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Paris se tire une balle dans le pied

Pour la première fois de la saison, le Paris Saint Germain s'est incliné en championnat mais doit cette défaite à des erreurs techniques de sa part.


Depuis un certain Lille-PSG d'Avril dernier (défaite 2-1 des parisiens), Paris ne s'était plus fait battre sur le sol français. Il fallait forcément que cette série s'arrête à un moment ou un autre. Mais on ne s'attendait pas à une défaite au Parc des Princes, la première défaite à domicile en championnat pour Carlo Ancelotti (la dernière défaite au Parc des Princes en Ligue 1 remontait au 20 novembre dernier où Nancy était venu l'emporter 1-0 mais Antoine Kombouaré était encore sur le banc parisien). On attendait aussi de voir une équipe extrêmement forte pour battre ce Paris Saint Germain là. Mais, après le match et sans manquer de respect aux stéphanois, on est obligé de conclure que seul Paris peut battre Paris car cette rencontre, il ne doit jamais le perdre sans dire qu'il méritait de le gagner mais au vu de la première mi-temps, le score devait resté nul et vierge car la première mi-temps fut des plus ennuyeuse. Si il n'y avait pas eu cette occasion de Zlatan Ibrahimovic à la 12e minute où il buta sur Stéphane Ruffier, on n'aurait pas eu grand chose à se mettre sous la dent et Saint-Etienne n'aida en rien le PSG pour égayer une bien triste rencontre. Avant le coup d'envoi, Christophe Galtier disait vouloir s'inspirer de la première mi-temps délivrée par le Stade de Reims au Parc des Princes où ils avaient même eu l'opportunité de mener au score mais Salvatore Sirigu avait arrêter le pénalty. Mais son équipe n'appliqua en rien ses directives car elle se contenta de défendre pour tenter tant bien que mal de garder leur cage inviolée. Elle le réussit d'ailleurs plutôt bien et les rares fois où les stéphanois firent des combinaisons bien plus ressemblantes à leur style de jeu habituel, ils ne parvenaient pas à mettre un réel danger pour le clan parisien. De son côté, Paris ne faisait pas beaucoup mieux.


Une deuxième mi-temps plus mouvementée

De retour des vestiaires où les vingt-deux acteurs eurent largement assez de temps pour se reposer d'une mi-temps sans allant, on imaginait voir une équipe parisienne bien plus aggressive, on imaginait voir Paris emballer le match comme il le faisait ces derniers matches où Paris marchait à une période sur deux. Au contraire, c'est l'AS Saint-Etienne qui mit une pression supplémentaire en faisant entrer Pierre-Aymerick Aubameyang, très déconcerté de n'avoir pas commencé la rencontre. Le petit prince vert ne mit pas longtemps à frapper. Sa mission était simple : bouger une défense parisienne anesthésiée par une attaque stéphanoise complètement inoffensive en première mi-temps. Il fit largement mieux. Profitant d'une passivité intolérable de Greg Van der Wiel, toujours pas en jambe sur le côté droit de la défense parisienne, Aubameyang pénétra tranquillement dans la surface et son centre tendu en direction de Brandao, encore très discret depuis le coup d'envoi, fut magnifiquement contré par Mamadou Sakho qui trompa son propre gardien de la plus belle des manières. Il s'agissait alors du troisième but contre son camp inscrit par le défenseur international. Après une heure de jeu, Saint-Etienne menait au score sans n'avoir vraiment posé de difficultés à Paris mais en profitant d'une erreur individuelle. A partir de ce moment, on crut que le match allait enfin commencé avec une formation parisienne lancée vers le chemin de l'égalisation. On y croit lorsque Mathieu Bodmer lança Zlatan Ibrahimovic dans la profondeur, qui voulant toucher en premier le ballon, heurta violemment le torse de Ruffier. Un geste dangereux, un geste qui prouve la passion du suédois pour les arts martiaux mais un geste involontaire car on peut voir clairement que Zlatan Ibrahimovic regarde le ballon pendant toute l'action et ne jette pas un regard vers le portier des Verts. Quand bien même, Laurent Duhamel sortait le carton rouge et l'attaquant suédois prenait la direction des vestiaires vingts minutes plus tôt que d'habitude mais sous les acclamations d'un public parisien solidaire envers sa star. En superiorité numérique, l'affaire devenait tout de suite bien plus facile pour les hommes de Christophe Galtier qui se lancèrent vers le but de Sirigu. Mais encore une fois, c'est par une erreur individuelle que viendra le second but stéphanois. Au milieu de terrain, une passe en retrait mal assurée par Mathieu Bodmer finissait dans un pied adverse qui servait parfaitement Aubameyang qui gagna sans difficulté son duel face au portier italien. A 2-0, le match était fini même si on repensait à la première journée de la saison, lorsque Lorient menait 2-0 au Parc des Princes et que le PSG était revenu au score. Seulement, contre Lorient, c'est Ibrahimovic qui avait marqué les deux buts. Là, il se trouvait dans les vestiaires et il venait de laisser ses coéquipiers à dix. A trois minutes de la fin, lorsque Guillaume Hoarau crucifia Ruffier d'une frappe magnifique, on se mit à croire à l'exploit. L'inimaginable devenait tout à coup possible. On y crut encore plus lorsque Momo Sissoko, rentré quelques instants plus tôt en lieu et place de Clément Chantôme, était parfaitement servi dans la surface. Malheureusement pour le PSG, Sissoko est un défensif, il n'a visiblement pas l'habitude de telle situation et au lieu de frapper le ballon en première intention, il préférait éliminer un défenseur mais butait sur une défense des Verts toujours aussi solide et s'en était fini des espoirs parisiens.
Avec cette victoire, Saint-Etienne remonte à la cinquième place et confirme son excellente forme du moment. Une victoire dont Christophe n'était pas peu fier "on savait que ça n'allait pas être facile surtout qu'on a toujours eu du mal au Parc des Princes. A la mi-temps, je pensais qu'on allait faire match nul car les deux équipes ne dominaient pas vraiment l'autre. En deuxième mi-temps, les circonstances de jeu nous sont favorables. Je ne sais pas si, au niveau du jeu, on mérite réellement de s'imposer mais on prend les trois points. Je suis surtout content car hier, c'était l'anniversaire de ma femme et je lui avais promis de gagner". Preuve qu'on ne peut rien refuser à une femme
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L'auteur : Fruitier Manu
28 ans, Paris (France).
Publié le 20 novembre 2012
Modifié le 11 novembre 2012
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