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Mémoires d'un misanthrope

Voilà quatre jours que je suis cloitré dans cette chambre exiguë qui commence dangereusement à puer l'humidité rance; tout devient anxiogène... Il faut sortir; au diable l'agoraphobie qui me condamne au surplace dans cette satanée baraque !


Il y a longtemps qu’il est là sans bouger. Il est assis, le regard torve, les yeux vitreux et cernés. Subitement, il se lève. Il ne trouve pas l’inspiration qui fera de cette page blanche le sulfureux manifeste désiré. Il n’est point homme têtu et ne martèle pas ses facultés cognitives à leur moindre défaillance. Or, résolu, il décide de sortir. L’idée lui paraît d’autant plus sage que le temps clément le lui permet et l’entreprise d’une promenade ne pourrait que lui aérer l’esprit. Il a tout à gagner; c’est ce que son aptitude à l’analyse lui permet de constater d’emblée.

Les dernières quatre heures furent pénibles, mais, misanthrope de nature, l’isolement ne le priva de rien, excepté, bien sûr, de cette mèche dont il cherchait la flamme égarée dans la fraîcheur matinale de l’automne.

Il est bien seul dehors, en fait, il est toujours bien seul. La familiarité des lieux était toutefois devenue surprenante. Ayant emménagé dans cet arrondissement depuis peu, il fut durement désappointé par cette découverte : ce serait bientôt l’assurance univoque du résidant qui allait prendre le dessus sur le peu de nonchalance qui demeurait encore dans chacun de ses pas lorsqu’il zonait dans le quartier.

Il n’est pas question d’un être attachant ni intéressant. Il n’aime pas la musique, elle lui procure de terribles maux de têtes. Il n’aime pas les femmes, elles lui procurent de terribles maux de tête. Son violon d’Ingres? Ce qui le plonge dans un état d’exaltation le plus total? Ce qui lui donne son plus grand kiff : ce sont les … hmmm…

En fait, on ne le sait pas, on n’en sait rien… Pas de passion, pas de dada… À son souvenir, le moment le plus fébrile de son existence devait remonter à son enfance, à cette heureuse période d’éphémère insouciance… Il était souvent tomber amoureux, mais ces moments ne lui avaient qu’amener souffrance et âpres tourments de son âme d’éternel ingénue. Il y avait longtemps qu’il n’avait pas sourit, il n’en avait pas de raison. Oui, certes, il souriait aux gens qui le saluait, mais c’était un sourire purement conformiste; s’il avait agit autrement devant ces abject résidus bourgeois, ces derniers se seraient probablement intéressés à lui ; ce qu’il ne souhaitait guère…
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Re: Mémoires d'un misanthrope
Posté par tchit le 16/11/2007 14:55:55
T'as l'air doué et je trouve le texte très bon, même excellent.

Si je devais émettre une critique : il y a quelques lourdeurs dans le style qui me dérangent un peu (surtout à la première lecture). Mais c'est toi qui écris...
Re: Mémoires d'un misanthrope
Posté par zebends le 16/11/2007 11:51:58
J'suis bien d'accord! mdr Le seul inconvénient... quand l'on publie une ébauche, c'est que lorsque que l'on s'aperçoit de nos fautes d'ortographe grossières, on veut pas les corriger pour éviter un délai de publication... Bref, c'est le seul MEA CULPA valable que j'ai bien pu trouver! Navré
Re: Mémoires d'un misanthrope
Posté par zeromantik le 16/11/2007 11:39:11
On n'a pas idée de terminer un texte de cette façon 8-)

L'orthographe du dernier paragraphe laisse franchement à désirer en comparaison avec le reste du texte. C'est bien dommage.
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Publié le 16 novembre 2007
Modifié le 23 octobre 2007
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