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Pérégrinations de jeunes en déroute (2)

Simplement l'histoire trop courte de trop peu de délires entre potes, le tout agréménté de bouts de bois mobiles. Deuxième partie.


Voilà donc la suite de ces aventures, toujours les mêmes, mais toujours trop courtes. Chapitre I, moitié de l'histoire...


Table, sécheresse & kickflips

Nous sommes le 7 Mai 2005, et c'est en ce beau jour de printemps que tout commence. Il fait beau et chaud, chaud et beau, tout va bien. Gratin et moi-même sommes sur le skatepark de Puigz ('Puigouzonmade in me), prêts à tout pour réussir quelques trucs. Gigolo peut pas venir, il est pas là, et même s'il était là, il doit bosser. Bref, nous montons à l'assaut de l'objet d'incompréhension qu'est la table de béton nous barrant le chemin. Après quelques essais, Gratin, comme à son habitude, réussit. Moi plus difficilement, puis, adoptant le styleGigolo-pressé (technique ultime précédant un ollie, presséadoptant alors la définition se rapprochant deappuyer fortement sur un fruit pour en extraire le jus'; c'est en fait une manière résumée pour direje me baisse beaucoup avant de sauter'), je réussis : j'extériorise alors grandement ma joie sous les yeux ébahis des abeilles assaillant nos torses nus sous le soleil se faisant de plus en plus accablant.

Ceci fait, et ayant consommé la bouteille d'1,5 L que nous avions en notre possession, nous nous mîmes en quête d'un robinet. Après avoir dissimulé nos affaires sous unetite rampe, nous nous armâmes de nos skates et marchâmes (pas de blâmes à tous cesâmes', s'il vous plaît – j'essaie d'écrire au mieux en faisant le moins de blague possibles [à prouver]) indéfiniment jusqu'à rencontrer, cent mètre (minimum) plus loin, un obstacle digne de notre imagination : une pente à, disons, 71%, emplie d'herbes folles, et aboutissant au stade. Gratin s'apprêtant à la descendre à pied, je lui ditattends, regarde ! ; je monte sur ma planche et me lance dans la folle descension de la pente (longueur approximative : 6 mètres). Ce que tous attendent arriva : après deux mètres, je laisse ma planche continuer seule (sans tomber, hein, soyons clairs là-dessus : je descends, juste). Gratin innove : assis sur sa planche et la bouteille vide à la main, il descend avec force de claquement de dents et arrive au niveau de la piste d'athlétisme se situant juste en bas. Nous dirigeant vers les vestiaires, nous apprîmes non sans déception l'absence de robinet à cet endroit là. Le gravissement (du verbe gravir, bien sûr) d'un escalier nous amène à un gymnase ; manque de chance, et des qualités de crocheteurs de serrure, on ne trouve rien à cet endroit non plus. On décide alors d'aller un peu plus loin, et croisant des gamins jouant au foot, on leur demande s'ils ne savent pas où nous pourrions trouver un robinet. L'un d'eux nous répond que si, et d'ailleurs il y en a près des vestiaires, là-bas (ceux que nous avons inspecté plus tôt – ndlr). L'autre nous demandevous faites du skate ? ; tenant ma planche et résistant à l'envie de lui répondrenon, de la banane à plumes', je laisse Gabin répondre que oui, enfin on essaye. On se dirige donc vers lesdits vestiaires. Une fois sur place, oh, surprise, pas de robinet. Réalisant que soit les jeunes d'aujourd'hui sont plein de vices, soit la présence de deux morceaux de verre de part et d'autre de notre nez seraient bien utiles, on aperçoit un papi faisant sa marche quotidienne autour du stade et lui demandons, en essayant de ne pas trop crier dans son sonotone, s'il sait où (encore), nous pourrions trouver un robinet. Après force dehein ?, il nous dit que y'en a aux vestiaires, faudrait attendre qu'il y ait des gens qui viennent pour les ouvrir. Notre gorge ayant de plus en plus de mal à émettre les sons caractéristiques au paroles humaines, on lui ditMERCI ! Poliment etON VA VOIR VERS LA MAIRIE !. Y allant en suivant le tracé de la piste, le vieil homme, généreux, nous dit, de plus en plus loin, sinon, j'habite pas très loin, si ya pas d'eau là-bas'. On le remercie à nouveau, doutant qu'il ait entendu compte tenu de son périmètre auditif, et y allons. De nouveau, l'homme nous dit quelque chose, apparemment la même chose, mais de plus loin encore. Gabin : c'est bon tu peux arrêter de parler maintenant'. On y va (bis). Arrivés à la mairie, oh, miracle, devinez quoi, un robinet ! Joie dans les rangs, on remplit (enfin) la bouteille. Nous dirigeant vers le skatepark, on emprunte la voie sécurisante qu'est la fameuse piste dont le papi à fait son terrain de marche. Tout va bien, on va dans les même sens que lui, éloigné d'environ 100 mètres (à tour de piste). Mais là, paf, sans prévenir : il fait demi-tour, nous fixant de loin ! Il nous a repéré', dis-je. On marche, mais vite', me répond gab. Ce que nous faisons. Malencontreusement, papi à l'air d'avoir eu la même idée que nous, et, en position d'infériorité, nous le rencontrons, encore. Avant qu'il ait eu le temps de dire quelque chose, c'est bon, on en a', gabin montrant la bouteille pleine. Ah, c'est bien', nous dit-il, et gabin, poli, bonne journée ! '; pas de réponse, évidemment, ce que je fait remarquer à gabinil a pas entendu, je penseaprès qu'il ait ditsympa, il m'a mis un vent'. Enfin muni de La Bouteille, de retour au skatepark, à présent certains que françois ne viendra pas bien qu'il ait laissé planer le doute au téléphonesi j'ai l'occas, je viendrais', quelques photos plus tard, on s'essaie à des trucs marrants, la plupart inutiles. Après ça, gabin souhaite tenter le flip (aucun des trois ne l'a jamais rentré - ndlr). Il tente, prout, il re-tente, re-prout, etc... Il veut ma planche. Je la lui file, il tente, presk-prout. Il re-tente... Pim, pam, poum, boum, il le rentre. Argh. Youpi. Cri inhumain s'élevant dans la nuit (enfin, le jour). Il le fait ensuite avec sa board, et le met aussi. En fait', dit-il après coup, c'était juste une histoire de nose et de tail, j'aurais trop pu le rentrer avant ! (car il mettait le nose à l'arrière – il popait avec le nose – en fait c'est compliqué : sur ma planche il l'a rentré nose en arrière, sur la sienne comme ça il y arrive pas mais nose en avant [sur la sienne] il y arrive (compliqué, j'vous l'avais dit)). Moi, bien sûr, j'y arrive pas, que je mette le nose partout ou c'est possible. Enfin bon, contents sommes-nous a ce moment là ; gabin pouvant se diretin ! Le kickflip que j'attendait depuis tout le temps !, et moi pouvant me direm'en fous, d'abord, je monte la table'.

16h42, gabin s'en va, j'ai 20 mn devant moi pour faire le flip. Nan, je déconne, j'ai 20 mn devant moi pour rien faire d'intéressant, mis à part m'écraser deux fois le gros orteil gauche sous les roues de ma board en tentant de replaquer un ersatz de flip (notons au passage que ce même ongle agonisa durant de longues journées, jusqu'au moment où il parti vers le paradis des ongles (un tableau ?), laissant à la place un truc solide bizarre...). Enfin bref, que du plaisir, mais au moins deux membres de notre groupe n'étant pas réunis à ce moment là, n'entrons pas dans les détails.


Voilà, c'est maintenant la fin de ce chapitre rempli d'émotions et de rebondissements incroyables que fut cette journée ensoleillée.



Suite et fin à la prochaine occas : ]
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Re: Pérégrinations de jeunes en déroute (2)
Posté par nanivorial le 30/12/2005 22:00:47
Il nous a plus fait rire qu'autre chose :]
Pérégrinations de jeunes en déroues (2)
Posté par chaminou le 30/12/2005 18:41:20
Ben il avait l’air bien sympa, ce papi ?!!! Vous en avez eu peur ou il vous a fait rire ?!!
Sorry !
Posté par nanivorial le 30/12/2005 01:20:11
Merci tous !
Pour la moyenne des notes, jme dmandais aussi, jsais pas...
Sino dawn, pérégrination, je le dis au cas où le dico se fut trouvé trop loin pour vaincre ta flemmardise, c'est un peu comme péripéties, ou odyssée, en moins ulysséen.
Et enfin, sorry pour les mots collés de temps en temps, mais f-j a pas l'air d'être toujours d'accord au niveau des apostrophes et les dissous en collant des mots...j'frais plus gaffe la prochaine fois, promis :]
plus
Re: Pérégrinations de jeunes en déroute (2)
Posté par flougaussien le 28/12/2005 12:22:17
Fabuleuse odyssée.
Re: Pérégrinations de jeunes en déroute (2)
Posté par dawn le 28/12/2005 10:49:40
Tout d'abord je comprends pas! Je te mets 10 (oui oui tu sauras pourquoi après) enfin il me semblait que c'était la meilleure note (comme 20/20... D'ailleurs ca fait longtemps que ca ne met pas arrivé!!! Hhhhh) et avec ton 9.99 ca donne 7 de moyenne, je suis en L mais je sais quand même que ta note devarit tourner autour de 9.995 (pour faire approximatif)...
Bon sinon, j'ai mis ce qui me semble être la meilleure note parce que j'ai bien ri en lisant ton article (un truc qui donnait "hihihi") et que j'aime le skate (cela dit je n'en pratique pas, c'est juste pour le plaisir des nyeux, comme c'est beau, c'est génial comme si que tu en faisais avec les chutes, les bosses et les bleus en moins! Maline la petite nétilpa?!). En tout cas ton article est bien marrant, voilà j'ai écrit un roman pour dire (Aurore et son art de compliqué le simple :D)!

Ah! Une question me vient de suite à l'esprit relisant le sujet de ton article: mais que signifie "pérégrination"? Bon allez me donne pas la réponse je saurai me diriger moi-même comme une grande vers ce que nous appellons communément (et à forte raison qui plus est) le fameux dictionnaire!
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Publié le 26 décembre 2005
Modifié le 13 décembre 2005
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