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Noël un peu en avance

En repartant de Brest avec les trois points, Paris s'est offert, sauf en cas de cataclysme, un nouveau titre de champion d'Automne et donne un peu plus de confiance à Carlo Ancelotti.


Les fêtes de fin d'année, Paris aime les passer auréolés d'une place de leader du championnat. Si on se souvient bien, Paris avait fini également premier de la phase aller l'année dernière et on sait qu'il n'offre pas de garantie quant au reste de la saison. Mais cette année est différente. Carlo Ancelotti ne sera sûrement pas débarqué comme le fut Antoine Kombouaré alors que son bon classement se jouait en points et pas par une meilleure différence de buts comme il semble se profiler.
Pourtant, il y a un mois, très peu d'observateurs auraient pariés sur les joueurs de la capitale. Ils sortaient d'un piteux mois de novembre, pendant lequel les défaites sont apparues (contre Saint-Etienne 1-2 et Rennes sur le même score), la mauvaise ambiance aussi. Et le mois de décembre commençait comme le précédent avec une défaite 1-2 sur la pelouse du Stade de Rey, face à l'OGC Nice. Seulement, depuis le 1er décembre, Carlo Ancelotti a procédé à quelques changements tactiques, techniques et dans la vie du groupe. Un nouveau système en 4-4-2, où les deux milieux de terrain centraux semblent bien plus épanouis comme Pastore sur son côté, qui s'ajoute à un sens du collectif tout nouveau. Une victoire chez lui contre Porto 2-1 puis une avalanche de victoires contre Evian Thonon Gaillard, Valenciennes et Lyon avec un florilège de buts et une défense de fer où Thiago Silva semble enfin dans son élément.
Ce mois de décembre prometteur permettait aux hommes de Carlo Ancelotti de revenir dans la course au titre de champion d'Automne. Mais pour cela, il fallait savoir quel version de Paris on allait avoir affaire pour affronter Brest à Francis Le Blé. Heureusement pour le Paris Saint Germain et malheureusement pour les bretons, les joueurs de la capitale préférait opter pour la stabilité et on comprit assez rapidement que les brestois ne pourraient faire mieux que de chercher le point offert pour un match nul. Grâce à un Alexis Thébaux dans un état second, Landry Chauvin garda espoir pendant une bonne demi-heure, pendant laquelle son portier eut l'occasion les divers assauts de Zlatan Ibrahimovic et Jérémy Ménez. Alors que Brest aurait pu se montrer mener lourdement, le score était encore nul et vierge après trente minutes. La tactique choisie par Landry Chauvin, qui consistait à jouer à dix derrière pour anihiler les offensives adverses, semblait porter ses fruits mais Abdoulwheid Sissoko, milieu breton connu pour sa générosité extrême, aidait un peu plus des parisiens qui n'en avaient pas besoin en sortant de la pelouse, exclu après un tacle assassin les deux pieds décollés du sol sur Ezequiel Lavezzi.


Zlatan et l'aile de pigeon

Pendant une heure, les parisiens allaient jouer en supériorité numérique et on ne voyait pas trop comment Brest ne pouvait pas s'incliner. Une défense toujours aussi solide, bien aidée par l'ancien portier caennais, permettait aux bretons de conserver le nul jusqu'à la mi-temps. Mais en seconde période, Paris ne mit pas bien longtemps à trouver la faille. Après dix minutes d'attaque-défense, comme il est coutume entre deux formations aussi déséquilibrées, Zlatan Ibrahimovic profitait d'un centre de Christophe Jallet, qui semble avoir gagner sa place de titulaire au profit de Gregory Van Der Wiel, et inscrivait son dix-huitième but en Ligue 1. Le verdict était donné. Il restait encore plus de trente minutes à disputer mais on connaissait la fin. Il ne manquait plus que des petits détails comme le score exact après les quatre-vingts dix minutes. Zlatan essayait de préciser la chose mais Thébaux voulait tout de même entretenir le peu d'espoir qu'il restait à son équipe. En pensant au public breton venu en masse pour la réception de l'ogre parisien, le géant suédois voulut une nouvelle fois amuser la galerie en dégainant, après un centre parfait de Christophe Jallet, une aile de pigeon aérienne qui, pour quelques centimètres seulement, aurait battu une seconde fois les brestois.
A voir le costume parisien camper dans le camp breton, on sentait que les filets n'allaient pas tarder à trembler de nouveau. Croyant que cela ne passerait pas par Ménez, Carlo Ancelotti crut bon de faire entrer Kévin Gameiro, qui jouait peut-être sa dernière rencontre sous la tunique bleue du PSG. Par contre, à voir l'entrée en jeu de l'ancien lorientais, nous ne sommes pas sûrs que lui veuille vraiment lever le camp. Cent-vingts secondes après avoir foulé ses premiers pas sur la pelouse, il trouvait le chemin de but et donnait plus d'avance aux siens, alors dominateurs mais étant cependant sous le risque d'une égalisation bien que très peu probable.
Brest, dos au mur, essayait enfin de jouer un peu, de sortir de son camp pour egayer la soirée de ses supporters et failli arriver à ses fins mais le coup franc de Bruno Grougi était parfaitement détourné par Salvatore Sirigu. Seulement, les dieux du football ne voulurent pas récompenser la bonne volonté brestoise et donnèrent à la place un troisième but aux parisiens, inscrits par... Bernard Mendy contre son camp comme si le match n'était déjà pas assez cruel comme cela.
L'année passée, Paris avait déjà abordé la seconde partie de saison en pointant son nez tout en haut du Championnat de France mais il avait perdu son avance et Montpellien en avait bien profité pour s'emparer du titre de champion de France. Mais le contexte était assez différent. Un nouvel entraîneur venait d'arriver, Carlo Ancelotti en l'occurrnce, avec dans ses bagages de nouveaux joueurs, Maxwell, Alex et Thiago Motta, qui remodelèrent singulièrement l'effectif. Aujourd'hui, ce sera différent. Carlo Ancelotti ne va pas se faire lourder et, mis à part Lucas Moura, personne ne devrait venir encombrer l'effectif parisien. Du propre aveu de Landry Chauvin "Paris progresse de jour en jour. Il devient une vraie équipe qui met ses individualités au sevice du collectif. Je ne vois pas grand monde lui faire de l'ombre".
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L'auteur : Fruitier Manu
28 ans, Paris (France).
Publié le 29 décembre 2012
Modifié le 23 décembre 2012
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