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Manifeste pour le peer-to-peer

Depuis le temps que j'utilise le peer-to-peer et que j'en entends parler (surtout en mal), l'envie de justifier pleinement son emploi pour les plus nobles raisons me démangeait. C'est désormais chose faite avec ce manifeste, qui établit clairement ma pensée sur ce mode d'échange révolutionnaire qui constitue l'avenir de la culture.


J'occupe 90% de la bande passante mondiale et mon trafic va croissant. Napster fut mon premier représentant à succés et quand on le fit tomber, un pléthore d'autres prirent sa succession : FastTrack, eDonkey2000, BitTorrent et des dizaines d'autres réseaux que de multiples logiciels peuvent exploiter.
Des plus en plus d'utilisateurs m'utilisent chaque jour, on les dénombre par millions et ce chiffre ne fait qu'augmenter. Tous sont reliés entres eux par des milliers de kilomètres de câbles que vomissent divers terminaux renseignés par des paquets d'ondes électromagnétiques balancées par des dizaines de satellites.
Tu l'auras compris, je suis gigantesque, je suis mondialisé, je n'ai pas de frontière, je suis international. En plus d'être le meilleur système d'échange de fichiers, mon principal interêt est que je mets en commun l'information et que chacun peut y accéder équitablement. Un ordinateur et une connexion Internet suffisent. De ce principe d'une simplicité révolutionnaire, j'ai pu m'étendre jusqu'à avoir le statut que j'ai aujourd'hui ; incontournable. En effet : dans ce monde d'échange numérisé, j'ai aspiré toute l'information qui peut se transformer en langage binaire, soit à peu près tout. Je suis la plus grande médiathèque du monde : j'englobe tous les CD anciens et récents, j'engloutis les films à peine sorti au cinéma et en DVD, je possède des séries entières et j'ai des tonnes de sous-titres, j'ai tous les jeux vidéos possibles, j'ai même des livres et des BD sur mon réseau. J'ai absolument tout, je suis le numérique, tout ce qui est nouveau et tout ce qui est vieux je l'obtiens. J'ai réalisé le rêve de n'importe quelle grande surface. Mon mode de stockage est exempt de tout archaïsme : on se plaint souvent de ce monde bassement matériel, mais pour moi toute existence physique est abolie. Tout ce que je possède est dématérialisé, ce ne sont que des creux et des bosses microscopiques gravé dans les sillons de millions de disques durs, j'ai enlevé tout superflu à la création. Fini les boîtiers, fini les disques, je n'ai gardé que l'essentiel : l'art, dépourvu de ses artifices commerciaux. De même, ma présence est toute relative, on dit que je suis un "réseau" donc je n'ai pas d'existence propre, je n'existe qu'à travers les millions d'internautes qui s'expulsent des milliards d'octets à travers les ports. Il y a bien quelques serveurs pour relayer l'information mais je suis ici uniquement parce que j'ai été crée à l'initiative des utilisateurs, et c'est encore une fois grâce à eux que je m'étends et que j'englobe encore plus d'objets culturels au cours du temps. Je reflète les besoins de l'utilisateur, je m'adapte à lui, je suis une entité qui semble vivre d'elle-même mais qui dépend de chacun. Une synthèse où le groupe est aussi important que l'individu. Pas de hiérarchie, tout le monde peut y participer, connecte-toi, le principe est ridiculement simple : une personne envoie et l'autre réceptionne.


Peer-to-peer

C'est un beau bébé, mais qui est le père ? C'est toi, l'utilisateur.
Tu corresponds à un numéro, ton seul identifiant véritable sur la gigantesque toile, ton IP, et ce numéro tout con (comme tous les numéros) va te permettre de te relier avec quelqu'un à l'autre bout de la planète, sans intermédiaire, la liaison instantanée entres continents, et grâce à ton super logiciel, tu va pouvoir déverser dans tes ports tout ce que tu veux à ce copain improvisé. Mais quels sont tes motivations au juste ?

Et bien, au départ, je connaissais peu ce moyen d'échange, je cherchais juste à écouter vite fait une chanson qui venait de paraître sans vouloir attendre qu'elle passe à la radio, de fil en aiguille j'ai fait de recherche, j'ai téléchargé un logiciel quelconque pour obtenir ce que je cherchais et je l'ai eu sans difficulté. C'est ainsi que tout a commencé, j'ai rapidement étendu mes téléchargements à tous les autres objets culturels. Le p2p est devenu incontournable pour moi, pourquoi ? Simplement parce que tout est disponible en abondance, directement chez toi. Pas besoin de te déplacer, pas d'agression visuelle, pas de pub, pas de pénibles excursions dans des bordels culturels, pas de limites dans le choix, et surtout pas besoin de payer. Certains adversaires du p2p disent "Vous vous imaginez rentrer dans un magasin, prendre quelque chose et repartir sans payer, et bien ça c'est le téléchargement", c'est bidon, le p2p n'est aucunement cela. Tout d'abord, il n'est pas inclus dans la monde physique où règne les règles consommatrices qui disent que le vol matériel est un délit, le téléchargement n'est pas matériel, donc si on l'assimile à du vol, alors dans ce cas tout le monde sur les réseaux vole de façon décomplexé, et si le vol ne s'accompagne pas d'un sentiment de culpabilité et de transgression chez les personnes l'effectuant, est-ce toujours du vol ?

Avec le p2p, il n'y a plus d'effort à fournir pour obtenir ce que l'on veut, pas de déplacement fastidieux dans les rayons, pas de files d'attentes à endurer et surtout pas de torture psychologique quand on débourse son pognon, à se demander si on a bien fait d'acheter ça, si on aurait pu acheter quelque chose de mieux, le p2p rend nos jugements objectifs sur les oeuvres que l'on côtoie : lorsqu'on achète une oeuvre, on a plus d'espérance sur sa qualité intrisèque, il arrive qu'on se "force" à l'aimer pour ne pas être déçu de son investissement alors que lorsqu'on acquiert gratuitement, on part sans a priori, notre jugement est ainsi le plus objectif possible.
La possibilité de TOUT avoir sans exception nous incite à abuser des bonnes choses, à expérimenter tout ce qui était susceptible de nous décevoir auparavant (des a priori la plupart du temps), la masse d'oeuvre disponible permet de nous constituer un capital culturel bien plus important que si on se limite aux achats sporadiques. Il n'y a plus de choix restrictifs à faire, plus rien ne nous empêche de nous diversifier à foison. Grâce au p2p, je suis devenu éclectique, je m'ouvre un peu plus chaque jour à chaque pan de la création. Je n'hésite pas à le dire : le p2p a changé ma vie intellectuelle, dorénavant je vais en touriste dans les magasins uniquement pour voir ce que je pourrais bien télécharger en rentrant. Prendre un DVD et sortir les biftons est un geste lointain, ces gens aux caisses me sont étrangers, ils sont comme des reliques d'un temps révolu, refusant de voir l'avenir, mais je me dis que soit bientôt ils auront une espèce de révélation, soit ils resteront éternellement ainsi, aveugles.

La société de consommation culturelle est censée se baser uniquement sur les besoins consommateur, elle a échoué, car le téléchargement répond mieux à ses attentes : abondance, diversité, disponibilité, qualité (il suffit d'un peu de pratique pour ne plus se faire entuber) et prix défiant toute concurrence ! Avec le p2p, la société de consommation culturelle a atteint sa perfection avant l'heure en cessant d'exister, toutes ses contraintes se sont effacés, le p2p a signé l'arrêt de mort de la consommation culturelle "classique". Maintenant, de plus en plus de monde va savoir qu'il existe une alternative gratuite au tout-commercial. Illégal ? Mais le nombre renverse l'illégalité, les crimes et les délits sont illégaux car ils sont assez rare, et correspondent à un manquement à la morale dominante reprise dans les institutions. Mais quand cette morale change et que de plus en plus de personne ne trouve plus "mal" quelque chose, les institutions ne peuvent plus rien faire et sont forcées de s'adapter.
Malheureusement, en ce moment ces institutions réagissent mal, dans un élan réactionnaire elles choisissent la réaction brutale et conservatrice : le flicage intensif. La loi DADVSI actuellement en négociation à l'assemblée est une calamité répressive fortement technophobe, qui se pare d'articles interdisant tout ce qui bouge, mettant fin à la copie privée telle que nous la connaissons, menaçant le logiciel libre,. Elle nous prive d'une inter-opérabilité déjà pas très folichonne. Si on étudie ce projet de loi, on retient une vision de la culture qui fait peur : ce serait celle où le sujet consommateur achètent les choses uniquement pour soi et les consomme dans son coin, celle où on ne doit pas protester si on n'a pas les bons logiciels imposés par les marques pour les visionner, celle où on doit fermer sa gueule si on ne peut pas les lire sur toutes les plates formes, bref, c'est l'antinomique "industrie de la culture" qui est à son paroxysme, et quand Donnedieu de Vabre prétend qu'il n'est pas le "ministre des majors" comme le dénonce ses adversaires, on le croit difficilement tant ses dernières frasques législatives lient intimement argent et culture.

"J'ai en face de moi un ennemi redoutable : le rêve de la gratuité" nous a sorti le sinistre.
T'as rien pigé, ce n'est plus un rêve, c'est actuel. Ce n'est pas un ennemi, c'est un rêve magnifique, c'est aussi un rêve perdu car il paraît trop inconcevable dans notre monde actuel. Grâce au peer-to-peer, un petit bout de ce rêve est devenu réalité, une utopie qui date de Platon prend forme dans le réel, c'est assez unique de voir débarquer un mode de vie parallèle basé sur l'échange désintéressé qui permet d'enrichir intellectuellement ses utilisateurs, qui mets les différentes classes sociales sur un pied d'égalité, toutes les personnes possédant un ordi et Internet peuvent accéder équitablement à la culture, cette masse qui du même coup orchestre plus ou moins cosnciemment un "fuck" retentissant aux détenteurs économiques de la culture, les mettant face à leur échec accompli. Ceux-ci, énervés parce qu'ils ont foiré ce coup là alors qu'ils ont toujours été triomphants avec leur pub et leur coup médiatique, réagissent stupidement en multipliant les messages où ils mettent les artistes en avant, des Cosette dépouillées, seulement on a du mal à plaindre les artistes en questions, sauf peut-être sur la qualité de leurs oeuvres, j'ai du mal à les voir autrement que des êtres aliénés qui ont totalement assimilé les concept de rentabilité et de compétitivité du capitalisme, ce qui me semble profondément incompatible avec le sentiment artistique, c'est une conception très personnelle qui me pousse à dire que culture et argent ne font pas bon ménage.

Les majors peuvent continuer à répandre leurs petits fakes-mp3 insignifiants, vendre leurs .wma DRM illisible sur des sites aux choix limités, plaider leur cause sur les plateaux d'émissions de variétoche inchangée depuis quinze ans, diffuser leur discours moralisateur, culpabilisateur et menaçant qui ne marchera que sur quelques naïfs isolés, je continuerai à télécharger sans que ma morale n'en souffre, le p2p apporte la gratuité, la culture, la diversité, l'éclectisme, l'ouverture, et vous voulez que j'arrête tout ? Que je consomme comme avant alors que je touche du doigt ce qu'est l'avenir ? Jamais, vous m'entendez, jamais, quoique vous fassiez pour m'en empêcher, je continuerai de télécharger car c'est ainsi que je vois le futur. Je suis quelqu'un de banal mais j'ai refusé de consommer normalement, ceci est mon manifeste.


Retrouvez d'autres articles et créations sur Splaouch, le site qui fait un flop.


PS : Dans la législation actuelle, télécharger abondamment ne me pose aucun problème et les sanctions ne me font pas peur, néanmoins avec la projet de loi DADVSI, je me sens menacé, c'est pourquoi il est nécessaire de réagir, alors réagissons !Signez la pétition anti-DADVSI, et militez en faveur de l'amendement pour la licence globale, une solution encore à préciser, mais c'est la plus plausible pour qu'on nous foute la paix.
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Re: Manifeste pour le peer-to-peer
Posté par mikou27 le 16/03/2006 12:05:15
Encore une fois vive les licences libres...(voir mon com au dessus...), a mort la SACEM, a mort les industries incapables de s'adapter, assoifées de pognon qui exploitent les auteurs.
Re: Manifeste pour le peer-to-peer
Posté par norbert vincent le 16/03/2006 00:35:53
Sur un point ( au moins ), tu as raison : le "pire-de-pire" ratatine toutes les magouilles traficotardes de tous ces minus, pardon ministres au service des gros richards imposteurs.

" ... mais, avec les tyrans, pas de quartier !... "
Continue-le-combat !...
Re: Manifeste pour le peer-to-peer
Posté par hydette le 15/03/2006 19:36:39
je suis d'accord que pour certains groupes (surtout les nouveaux groupes), le P2P c'est pas génial car ils se font pas d'argent alors qu'ils en ont besoin ! mais pour les artistes mutimillionaires, un cd de plus ou de moins, ca leur fait pas grand chose... Et puis le p2p est souvent d'un grand secours : il y a certains artistes qui ne sont pas en vente dans tous les pays, ou alors il faut les importer et ca coute très cher... je pense par exemple aux groupes japonais, qu'il est casiment impossible de trouver en france ! et comment fait on alors sans le p2p pour les écouter ? voilà c'était juste pour vous faire réfléchir sur ce point très important de mon point de vue ;)
Re: Manifeste pour le peer-to-peer
Posté par gritch le 15/03/2006 15:26:31
Pour moi la question du DL , en effet le principe d’échange en P2P je le pratique depuis mes 10 ans en échangeant mes cassettes audio et en les dupliquants, ensuite en copiant les cd ou en les copiants sur un ordi et les mettres à dispo pour les potes (et les potes en mette à dispo pour moi) et c'est pareil pour les BD, les books etc ... Seul le support à changer ... par contre je ne me fais plus endormir mes skeuds donc ca c’est tout bon et je ne les casse plus car une fois encoder hop au placard à l’abris des rayures.
Le P2P permet de retrouver des albums ou des lives (pareil pour les vieux films qui ne passent pas à la TV ou en location) qui ne sont plus éditer, très rares ou pas distribué en Fance (et donc excessivement cher genre un live d’Hendrix qui n’existe qu’en quelques exemplaires introuvables en vinyl). Mais ce que les gens DL reste en grande majorité du “mainstream”, c’est à dire les ”artistes” qui vendent deja le plus et donc ca se recent fatalement sur leur vente. Mais le P2P a des revers que peu de gens exprime car le sujet tourne exclusivement sur les sous.

Si des études montrent que les plus gros downloader sont aussi ceux qui écoute et achète le plus de musique, j’en connais pas mal qui DL dans le seul et unique but de pouvoir dire “ah ouai !! cet album je le possède” mais les écoutent ils vraiment ... mon expérience montre que non , ce qui relève d’un consumerisme navrant et dans la plus pure ligne de notre époque ! Cette idée de vouloir tout avoir et de tout connaitre, mais en surface ... désolant !!
De plus telecharger par Giga octet tente les gens à toujours plus de DL avant mm d’avoir eu le temps de bien assimiler le reste des musiques deja acquises. L’écoute en “random” qui devient majoritaire si elle a ses bons coté ne permet pas non plus de bien se penetrer d’un album, surtout quand celui ci est travailler pour que telle musique se fondent avec celle d’après (donc beaucoup d’excellent albums rock 60’s et 70’s qui tentait de se rapprocher de l’opera dans leur conception, Pink floyd, ou Zappa par exemple)
De plus la disparition, annoncée dans l’article, des supports (booklets) serait une perte car certain groupe soigne aussi cet aspect et crée un interface/connexion avec d’autres arts et cultures. rappellons que des pochettes comme celles des Who,des beatles ou des Stones sont desormais considérer comme des oeuvres d’art moderne et sont presentées dans les expo pop-art. Gorillaz serait ils aussi interessant sans leur demarche visuelle et graphique ? Et comment faire la différence entre les groupes sans promo, sans presentations, personnellement j’aime m’investir dans ce que je veux decouvrir mais je ne me sens pas l’âme d’écouter tous les groupes au pif pour voir ce qu’il y a de bien ... alors que quand on voit un digipack autoproduit on peut deja se dire que ces petits gars se sont investit dans un projet aboutit et qui leur tient à coeur. (Parceque, il faut l’avouer, y a beaucoup de grosses daubes faite maison sur les forum de zic depuis l’arriver massive du numerique facilitant les méthodes d’enregistrement)

Pour les films, je trouve ca dommage de se matter un pauv divX filmer en salle juste histoire de dire “Ahah le nouveau film moi je l’ai vu il y a 6 mois”. C’est bien mais est ce vraiment le film ou un pale ersatz avec une mauvaise balance couleur ne rendant pas grâce au directeur photo du film ayant fournit 1 an de travail acharné pour rendre un grain, une thematique, une ambiance bref l’atmosphère du film. Je ne m’en cache pas j’en regarde aussi mais parfois je suis debecter par la qualité, par exemple regarder “la cité de dieu” avec une image désaturer alors que le film repose le rendu saturer des couleurs, ca me rend fou (encore pire que les coupures pub ou que d’etre dans une salle rempli de cons bouffant des chips et commentant tout ce qui se passe à l’écran( parcequ’à eux je peux toujours leur coller la pression et leur dire de se taire !!).

Pareil pour les BD (mais en tant que graphiste, dessinateur et passionner je suis peut etre pas objectif ...). En effet la mise en couleur d’une BD qui se fait rarement en moin de 5 à 6 mois et qui est le fruit d’une collaboration avec l’imprimeur se voit altérer par la qualité de l’écran, son calibrage (rare sont les gens qui font l’etalonnement de leur ecran avec efficacité) et du 72 dpi (rendu du nombre de point couleur par centimetre) gache souvent le travail d’encrage, de trait et les coups de pinceaux deviennent invisibles. Ca va quand on lit “Boule et Bill” mais pour un “Blacksad” acquarellé avec style et aux belles ambiances lumineuses moi je dis “gachis” !!! (Pour les bouquins je ne me pose pas la question un “poche” coute un paquet de cigarette et je lis dans le train ou en insomnie (donc souvent ... arf) et je ne me vois pas allumer mon ordi à 4h00 du mat et me casser le dos et les yeux dessus (meme si ca donne sommeil plus vite) et encore moins me taper des milliers de feuilles à imprimés et à agrapher en bordel.

L’autre truc c’est que j’entend beucoup de gens se plaindre des rapports humains toujours plus froid et distant, mais ces mm personnes font tout pour rester chez eux (sorry aux geeks). Plus de ciné, peu ou pas de concert (moi j’y vais souvent et je croisse toujours les memes trognes qui se bougent le cul. Trop occuper à telecharger le dernier opus du nouveau groupes sensation du rock anglais (replique ad nauseam des Beatles) aux musiques tellement original et innnovantes que tout le monde les auras oublier dans 3 mois, ou à DL le nouveau film du “genial et hilarant” Michael Youn (on a une curieuse vision du genie de nos jours et je ne suis pas forcement pour la culture pour tous et part tous qui n’aboutit plus qu’a du perissable et jetable. Parfois s’investir, rechercher activement (cratedigger comme dise les DJ) la galette qui vous fera tripper s’avere souvent interessant car en cherchant une chose, en regardant la discographie d’un artiste (ou celle de ses producteur) on trouve parfois des perles auquels on ne s’attend pas. (alors que quand on cherche en P2P, la seul surprise sur laquelle on tombe c’est que le film recherché camoufle un film de cul)

Allons messieurs, dames bougez vous !! Sorter aux ciné et buver une mousse en discutant du film ensuite. Allez aux concerts (le seul moyen de vraiment gagnez sa vie pour un musicien) et profitez pour voir ce que donne les “petits” groupes en premières parties, parfois on se prend des claques ou mieux organiser des concerts dans vos villes.

bye !!
Les licences libres : la fin de la sacem
Posté par mikou27 le 15/03/2006 08:58:39
Je n'ai qu'une chose à dire : L'avenir est dans la musique libre. http://www.musique-libre.org/. Les nouveaux auteurs doivent se metre sous licences libres et arreter de croire que la SACEM est leur seule porte... La SACEM n'est q'une machine a fric qui s'acapare d'un pourcentage plus qu'honteux de l'argent de l'auteur et tout ça pour quoi? Pour gérer ses droits...Pardon lui voler ses droits, quand un artiste est SACEM seule la SACEM a le pouvoir de décider ce que deviennent les créations, l'utilisation commerciale, etc... Un artiste est largement capable de gérer ça lui même. Je connais que trés peu d'artistes qui sont contre le P2P, le seul qui rale dans l'histoire c'est la SACEM et la maison de disque. La vente de disque ne raporte rien aux auteurs, des clous... En conclusion, un artiste sous license libre, qui laisse diffuser sa musique gratuitement, est plus connu, gagne plus d'argent (car il peut exiger qu'on lui paye la taxe sacem lors de concerts, etc), il gére lui même les utilisations commerciales (cd, passage a la radio, télé...), et rien ne l'empeche de vendre lui aussi des cde, qui au final se venderont autant que de "vrais cd" sauf qu'il en touchera plus d'argent

PS: L'industrie dudisqaue ne s'est jamais aussi bien portée, jamais autant de disques ont été vendu, allors qu'ils arrétent leur caprice. De plus si moi personnellement je ne téléchargait pas, je n'achèterais pas les cd.... De plus à l'époque des cassettes audio il était aussi facile de pirater, beaucoup de chaines HI-Fi étaient équipées de "double cassettes" qui permétaient la copie, et tout le monde se passait sa zik....


VIVE LA MUSIQUE LIBRE

Modifié le 15/03/2006 09:01:35
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L'auteur : Raz ...
35 ans, Poitiers (France).
Publié le 12 mars 2006
Modifié le 19 février 2006
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