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Origine de la connaissance

Nietzsche développe l'idée que la connaissance est le fruit d'erreurs et de folies successives savamment entretenues. Ces erreurs sont nécessaires a la connaissance et permettent de s'interroger sur le sens et la valeur de la vérité.


Nietzsche développe l'idée que la connaissance est le fruit d'erreurs et de folies successives savamment entretenues. Ces erreurs sont nécessaires a la connaissance et permettent de s'interroger sur le sens et la valeur de la vérité. C'est l'homme et l'homme seul qui en détermine les critères et en fait l'evaluation.
L'homme est la mesure de la vérité.

Pendant d'énormes espaces de temps l'intellect n'a engendre que des erreurs quelques-unes de ces erreurs se trouverent être utiles et conservatrices de l'espece celui qui tomba sur elles ou bien les reçut par héritage accomplit la lutte pour lui et ses descendants avec plus de bonheur Il y a beaucoup de ces articles de foi erronés qui, transmis par héritage, ont fini par devenir une sorte de masse et de fond humains on admettait, par exemple, qu'il existe des choses qui sont pareilles, qu'il existe des objets, des matières, des corps, qu'une chose est ce qu'elle paraît être, que notre volonté est libre, que ce qui est bon pour les uns est bon en soi. Ce n'est que fort tardivement que se présentèrent ceux qui niaient et mettaient en doute de pareilles propositions, - ce n'est que fort tardivement que surgit la vérité, cette forme la moins efficace de la connaissance. Il semble que l'on ne puisse pas vivre avec elle, notre organisme étant accommodé pour l'opposé de la vérité toutes ses fonctions supérieures, les perceptions des sens et, d'une façon générale, toute espèce de sensation, travaillaient avec ces antiques erreurs fondamentales qu'elles s'étaient assimilées.

Plus encore : ces propositions devinrent même, dans les bornes de la connaissance, des normes d'après lesquelles on évaluait le "vrai" et le "non-vrai" - jusque dans les domaines les plus éloignés de la logique pure. Donc la force de la connaissance ne réside pas dans son degré de vérité, mais dans son ancienneté, son degré d'assimilation, son caractère entant que condition vitale. Où ces deux choses, vivre et connaitre, semblaient entrer en contradiction il n'y a jamais eu de lutte sérieuse sur ce domaine la négation et le doute étaient de la folie. Ces penseurs d'exception qui, comme les Eléates, établirent et maintinrent malgré cela les antinomies des erreurs naturelles, s'imaginèrent qu'il était aussi possible de vivre ces antinomies : ils inventèrent le sage, l'homme de l'immuabilité, de l'impersonnalité, de l'universalité de conception, à la fois un et tout, avec une faculté propre pour oette connaissance à rebours ils croyaient que leur connaissance était en même temps le principe de la vie. Cependant, pour pouvoir prétendre tout cela, il leur fallut se tromper sur leur propre état : ils durent s'attribuer de l'impersonnalité et de la durée sans changement, méconnaitre l'essence de la connaissance, nier la puissance des instincts dans la connaissance et considérer, en général, la raison comme une activité absolument libre, sortie d'elle-même ils ne voulaient pas voir qu'eux aussi étaient arrivés à leurs principes, soit en contredisant les choses existantes, soit par besoin de repos, ou de possession, ou de domination. Le développement plus subtil de la probité et du scepticisme rendit enfin ces hommes également impossibles. Leur vie et leur jugement apparurent également comme dépendant des antiques instincts et erreurs fondamentales de toute vie sensitive. Ce scepticisme et cette probité plus subtile se formaient partout où deux principes opposés semblaient applicables à la vie, parce que tous deux s'accordaient avec les erreurs fondamentales, où l'on pouvait donc discuter sur le degré plus ou moins considérable d'utilité pour la vie de même, là où des principes nouveaux, s'ils ne se montraient pas favorables à la vie, ne lui étaient du moins pas nuisibles, étant plutôt les manifestations d'un instinct de jeu intellectuel, innocent et heureux comme tout ce qui est jeu. Peu à peu le cerveau humain s'emplit de pareils jugements et de semblables convictions et, dans cette agglomération, il se produisit une fermentation, une lutte et un désir de puissance. Non seulement l'utilité et le plaisir, mais encore toute espèce d'instinct prirent partie dans la lutte pour les "vérités ", la lutte intellectuelle devint une occupation, un charme, une vocation, une dignité - la connaissance et l'aspiration au vrai prit place enfin comme un besoin, au milieu des autres besoins. Depuis lors, non seulement la foi et la conviction, mais encore l'examen, la négation, la méfiance, la contradiction devinrent une puissance, tous les "mauvais instincts étaient sous-ordonnés à la connaissance, placés à son service, on leur prêta l'éclat de ce qui est permis, vénéré et utile, et finalement le regard et l'innocence du bien. La connaissance devint dès lors un morceau de la vie même, et, en tant que vie, une puissance toujours grandissante : jusqu'à ce qu'enfin la connaissance et cette antique erreur fondamentale se heurtas-sent réciproquement, toutes deux réunies étant la vie, toutes deux la puissance, toutes deux dans le même homme. Le penseur, voilà maintenant l'être où l'instinct de vérité et ces erreurs qui conservent la vie livrent leur premier combat, après que l'instinct de vérité, lui aussi, s'est affirmé comme une puissance qui conserve la vie. Par rapport à l'importance de cette lutte tout le reste est indifférent : en ce qui concerne la condition vitale la dernière question est ici posée et la première tentative est faite ici pour répondre par l'expérience à cette question. Jusqu'à quel point la vérité supporte-t-elle l'assimilation ? - voilà la question, voilà l'expérience.
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Re: Origine de la connaissance
Posté par le 20/08/2004 07:50:06
plutot bien parti... le sujet etait très interressant... mais ton sens de l'ecriture est inexistant!
Peu digne du grand nietzsche!
Re: Origine de la connaissance
Posté par thepasboss le 20/08/2004 07:50:06
sa me rappelle mes paragraphes argumenté... les profs appelle sa les gros pavé bien indigeste...
Faut avoir fais science po ou alors le lire 2 fois pour bien tt comprendre mais sinon il est bien, je vote bien parceque j'ai qand même mal a la tête.
Re: Origine de la connaissance
Posté par etoileorion le 20/08/2004 07:50:06
désolée, mais au vu du titre ton article m'a semblé bien intéressant, mais quand on lit une phrase qui fait un paragraphe de 6 lignes, à la fin on se demande quel était le début. Un peu long et dense, ce qui ne m'a pas donné envie de lire plus de... 10 lignes. Dommage.
Re: Origine de la connaissance
Posté par alvarez le 20/08/2004 07:50:06
Ouaaah! C'est chaud à lire!!
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Publié le 20 avril 2003
Modifié le 20 avril 2003
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