants-loups modernes ont été répertoriés aux Indes. La surpopulation et l'extrême pauvreté en sont les causes.
Le cas le plus célèbre est celui des enfants de Midnapore. Ce sont deux fillettes, découvertes en 1920, dans la tanière d'une louve.
Emmenée à l'orphelinat de Midnapore, la plus jeune décéda rapidement, sans avoir réussi à marcher, ni à parler.
La seconde survit 9 ans à sa capture et apprit péniblement à se tenir debout et à prononcer quelques mots.
En 1976, un enfant d'environ 8 ans, toujours aux Indes, fut trouvé alors qu'il jouait avec des louveteaux.
Hirsute, sale et avec des ongles aussi longs que des griffes, il fut confié aux Missionnaires de la Charité au nord de New Delhi.
Il y resta jusqu'à sa mort, en 1985.
Le plus surprenant dans ces tragiques histoires d'abandon d'enfants est la capacité des louves à élever des petits d'une autre espèce et surtout des petits d'homme comme nous l'a si bien conté Walt Disney dans le Livre de la Jungle qui s'est inspiré du roman de Rudyard Kipling.
C'est probablement la plus grande énigme liée aux histoires de loups-garous.
(http://www.dinosoria.com/loup_garou.htm)

Sur un autre site, j'ai pourtant trouvé d'autres information... L'auteur du site semblait croire au loups garous (http://www.a525g.com/fantasy/lycanthropie.php)


Les origines du mal

Il n'est pas facile de dater avec précision les premiers cas connus de Lycanthropie, l'origine de cet être fantastique remonte selon certains textes jusqu'au 5ème siècle avant J. -C., Hérodote en fait mention dans certains de ces écrits. L'église elle même jusqu'au XVII siècle avec l'appui de savants tenaient pour possible la transformation de l'homme en loup, de plus la croyance populaire en matière de monstres a toujours fait perdurer l'existence de ces loups garous.
Qu'est ce qu'un loup-garou
Les Loups-garous causaient une frayeur bien plus grande que les loups véritables. C'étaient des hommes condamnés à errer la nuit sous la forme d'un loup. On pensait que cette malédiction frappait les criminels livrés au diable ou ayant pactisés de leur plein gré avec lui. Pour les guérir, il fallait les obliger à avouer eux-même leur crime et les blesser d'une balle bénite. Malheureusement il existait aussi des gens atteints d'une forme de folie particulière appelée "Lycanthropie" ou "Folie Louvière" : victimes d'hallucinations provoquées en général par la faim, ils se prenaient pour des loups et étaient sujet à des crises de furie dangereuse. Ainsi la réalité et la fiction se combinèrent-elles pour donner naissance à ces légendes.


Comment devient-on loup-garou

Il faut bien discerner ici deux formes de mal, le premier voulu, il s'agit d'un individu malfaisant ou perturbé qui dans sa faiblesse mentale choisit de pactiser avec le diable en lui demandant de faire de sa vie diurne un désert et de sa vie nocturne une sublimation, en le changeant en loup et en l'assoiffant de cruauté et de furie, le rendant chaque jour, tour à tour homme et monstre à la fois. Ensuite le deuxième cas est involontaire, le plus répandu, il s'agit d'un homme blessé par un loup-garou, le sang et la salive de cet être contenant les germes du mal, l'homme infecté ne tarde pas à devenir une créature de la nuit incapable de contrôler ses pulsions, semant la terreur et la mort sur son passage jusqu'à ce que cesse la malédiction.
Les différentes formes d'un loup-garou
Trop de gens pensent qu'il n'existe qu'une forme de loup-garou, en fait c'est une erreur car il existe 5 formes de transformation, elle s'éffectue à chaque nouvelle pleine lune et ce pendant un cycle de trois jours (cycle lunaire), mais tout d'abord il faut bien encore discerner deux catégories de loups-garous, les infectés lucides de leur état ayant pactiser avec le diable et les infectés involontaires ayant survécu à une attaque. Pour les premiers la transformation à quelque chose de jubilatoire, une espèce d'extase où ils peuvent stopper le stade de leur aspect afin d'en tirer certains avantages, de plus ces derniers ne sont pas forcément soumis aux contraintes de la pleine lune, peuvent muter à chaque nuit et garde une partie de leur lucidité sous leur forme bestiale, pour les autres, victimes, la transformation est une étape extrêmement douloureuse où ils perdent totalement leur contrôle et se réveillent la plupart du temps amnésiques de leurs sanglantes nuits, nus au milieu des bois avec juste le goût métallique du sang dans la bouche.
L'Hommidé
Il est juste question de l'homme à l'état normal, mais étant infecté il reste un loup-garou, même le jour, ses signes caractéristiques sont avant tout physique car son mental ignore parfois l'infection, ses sourcils se rejoignent au dessus du nez, ses canines sont plus développées, ses cheveux sont épais et durs au milieu du crâne, son ouïe et son odorat sont très développés et sa présence inquiète la plupart des animaux (chats crachant, chiens aboyant, chevaux effrayés,...).
Le Galbro, l'homme loup
Son aspect physique change à la transformation il s'agit de la première étape de mutation, son poids augmente de 25% et sa taille de 10%, son corps se couvre de poils, ses mains s'allongent et deviennent griffus, ses oreilles se mettent en pointe, ses dents poussent, sa barbe s'allonge et sa musculature devient plus massive (d'où l'augmentation du poids), son ouïe et son odorat son très développés et il peut se faire comprendre d'une voie gutturale mais sa conversation n'excède pas quelques phrases. Cette transformation permet au loup-garou de rester assez discret sur son aspect physique, dans une ruelle sombre on ne peut quasiment pas le discerner d'un individu normal, sous cette forme le loup-garou maîtrise à peu près bien ses réactions et peut choisir ses victimes. (aspect visible dans le film WOLF)
Le Crinos, le loup-garou
La forme la plus connue et la plus bestiale, le poids augmente de 100% et la taille de 25% (ainsi un individu de 1,80 m et de 75 kg deviendra un loup-garou de 2,25 m et de 150 kg), son corps se couvre entièrement de poils et devient très musclé, ses mains et ses pieds s'allongent de 50% et se munissent de longues griffes coupantes, une queue touffue apparaît au dessus des fessiers, sa mâchoire s'allonge et devient un museau, ses dents se transforment en crocs acérés, et ses oreilles deviennent très longues et pointues, sa tête devient celle d'un très gros loup mais sur un corps "d'homme", le dialogue est quasi impossible sauf quelques mots prononcés d'une voie très gutturale (du genre : "toi mourir", "moi tuer",...). Sous cette forme le loup-garou est incontrôlable, sa capacité à tuer est énorme, sa rapidité et sa dextérité sont colossales, il se déplace soit debout soit en courant à quatre pattes et son ouïe et son odorat sont à un très haut niveau de performance, par contre il ne peut pas manipuler d'objets complexe sou se faire admettre dans une meute de loups sauvages pour en devenir le chef. (aspect visible dans le film HURLEMENTS de Joe Dante)
L'Hispo, le quasi-loup
La forme intermédiaire entre le Crinos et Loup, la taille reste celle du Crinos, le poids aussi, mais le loup-garou se déplace à quatre pattes, son aspect rappelle celui d'un loup normal mais qui serait d'une taille bien supérieur à n'importe quel loup du monde, son regard flamboie de cruauté et sa mâchoire est large et pourvue de dents énormes et très acérées. Sous cet aspect le loup-garou gagne en rapidité, en ouïe et en odorat, son appétit de sang est à son maximum, c'est une véritable machine à tuer, mais il lui est incapable d'intégrer une meute de loups et de manipuler quelques objets que ce soit. (aspect visible dans le film Le Loup Garou de Londres de John Landis)
Le Lupus, le loup
La forme finale de la transformation, le poids diminue de 125% et la taille de 25%, l'aspect général est celui du loup commun, le Canis Lupus, il en possède tous les attributs physique notamment ses capacités à entendre et à voir, il peut se fondre dans une meute et en devenir le chef, car malgré tout le loup-garou possède quelques facultés d'adaptation et de raisonnement supérieures à l'animal commun. Sous cette forme le loup-garou est plutôt calme, il choisit en général cet aspect lorsqu'il souhaite être oublié ou resté discret dans sa région, il chassera le gibier avec la meute ou en solitaire mais ne s'accouplera jamais avec une louve commune. (aspect visible dans le film Ladyhawke)
Comment tuer un Loup-garou
D'un point de vue physique, tuer un loup-garou nécessite quelques précautions, la plus connue des méthodes reste la balle en argent (plus efficace qu'une balle bénite) qui doit tout de même toucher un endroit mortel du corps du lycanthrope, faute de quoi ce dernier ne récoltera qu'une grave blessure. Il est important de signaler qu'un loup-garou tué par balle simple sous sa forme humaine peut revenir à la vie quelques heures plus tard et se transformer la nuit suivante.
Il y a aussi deux autres méthodes efficaces, la décapitation et le feu. Décapiter un loup-garou est une méthode plus sûre que la balle en argent. Brûler un lycanthrope est aussi très efficace mais il n'y guère de chance de l'immobiliser sans risquer sa propre vie, il faut donc le piéger ou le brûler de jour sous sa forme la moins dangereuse.
A noter, un loup-garou redevient presque immédiatement humain après sa mort, de même qu'une partie de son corps si elle est sectionnée redevient partie humaine au bout de quelques secondes, comme ce chasseur qui au moyen âge avait réussi à couper la patte d'une louve et après être rentré chez lui, avait retrouvé la main de sa propre femme dans sa gibecière.
Pour l'église, un individu reconnu coupable de lycanthropie devait subir plusieurs supplices avant d'être conduit au bûcher :
Mythe ou réalité
Souvent la réalité rejoint la fiction, il est possible que des années de guerres et de famines aient pu provoquer quelques massacres, à cette époque il n'était pas rare de voir certaines personnes se livrer à des actes de cannibalisme allant même jusqu'à manger leurs propres enfants :
Toutefois on ne peut pas renier leur existence dans les écritures, et si bon nombres de contes, de procès, de rumeurs, etc., mettent en cause les Lycanthropes, il appartient à chacun de faire son propre jugement, il faut juste ne pas ignorer qu'aujourd'hui la science tient pour impossible la lycanthropie sur un aspect physique mais reconnaît son existence dans les troubles psychologiques, toujours est-il qu'on raconte que ceux qui réfutent l'existence du loup-garou en sont quitte pour la peur, il parait même que certains soirs avant de s'endormir, ils entendent de longs hurlements...
Auteur : Mr Belmas
Voici içi un texte basé sur la métamorphose... Dans celui-ci, l'auteur traite des métamorphose normale, cependant, si celle-ci sont toute possible, pourquoi pas la métamorphose du corps humain en loup-garou ?
l'image de ce qu'elle désigne, la notion de métamorphose est insaisissable : permanente et universelle, elle échappe sinon à toute définition – un "changement de forme", selon l'étymologie (du grec méta- : "au milieu", "à la suite de", d'où "changement", et morphê : "la forme") –, du moins à toute circonscription. La graine se change en fleur, l'œuf fécondé en être vivant, le galet en sable, l'enfant en adulte, le jour en nuit, la vie en mort, et ainsi de suite à l'infini.
Ce mouvement généralisé nous est-il devenu aussi familier que nous aimerions le croire ? La pensée rationnelle a-t-elle vaincu nos croyances, chassé nos rêves ou nos cauchemars ancestraux ? Rien n'est moins sûr. Les premiers hommes durent être saisis de vertige et d'effroi face à ce gigantesque kaléidoscope. C'est pourquoi les récits de métamorphoses sont au cœur des cosmogonies sacrées. Mais, si notre civilisation a fait le choix du changement – que nous nommons progrès – et de la raison – que nous nommons réalité –, le thème de la métamorphose a continué d'obséder l'homme. En témoignent non seulement l'art et la littérature, mais aussi la science moderne (qu'elle soit exacte, comme la biologie, ou humaine, comme la psychanalyse), à laquelle on doit, à certains égards, la réactualisation de ce motif.
Un mythe de la création du monde et des hommes
Le mythe de la métamorphose – récit fabuleux mettant généralement aux prises les hommes et les dieux – est d'abord un mythe étiologique (du grec aitia, "cause") : il a pour fonction d'expliquer le monde, de lui donner un sens. Ainsi, à l'origine de telle plante, de telle pierre, de telle île ou de telle rivière, il y aurait la transformation d'une divinité. Rassurante, bienveillante, la métamorphose s'emploie ici à résorber l'étrangeté.
En assignant aux choses une source humaine ou divine, l'homme reconstruit le monde à son image, et, par là même, il se donne la possibilité d'agir sur lui : si les animaux, les plantes, les phénomènes naturels qui me menacent ou dont je dépends sont des hommes ou des dieux transformés, je peux alors m'adresser à eux, par exemple par le truchement du sorcier, du prêtre ou du chaman, afin qu'ils me ménagent leurs faveurs, ou au moins m'épargnent leur fureur. Les mythes de métamorphoses étiologiques privilégient donc des éléments vitaux pour les sociétés dans lesquelles ils s'inscrivent : le feu (chez tous les peuples), la nourriture (la naissance du maïs chez les Américains), la nature (la baleine, l'ours ou le phoque chez les Esquimaux), etc.
Mais, bien entendu, c'est de sa propre origine que l'homme a de tout temps été le plus curieux, le plus inquiet. Innombrables sont donc les mythes qui rapportent la création de l'homme (de tous les hommes ou, plus souvent, du fondateur du peuple, de la race, de la tribu) à une métamorphose. C'est le cas dans la Bible : "Yahvé modela l'homme avec la glaise du sol." (Genèse, I, 7), et, plus tard, "de la côte qu'il avait tirée de l'homme, Yahvé Dieu façonna une femme." (Genèse, II, 21).
Contre le chaos du monde, l'unité du grand Tout
Le mythe de la métamorphose rassure à un autre titre : en rapportant à une origine connue ce monde apparemment incompréhensible, il lui confère également l'unité qui semblait lui faire défaut. Car, si les dieux et les hommes peuvent devenir des animaux, des végétaux, des minéraux, si même, de l'un à l'autre de ces règnes, de l'une à l'autre de ces espèces, les passages sont possibles, c'est bien que l'univers est homogène et cohérent. Ainsi, le mythe de la métamorphose proclame l'unité du grand Tout.
C'est pourquoi on le trouve à l'œuvre aussi bien dans les religions syncrétiques (associant plusieurs types de croyances, du dieu unique aux esprits) comme l'animisme ou le panthéisme – pour lesquelles la nature, divinisée, est peuplée d'âmes, d'esprits – que dans les conceptions matérialistes d'un Lucrèce ou d'un Diderot, selon qui "tous les êtres circulent les uns dans les autres, par conséquent toutes les espèces [... ] tout est en flux perpétuel [... ] tout animal est plus ou moins homme ; tout minéral est plus ou moins plante ; toute plante est plus ou moins animal". (Le Rêve de d'Alembert, 1769). Dans ce monde de correspondances où se réalise la fusion de l'homme et de la nature, divinisée ou pas, la métamorphose n'est nullement un scandale, une anomalie ou un miracle, mais la manifestation même de l'harmonie universelle : c'est un changement témoignant d'un ordre, d'une permanence, d'une continuité dont, à y bien réfléchir, l'évolutionnisme darwinien n'est pas si éloigné.
Se transformer pour échapper éternellement à la mort
Permanence : le mot nous guide vers une autre signification, non moins fondamentale, du mythe de la métamorphose ; non contente de nous apporter le sens et l'unité, celle-ci nous offre de surcroît l'éternité. Dans les récits mythologiques, la transformation se révèle généralement définitive, et celui qui en est le bénéficiaire ou la victime échappe désormais à la fragilité humaine : dans Les Métamorphoses d'Ovide, Daphné, pour échapper à Apollon, se transforme en laurier, arbre à feuilles persistantes ; et la source-Byblis coulera éternellement ("Byblis reste étendue, muette, elle serre avec ses ongles les herbes vertes et arrose le ruisseau d'un torrent de larmes. Les Naïades en formèrent une source qui ne devait jamais tarir ; quelle faveur plus grande pouvaient-elles lui accorder ?"). Au reste, cet échec à la mort est inscrit, au moins potentiellement, dans l'idée même de métamorphose. Changer d'état, n'est-ce pas suspendre, comme par ruse, le cours du temps, à défaut de l'arrêter tout à fait ? En ce sens, toute métamorphose est bien une métempsycose (transmigration de l'âme). Étiologique, syncrétique, le mythe de la métamorphose est donc aussi un mythe palingénésique : un mythe de la résurrection.
Mourir pour mieux renaître dans un autre corps, animal ou humain ; affirmer ainsi, par-delà le caractère éphémère de toute vie individuelle, la continuité de la vie ; franchir la limite qui sépare l'humanité de la divinité, au risque de la démesure : tel est le rêve humain par excellence. Ce pouvoir de vivre plusieurs vies, seuls le détiennent en effet les puissances supérieures et quelques rares élus qui en reçoivent la récompense (ou la punition) des dieux. Ou ceux qui, comme les acteurs, scandaleusement, se l'arrogent eux-mêmes.
Les deux visages de la métamorphose
Dans le monde antique, primitif ou merveilleux, on le voit, la métamorphose est à la fois courante, presque banale, et chargée d'une valeur plutôt positive. Même si elle apparaît souvent comme une arme cruelle, injuste, arbitraire, on n'en admire pas moins, autant qu'on les redoute, ses fascinants prodiges.
Il est d'ailleurs frappant de constater que ceux qui possèdent ce don – dieux, magiciens, etc. – en usent à profusion, avec une sorte de jubilation extrême, une frénésie hors de proportion avec l'enjeu. Ainsi en va-t-il de Zeus-Jupiter dans la mythologie gréco-romaine (taureau, cygne, pluie d'or, mari même !). Ailleurs, on assiste à de véritables séries de métamorphoses, s'enchaînant à un rythme forcené. C'est le cas, par exemple, dans l'"Histoire du deuxième Saalouk" des Mille et Une Nuits, des transformations de Protée dans le chant IV de L'Odyssée d'Homère, de celles de Alberich dans L'Or du Rhin ou encore du combat entre Merlin et Madame Mime dans Merlin l'Enchanteur de Walt Disney !
Il y a pourtant une face plus sombre de la métamorphose. Dans le monothéisme judéo-chrétien, l'ordre réside moins dans l'homogénéité du grand Tout que, d'abord, dans la distinction et la classification. Dans la Genèse, Dieu crée les plantes, les bêtes, et l'homme, "selon leur espèce" (l'expression est souvent répétée dans le Premier Récit de la Création). D'intangibles mais imperméables frontières sont alors tracées, dont le franchissement constitue une faute grave. Dans ce contexte, et sous sa forme désormais la plus courante : celle de l'homme en animal, la métamorphose apparaît doublement coupable. D'abord elle met en cause la séparation des espèces voulue par Dieu, ensuite elle constitue une régression infamante et scandaleuse, l'expression de la bestialité qui persiste en l'homme, prête à resurgir au moment même où il s'affirme hors d'elle et contre elle. En ce sens, elle ne peut être que l'œuvre du démon.
C'est aux xvie et xviie siècles que la lycanthropie connaît son "âge d'or". Dans les campagnes se multiplient les apparitions de loups-garous, hommes métamorphosés en loups qui dévorent les enfants. Accusés de sorcellerie, les coupables sont jugés et généralement brûlés. Ce qui n'empêche pas les démonologues, experts en possession et exorcisme, de se diviser sur la nature de ces phénomènes.
Pour beaucoup d'entre eux, seul Dieu détient le pouvoir de métamorphoser (comme celui de créer), pouvoir dont il n'use pas en principe : ce serait en effet mettre en cause le cloisonnement des espèces. À ce titre, l'épisode biblique du châtiment de Nabuchodonosor est un sujet de controverse pour les théologiens. Si Dieu seul peut se métamorphoser, qu'en est-il alors des loups-garous ? La réponse est que, si la métamorphose est bien l'œuvre de Satan, son pouvoir est déjà dégradé. Il ne peut métamorphoser à proprement parler, mais seulement en donner l'illusion, à la fois à celui qui se prend pour un loup et à celui qui le voit en loup. À titre de contre-exemple, on rapporte l'histoire de cette jeune fille changée en jument qui fut présentée à saint Macaire, lequel la vit, lui, bien en jeune fille !
Du mythe à la vision : la métamorphose comme fantasme
La métamorphose comprise comme irruption de la bestialité qui est en nous ouvre des perspectives totalement nouvelles. Ni charlatans ni illuminés, les démonologues de l'âge classique, psychanalystes avant la lettre, rompent avec la métamorphose comme mythe, au profit de la métamorphose comme fantasme. Autrement dit, ils appliquent à la métamorphose la nouvelle définition du mythe : une chimère, une illusion. Peu importe que Satan soit l'instigateur de cette illusion. Ce qui compte, c'est que, désormais, la métamorphose sera perçue non comme une réalité, mais bien comme une "vision".
Vision extérieure, et pour ainsi dire sociale, d'abord : la métamorphose n'est jamais que la transformation... Du regard de l'autre ! Ainsi, à la fin de Riquet à la houppe (1697) de Charles Perrault, une parole prononcée par la Princesse suffit à transformer Riquet le laid, le difforme, en un merveilleux Prince Charmant. Mais comme le précise facétieusement un peu plus loin l'auteur lui-même : "Quelques-uns assurent que ce ne furent point les charmes de la Fée qui opérèrent, mais que l'amour seul fit cette métamorphose."
Mais, du regard d'autrui qui, dans le merveilleux de l'âge classique, situe la métamorphose sur le plan social (entendu au sens large), on ne tarde pas à passer, avec le fantastique romantique du xviiie et surtout du xixe siècle, au regard sur soi, qui va faire de la métamorphose une véritable expérience intérieure.
L'expression de nos moi multiples, l'incarnation de nos pulsions
De Nerval à Kafka, de Maupassant à Lautréamont, de Gautier à Poe, la métamorphose obsède en effet la littérature fantastique du xixe siècle et au-delà. Mais les dieux sont morts et il n'est même pas certain que Satan ait ici un autre rôle à jouer que celui de "simple" révélateur. Se métamorphoser, ne serait-ce pas en effet, selon la célèbre formule de Nietzsche, "devenir ce que l'on est", pour le meilleur ou pour le pire ? La métamorphose... Relèverait de ce que la psychanalyse nomme "passage à l'acte", autrement dit d'un changement de plan : du mot à la chose, de l'esprit à la matière.
De Nerval à Kafka, de Maupassant à Lautréamont, de Gautier à Poe, la métamorphose obsède en effet la littérature fantastique du xixe siècle et au-delà. Mais les dieux sont morts et il n'est même pas certain que Satan ait ici un autre rôle à jouer que celui de "simple" révélateur. Se métamorphoser, ne serait-ce pas en effet, selon la célèbre formule de Nietzsche, "devenir ce que l'on est", pour le meilleur ou pour le pire ? La métamorphose... Relèverait de ce que la psychanalyse nomme "passage à l'acte", autrement dit d'un changement de plan : du mot à la chose, de l'esprit à la matière.
Ce que la métaphore opère dans le langage (je suis comme un loup : comparaison ; je suis un loup : métaphore), la métamorphose le réaliserait dans la vie concrète : je suis (animal, sauvage, carnassier, etc.) comme un loup (fantasme) ; je suis un loup-garou (métamorphose). Cette confusion fait basculer la métamorphose dans le champ de la pathologie mentale, où le Horla de Maupassant côtoie le Zelig de Woody Allen (voir encadré).
Libération ou aliénation, révolte ou folie, la métamorphose "moderne" apparaît alors comme l'expression immédiate, concrète, physique, matérielle, de nos moi multiples et souvent conflictuels, la manifestation, l'extériorisation, l'incarnation directe et littérale de nos pulsions refoulées. Le cas de Docteur Jekyll et Mister Hyde (ou de leurs doubles parodiques au cinéma : Docteur Jerry et Mister Love) nous en offre une illustration exemplaire.
Dès lors, une interrogation surgit, propre à l'univers fantastique qui, à la différence du merveilleux, se nourrit de doute et d'incertitude : la métamorphose est-elle réelle ou imaginaire ? On l'a vu avec Riquet. On y revient dans la nouvelle de Kafka La Métamorphose (1915) : Grégoire Samsa s'est-il réellement transformé ou fait-il un cauchemar ("Un matin, au sortir d'un rêve agité, Grégoire Samsa s'éveilla transformé dans son lit en une véritable vermine.") ? Ou encore, n'est-il un cancrelat qu'aux yeux des autres ? La réponse, on le sait, ne nous sera jamais donnée.
C'est que le métamorphosé n'apparaît pas comme fondamentalement "autre", qu'il n'a même peut-être jamais été autant lui-même. Tout se passe en définitive comme si la métamorphose était depuis toujours inscrite dans le destin, dans le nom (Daphné transformée en laurier, qui se dit en grec... Daphnê !), dans le caractère ou l'inconscient. Comme si nous nous trouvions moins en présence d'une transformation que d'une révélation. Et si on ne se métamorphosait jamais qu'en soi-même ? Si la métamorphose n'était autre que la réponse, ambiguë, à l'éternelle question de l'identité, telle qu'André Breton la formule au début de Nadja (1928) : "Qui suis-je ? Si par exception je m'en rapportais à un adage : en effet pourquoi tout ne reviendrait-il pas à savoir qui je hante ? Je dois avouer que ce dernier mot m'égare, tendant à établir entre certains êtres des rapports plus singuliers, moins évitables, plus troublants que je ne pensais. Il dit beaucoup plus qu'il ne veut dire, il me fait jouer de mon vivant le rôle d'un fantôme, évidemment il fait allusion à ce qu'il a fallu que je cessasse d'être, pour être qui je suis."
La métamorphose et les sciences
La psychanalyse, on le voit, a contribué à réactualiser le mythe de la métamorphose. Elle l'a transformé en une expérience intérieure, l'extériorisation des pulsions et fantasmes, orientation déjà nettement amorcée tout au long du xixe siècle, bien avant les découvertes de Freud. Mais surtout, elle a donné à cette interprétation à la fois une assise théorique et une caution scientifique.
Quant aux sciences exactes, leur rôle est complexe et peut-être contradictoire, car elles sont à la fois grandes destructrices et grandes pourvoyeuses de mythes. Par leurs explications rationnelles, elles ont banalisé la plupart des métamorphoses naturelles, y compris celles de l'homme, en en dévoilant les causes, le processus et les conséquences. Elles ont également, par leurs expérimentations, donné corps et réalité à d'archaïques fantasmes : pas de changement de sexe sans chirurgie, ni de duplication parfaite sans manipulations génétiques.
Cette vision d'une science tueuse d'imagination est cependant réductrice. N'oublions pas d'abord que, pour les peuples antiques ou primitifs, le mythe ne relève pas de l'imaginaire, mais bien de la réalité la plus concrète. Par ailleurs, au moins par les techniques qu'elles ont suscitées, les sciences ont permis de donner à voir des métamorphoses nullement réelles, contribuant ainsi largement à la régénération du mythe. Les extraordinaires transformations dans Terminator 2, par exemple, s'inscrivent dans une tradition qui remonte, au moins, aux machines rudimentaires du théâtre baroque. Enfin, découvrant des contrées inconnues, elles ont ouvert des voies insoupçonnées : la robotique (2001 : l'Odyssée de l'espace de Arthur C. Clarke et le thème inépuisable de l'homme-machine), la génétique (La Ruche d'Hellstrom de Frank Herbert et les mutations génétiques), l'informatique même (le monde virtuel de Matrix), disciplines ou domaines naturellement ignorés des Anciens, ont ainsi, dans la science-fiction littéraire et cinématographique, permis au mythe de la métamorphose de se prolonger.
L'art, le grand métamorphoseur
Mais, dans la science-fiction, la fiction garde la prééminence : la science ne saurait produire des mythes sans son interprétation par l'art. Non seulement les métamorphoses nous environnent, mais nous sommes nous-mêmes, de l'œuf fécondé à la décomposition du cadavre, les objets d'incessantes métamorphoses. Si celles-ci sont parfois source de plaisir ou de bonheur, la plupart du temps nous nous efforçons de nous adapter à ces formes nouvelles qui ne manquent pas, chaque fois, de nous surprendre en nous laissant maladroits et sans réaction. Dans cette quête permanente de nous-mêmes, ces métamorphoses obligées et qui nous dépassent nous apparaissent, le plus souvent, comme le rappel lancinant de notre fragile humanité, de notre hésitante identité.
À l'inverse, les métamorphoses que l'artiste met en œuvre sont, elles, volontaires, maîtrisées. Elles constituent plus qu'un thème, plus qu'un mythe même. Non seulement il y a des métamorphoses dans l'art, mais l'art n'est fait que de métamorphoses, l'art est LA métamorphose, cette seconde création, ce rêve prométhéen, démiurgique, de tout homme : recréer le monde, se rendre maître du branle universel, se faire, à son tour, le grand Métamorphoseur. Comme l'écrit Henri Michaux (1899-1984) dans son livre au titre significatif, Passages (1963) : "Faire éclater la création. Voilà enfin une idée pour plaire à l'homme : notre réplique à la Genèse. Enfin une idée diabolique."
(http://www.cndp.fr/revuetdc/847-65926.htm)
Et maintenant, d'autre légendes, bien sur, sur les loups-garous.


Li Cao

La légende de Li Cao : cet homme était le roi d'Arcadie qui organisa un jour un banquet. Parmi ces invités se cachait Zeus. Il décida alors de le démasquer en tuant son fils le plus jeune et de préparer un repas avec sa chair car seul un Dieu est capable de reconnaître le goût de la chair humaine. Li Cao pouvait alors, selon son plan, reconnaître Zeus. Tous mangèrent le fils sauf, Zeus, qui, furieux de ce meurtre injustifié, transforma le roi en loup.
3) Le lac
Selon Pline le Jeune, la métamorphose s'opérait quand un homme ayant du sang sur les mains traversait à la nage les eaux d'un lac : il était devenu un loup. Dès lors, il était condamné à errer dans la campagne, avec d'autres loups-garous, pour une période de neuf ans. Si, pendant tout ce temps, il s'était abstenu de manger de la chair humaine, il lui était permis de retrouver sa forme humaine.
4) Rollet
Des paysans découvrirent le corps ensanglanté d'un jeune garçon de quinze ans. Deux loups, s'enfuirent dans les taillis quand les hommes s'approchèrent. En poursuivant les bêtes, ils tombèrent sur un homme à demi nu L'homme s'appelait Jacques Rollet. C'était un simple d'esprit un peu cannibale : il était en train de déchiqueter le corps du jeune garçon. Il est certain que Rollet se prenait pour un loup et que, sous l'emprise de la folie, il avait tué et dévoré plusieurs personnes. Il fut condamné à mort, mais finalement, on l'enferma d'en un asile d'aliénés.
5) La femme loup
Boguet, raconte que,, un chasseur fut un jour attaqué par un loup énorme, auquel, en se défendant, il coupa les patte droite. L'animal ainsi mutilé s'enfuit en boitant sur trois pattes, et le chasseur se rendit dans un château voisin pour demander l'hospitalité au gentilhomme qui l'habitait.
Pour répondre à cette question, il voulut tirer de sa gibecière la patte qu'il venait de couper au loup qui l'avait attaqué, mais quelle ne fut pas sa surprise, en trouvant au lieu d'une patte, une main et à l'un des doigts un anneau que le gentilhomme reconnût pour être celui de sa femme.
Il se rendit immédiatement auprès d'elle, et la trouva blessée et cachant son avant bras droit. Ce bras n'avait plus de main, on y rajusta celle que le chasseur avait rapportée, et force fut à cette malheureuse d'avouer que c'était bien elle qui sous la forme d'un loup avait attaquée le chasseur. Le gentilhomme la livra à la justice.
6) Le fiancé
Jeunes et vieux, rassemblés sur la grand-place, fêtent la fin des moissons La récolte a été bonne. Soudain, un hurlement terrifiant, retentit dans la vallée. Tous se précipitent, cherchant d'où peut provenir ce cri terrible. Ils voient alors un loup gigantesque emporter l'une des filles du village, dont on vient de célébrer les fiançailles. Le fiancé avait disparu.
Les plus courageux parmi les paysans se lancent à la poursuite du loup et tente de lui faire lâcher prise. Mais le monstre, dépose son fardeau humain et leur fait face Quelques jeunes gens courent au village chercher des fusils et des haches. Ceux qui restaient devant lui étaient effrayés il se saisit de sa proie et s'enfonce dans la forêt proche.
Plus tard c'est encore la fête de la moisson. Un vieillard s'approche des convives, qui l'invitent à se joindre à eux et à participer aux réjouissances. Mais le vieil homme préfère s'asseoir à l'écart. C'est alors qu'un paysan âgé s'approche de lui et l'examine avec attention. Il lui demande d'une voix étranglée par l'émotion : " Est-ce toi, Jean ? "
Le vieil homme acquiesce en silence. Tous reconnaissent alors en lui le frère aîné du vieux villageois et le fiancé disparu depuis tant d'années.
Il fut changé en loup par une sorcière et, il emporta sa fiancée dans la forêt, au cours d'une autre fête de la moisson. Là, il vécut avec elle pendant près d'une année, puis elle mourut. "Je suis devenu fou de douleur. J'ai attaqué quiconque, homme, femme, enfant ou animal, se trouvait sur mon chemin. Je redeviendrai un loup. Après avoir vu mon village".
La femme loup-garou
Si vous vous rendez à Léogâne un jour et que vos pas vous conduisent derrière Baron au cimetière de la ville ; tout juste sur la gauche vous verrez un tombeau étrangement fleuri. Tapissé d'hibiscus aujourd'hui, il peut être le lendemain couvert de roses ou d'orchidées. Toutes les nuits, le lieu change de parure, tous les jours d'autres fleurs viennent cacher l'épitaphe incrustée dans le ciment.

Krik... Il était une fois une vieille femme qui vivait seule à Léogâne. On ne lui connaissait pas de parents ni d'amis. Selon la période et son humeur cependant, elle faisait venir deux ou trois servantes pour le nettoyage de sa maison. Mais toutes rapportaient que Yaya leur interdisait l'accès à une pièce et cela n'a pas manqué évidemment de nourrir la rumeur de femme loup-garou qui courait sur le compte de la vieille femme. Sa maison quoique mal entretenue conservait une certaine fraîcheur. Les poteaux étaient reliés vers le haut par des dentelles de bois finement ciselées et une petite balustrade en bois faisait le pourtour du perron. Et chaque après-midi, on pouvait la voir dans sa dodine se balançant pendant des heures. Toujours, elle était vêtue d'une robe grise et du jour de l'an à la Saint-Sylvestre un châle presqu'en guenille était jeté sur ses épaules, un châle dont les deux pans balayaient le sol. Elle l'avait elle-même réalisé vers la vingtaine sous la bienveillance d'une religieuse bretonne missionnaire en Haïti qui lui avait appris l'art du tricot.

Et tandis qu'elle se balançait, lui arrivaient des quolibets : "Yaya loup-garou, Yaya loup-garou". Son visage était resté étonnamment impassible. Non pas que cela ne la toucha pas, mais avec le temps, elle avait fini par se faire une carapace et ces cris de loup-garou, loup-garou lui étaient devenus somme toute habituels. On lui attribuait la responsabilité de tous les décès d'enfant. Un petit garçon du quartier était mort de dysenterie d'après les médecins et comme les autres voisins elle avait souhaité présenter ses sympathies aux parents de l'enfant, elle fut chassée à coups de pieds. Et, le soir même, une pluie de pierres s'abattit sur le toit de sa maison. Dans un premier temps tremblante dans son lit elle priait Dieu d'accepter son âme au paradis car elle avait compris que Léogâne était déchaîné contre elle et qu'avant le jour elle serait morte lapidée. Mais les coups s'étaient amoindris un peu plus tard jusqu'au moment où elle fut gagnée par un sommeil profond et bienfaiteur. Le temps passa, et elle reprit l'habitude de dodiner sur son perron tandis que du toit de la maison partaient en flopée des chauves-souris qui avaient établi leur nid dans son grenier. Ces mammifères volants, disait-on à Léogâne, étaient les âmes des nouveau-nés qu'elle avait mangés et qu'elle permettait l'après-midi d'aller se balader un peu.

Mais à Léogâne vivait une femme mère de quatre enfants, quatre petits garçons. Ti Louce rêvait jour et nuit d'avoir une fille. De pèlerinage en pèlerinage elle avait fini par être enceinte et était persuadée que le petit être qui déjà battait en elle était une fille. Un samedi que Ti Louce était revenue de ses courses chargées de provisions elle croisa sur son chemin... Yaya, la femme loup-garou. "Ciel miséricorde", dit Ti Louce en elle-même. Et la vieille en ces termes s'adressa à la jeune femme : "Qu'ils sont beaux tes piments Ti Louce pourrais-tu m'en donner un ? " Par générosité ou par peur Ti Louce tendit la main et la vieille dame se servit.

Une fois à la maison cependant la jeune femme sentit un liquide chaud couler du long de sa cuisse droite. C'était fait. Et tout Léogâne a su que Yaya a encore mangé une enfant. Deux ans, trois ans, six ans passèrent sans que Ti Louce en dépit de toutes tentatives ait pu à nouveau être enceinte. Les plus grands obstétriciens haïtiens l'avaient pourtant soignée.

Et puis vint cette année où on annonça un cyclone nommé Inès. Une tempête d'une violence sans pareille. Et comme cela arrive souvent, l'inondation charrie des objets de valeur qu'une fois le calme rétabli chacun se dépêche de récupérer en fouillant dans le sable. Yaya s'affairait avec insistance à l'aide d'une pelle à déterrer un sac de pièces de monnaie quand il y eut un regain subit du vent. Une pièce de tôle arrachée avec force d'une toiture atterrit tout droit sur la vieille femme qui tomba raide et partit au pays-sans-chapeau.

Neuf mois après la mort de Yaya, Ti Louce accoucha d'une petite fille que pendant six ans elle n'a pas pu avoir.

Personne n'assista aux obsèques de Yaya, à part les croque-morts et Lifête, une folle de la ville. Mais jamais dépouilles n'ont été aussi légères. Et les croque-morts qui, suivant les difficultés qu'ils ont à mettre en terre un cercueil, savent si l'âme est bonne ou mauvaise, ont annoncé à qui voulait l'entendre que Yaya était une sainte. Son tombeau n'avait pas besoin de main humaine, en effet, pour être garni puisque le lendemain un monticule de fleurs curieusement vivaces recouvrit la tombe. Les lépreux y viennent demander grâce et s'en vont guéris. La fille de Ti Louce atteinte d'une grave maladie déclarée incurable recouvra la santé après que sa mère l'ait emmenée sur la tombe de la vieille dame. Toute la ville défile désormais avec respect devant le tapis de fleurs pour demander bénédiction. Léogâne qui avait rendu la vie difficile à Yaya s'est réconciliée avec elle dans la mort. Elle est devenue la première protectrice de la ville se rangeant à côté de la reine Anacaona. Hier encore ennemie publique redoutable, aujourd'hui convoitée par ses propres détracteurs.
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Re: Loups garous
Posté par mily29 le 08/11/2008 16:21:40
Ou j'ai pu trouver toutes ces informations ? En recherchant dans des livres a la bibliotheque de mon école, et en passant plusieurs heures sur internet a rechercher le vrai du faux parmis toutes les informations que j'avais, et Wikipédia a beaucoup aidé !
Pour la bête du gévaudan, j'ai été chanceuse. Je suis tombée sur le site d'un fan de cette histoire !

Merci pour tes commentaires, sa fait plaisir !
Re: Loups garous
Posté par delfsan le 08/11/2008 09:24:15
captivant... je suis fascinée par les loups garous (ça a aidé). et comme kinder-rock, j'ai trouvé ton article super complet et très documenté. où as-tu trouvé toutes les infos sur la bête du gévaudan par exemple, et les autres ?
passionnant, vraiment.
Re: Loups garous
Posté par mily29 le 07/10/2008 00:39:22
Humme. j'ai du me tromper durant la rédaction de mon article.. ou je nai pas fait attention a mes synonime.. lol. Désolé. Et merci !
Re: Loups garous
Posté par kinder-r0ck le 06/10/2008 12:22:11
comment un loup garou peut décapiter une personne ? C'est assez "barbare" comme bête, le terme "decapiter" designe quelque chose de net, pas d'arracher ^^ enfin je crois... très complet l'article ! je ne savais pas qu'il existait autant de minutes de procès en France a propos de ce mythe... !
Re: Loups garous
Posté par mily29 le 13/09/2008 18:28:31
tu as raison.. Je suis contente que mon article t'ai plut !
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L'auteur : Mily Wolve's
30 ans, St fabien de panet (Canada).
Publié le 12 septembre 2008
Modifié le 30 juillet 2008
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