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Mourir à 10 ans

Je vais vous raconter un extrait d'un livre de Claude Couderc. C'est un livre sur plusieurs histoires enfants qui ne savent plus vivre. C'est une histoire vrai qui risque de vous choquer.


L'enfant s'avance dangereusement vers le bord de la falaise. La pluie est forte, continue. Depuis une semaine, le vent, la grêle violente passionnément tout de ce côté de Bretagne. La mer et le ciel se confondent. Kevin, malgré l'interdiction de sa mère, est allé sur le sentier côtier battu par la bourrasque.

Il lève la tête. La rage des rafales est telle qu'elles lui tirent les traits jusqu'à les déformer. Il a une allure de petit chat sauvage. Cheveux bruns, coupés en épis inégaux par sa mère, les oreilles légèrement décollées, il a les yeux d'un noir profond, quilui donnent à son visage une expression de gravité inattendue chez un enfant de dix ans.

Il n'est pas très bien grand, le bonhomme, pas très lourd non plus. Aussi quelquefois, la pression du vent est telle qu'il doit s'accrocher à un buisson pour ne pas se laisser renverser.

Kevin s'arrête un instant et regarde, fasciné, le spectacle fou de la mer qui se fracasse sur les rochers couverts d'algues et inondés d'écume laiteuse et bouillonante. Tout autour de lui, les pauvres haies de genêtsont ébouriffées, écartelées. Un peu plus loin, sur une corniche, la statue de saint Gwénolé semble vouloir défier les élément... Le vent siffle, rugit de plus belle, comme si il manifestait sa colère devant la révant la résistance de la statue massive-inébranlable sur son socle, malgré l'érosion du temps. Elle était couverte de goémon et de lichen d'un jaune si doré, qu'il scitille presque dans le paysage de lande et de roches noires.

Kevin marche maintenant, courbé, la tête baissée, pour évité les embruns et le sable qui s'immiscent partout. Il protège sa bouche de la main, mais le vent entre par son nez et l'empêche presque de respirer. Son ciré jaune, trop grand pour lui (il l'a emprunté à son frère ainé), ruiselle. Son visage est picoté par les aiguilles de pluie.

Aprésent la tempête s'est un peu calmée. Kevin déploie les bras, comme si il voulait imiter les ailes d'un goéland. Les anches trop larges du ciré claquent au vent. L'enfant agite en core ses bras comme s'il chercher à s'envoler... Il est à peine à un mètre de la falaise.

Beaucoup plus, bas l'eau tourbillonne dansune sorte de siphon noir, hostile, dans lequel s'entremêlent des morceaux de bois, des bouteilles le cul en l'air, de vieux bidons et toutes sortes d'objets, comme les restes d'un naufrage. L'enfant ne peut détacher son regard de son magma dantesque, en furie.

La lumière est comme virifiée. Le vent portes des odeurs confuses, lointaines, entre le soure et l'ammoniaque, insupportables, qui donnent la nausée. L'air est plein de volutes blanches, sequelles de la polutions mélangée à l'écume.

De la grande poche de son ciré, Kevin sort son cahier d'écolier, protégé par une couverture en plastique rouge. Il se baisse et le dépose sur une grosse pierre, puis il retourne un instant, juste le temps d'apercevoir la pointe grise du clocher du village et entendre le cri aigu d'une mouette.

L'oiseau agite ses ailes, regarde de son oeil mort en direction de l'enfant et pousse un cri strident.

Kevin vient de sauter dans le vide.
Dernier témoin de vie, la mouette s'envolle.

Ce suicide était sûrment dû aun manque d'affection. En plus Kevin venait de déménager et n'était pas très bien intégré.
Juste avant que ce suicide arrive, il ne parlait plus était ailleurs et personne n'a vu qu'il allait mal quelques fois il riait pour faire croire qu'il était heureux.


Son frère Loic après son suicide dit : "Putain çà me fou les boules ! Il y a un truc qu'on n'a pas dû voir. On ne saura jamais. Peut-être une parole de travers de quelqu'un du village, peut-être venant de nous... Un truc qui a dû vrament le blésser l'humilier. Moi ce que j'ai envi de dire aux autres, c'est que la tête d'un enfant, c'est tellement petit, qu'une parole suffit pour vraiment tout casser à l'interieur. C'est fragile un enfant, tellement fragile. Il a fallu que mon petit frère se suicide pour que je l'aprenne. C'est terrible. J'ai trop les boules ! Merde !
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Re: Mourir à 10 ans
Posté par kiki02 le 20/08/2004 07:50:17
salu a tous je vs conseil de lire le livre de claudee couerc
les enfants de la violence
c'est un livre dur mais comme il le dit dans le resumé un livre a lire
Re: Mourir à 10 ans
Posté par celine62490 le 20/08/2004 07:50:16
salut
le nom du livre est mourir à dix ans de claude couderc
Re: Mourir à 10 ans
Posté par penpen-le-barbare le 20/08/2004 07:50:16
je susi assez afligé de voir le comportement des gens ..
la mort n'est pas qq chose d'interressant !
c'est un évenement tragique, horrible et triste !

montrer autre chose que de la peine ou de la tristesse dvant une telle histoire, vrai ou inventée, est morbide !!
trop de suicide et trop de paroles en l'air !
merde ! moi aussi j'ai envie de dire merde !
faut les aider ces gens là .. les comprendre, pas faire comme s'ils sont cool, ou comme s'ils sont des extraterrestres !
c'est pas une analyse post mortem qu'il faut faire !
c'est avant qu'il faut les aider !
Re: Mourir à 10 ans
Posté par crazysk8 le 20/08/2004 07:50:16
je previen d'avance (moi aussi je voudrai bien lavoir le nom du livre)ke je vien ici...
Si c une histoire vrai commen l'auteur est o courent de tt les detail a moin kil les invente??
Re: Mourir à 10 ans
Posté par loulouye le 20/08/2004 07:50:16
c horrible et les enfants c trop important il faut y faire attention,tu peux mfiler l'nom du livre
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Publié le 05 mai 2003
Modifié le 05 mai 2003
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