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Paris évite le piège

Le Paris-Saint-Germain s'est imposé 1-0 contre Nancy et conforte par la même occasion sa première place au classement.


Au moment de rentrer sur la pelouse synthétique de Marcel-Picot, il fut extrêmement compliqué de savoir ce qu'il se passait dans les têtes parisiennes. Comment envisager ce match ? Le prendre comme un match facile, contre une équipe lorraine bien loin au classement qui a déjà perdu à six reprises avant le coup d'envoi, une formation trop peu inspirée depuis le début de la saison, dont les véléités offensives paraissaient plutôt bien innoffensives. Mais certains joueurs de la capitale, parmi ceux qui figuraient déjà dans l'effectif du précédent exercice, devaient avoir, dans un coin de la caboche, le souvenir des matches aller et retour contre ces mêmes nancéens, deux rencontres qui s'étaient réglées par deux victoires des hommes de Jean Fernandez.
Mais au fond, peu importe. Car les parisiens n'ont pas eu vraiment le temps de répondre à cette question. Deux minutes après le coup d'envoi, l'attaquant de l'AS Nancy trouvait le poteau de Salvatore Sirigu, ce que regrettait le principal intéressé "quand je tire, je la vois dedans. Je suis sûr d'ouvrir le score et de donner l'avantage à Nancy. Mais le poteau s'est mis sur mon chemin. Si c'était rentré, le match aurait été bien différent ". Cette grosse occasion aurait du réveiller instantanément les joueurs de la capitale mais le froid qui s'abattait sur le Stade Marcel-Picot (température oscillant entre 2 et 4 degrés) a compliqué l'entame de match des visiteurs. Pendant le quart d'heure qui suivit, Nancy continua de pousser et créa même le danger sur le tir de Yohan Mollo. Mais à partir du moment où les parisiens ont enfin su dompter les mauvaises conditions climatiques, les dés en étaient jetés. Cependant, jusqu'à la fin de la première période, les joueurs de Jean Fernandez continuèrent leur pressing haut qui géna longtemps le Paris-SG, ils continuèrent de jouer vers l'avant sans se poser de questions. Mais ce n'est pas pour autant que les occasions de buts pointèrent le bout du nez. Et surtout, c'est Paris qui se mit à avancer et on sentit vite que la défense nancéenne ne parviendrait pas à contenir l'esquade offensive made in Qatar pendant quatre-vingt-dix minutes. Sur un corner, il fallut un bon arrêt réflexe de N'Dy Assembé pour stopper la tête de Mamadou Sakho.


Une seconde mi-temps aboutie

Après la mi-temps, Nancy trouva plus de difficultés à sortir de sa moitié de terrain. De plus, avec les remplacements de Kévin Gameiro et de Marco Verrati au profit de Mathieu Bodmer et Antoine Rabiot, Carlo Ancelotti trouva une formation beaucoup plus équilibrée, ce qui lui avait fait défaut en première mi-temps où le repli du quatuor offensif Pastore-Gameiro-Menez-Ibrahimovic fut souvent laborieux, si ce n'est inexistant. Les situations chaudes se multipliant sans pour autant trouver les filets lorrains, on crut que l'exploit avec de plus en plus des airs de réalité. Mais au sein de l'équipe parisienne se cache un géant suédois hors du commun qui trouva, par l'intermédiaire d'un poteau bien sympathique sur le coup, le moyen d'atteindre la barre des dix buts cette saison, largement devant son dauphin au classement des buteurs. But commenté par l'entraineur de Nancy, Jean Fernandez "Zlatan Ibrahimovic est un immense joueur mais je notrerai qu'il a eu tout de même recours à un poteau rentrant. C'est là que l'on constate l'écart entre nous et une équipe comme le Paris. Pour eux, le poteau est rentrant mais quand c'est Moukandjo, ce même poteau est sortant". Le technicien parisien, Carlo Ancelotti tenait à souligner l'apport de l'ex-milanais "il nous aide tellement. Il ne marque que des buts importants qui comptent pour l'équipe. Je lui dit merci car son début de saison est parfait. Et je sais que s'il continue comme ça, Paris peur faire de très grandes choses et de très belles choses". Après l'ouverture du score des parisiens, Nancy ne trouva pas les forces nécessaires pour tenter de revenir, de remonter ce but de différence.
D'un point de vue purement comptable, ce résultat n'est pas bon pour Nancy qui obtient sa septième défaite de la saison en dix rencontres. Mais en essayant d'aller au-dela des chiffres, cette rencontre est un signe encourageant car ce que Nancy a délivré hier soir, on ne l'a que rarement vu lors des matches précédents de l'AS Nancy. Un Nancy décomplexé sans crainte particulière. L'état d'esprit devra être gardé pour rebondir lors des prochains matches. Un autre point positif, c'est l'éclosion d'un bon milieu gauche, Siri Hammar, qui fit contre le PSG son premier match en tant que titulaire et qui put montrer de belles qualités physiques mais surtout trchniques. Pour Paris, cette deuxième victoire d'affilée sur le plus petit des scores (il y avait déjà eu 1-0 pour le PSG contre Reims le week-end dernier) lui permet de prendre six points lors de deux matches plus durs que prévus. Paris assoit sa domination sur le championnat français et on voit mal qui pourrait le déloger d'une place de leader aux airs de maison du bonheur...
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L'auteur : Fruitier Manu
28 ans, Paris (France).
Publié le 08 novembre 2012
Modifié le 04 novembre 2012
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