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Quand les transporteurs et l'Etat se foutent des Passagers en Afrique

La sécurité routière en Afrique tend de plus en plus vers la dérision. Autant les transporteurs refuse d'amélioré les conditions de voyage autant les autorités les laisses dictés leur loi sur les route africaine. Malheureusement tout ceux-ci se passe au dépend des passagers qui ne peuvent que s'en remettrent au Seigneur afin de pouvoir rallier leur différentes destinations...


Bamako 6 H du matin comme tous les matins de la semaine la gare routière est bondée de monde. Passager, "coc sert" et différents employés des sociétés de la place s'affairent à l'organisation des différents départs ceux interurbain ainsi que les internationaux, au milieu de cette cacophonie les vendeurs ambulants essaie tant bien que male de vendre leurs articles au voyageur qui s'empresse d'effectuer les achats de dernière minute. Monsieur Abidjan direct départ tout de suite me dit un "coc sert" l'autre me parle du Burkina, un notre de Dakar, mais ayant déjà mon billet je m'empresse de leur signalé inutilité de leur intervention car j'ai déjà en ma possession les fameux billets des compagnies vous donnant l'accès au car. A mon arrivé ma surprise est grand de voir qu'il y a dans le parking que de vieux car plus âgée que ma personne et dont la vétusté ne sont plus a montré tellement cela est visible à l'œil nu. Le constat est clair une fois de plus comme les dizaines de voyages précédent que j'ai eu à effectuer, mon arrivée à bon port dépendra de la volonté du tout Puissant. Je m'avance alors vers les personnes chargées de l'enregistrement des bagages, ceci avec une arrogance déconcertante me font savoir que pour ma seul valise je devais payer la somme de Mille francs je les rappelle alors que ayant pris le ticket dans leur gare j'ai le droit à un bagage au moins ils me font savoir que c'est le règlement en tirant sur la discussion ils se rendent compte que je connais très bien les règles et cèdent pour ne pas que j'influence les autres passagers. On finit par s'entendre et je décide alors d'attendre le départ. Comme dit précédemment mon arriver à la gare au environ de 6 H était dû au fait que sur mon ticket le départ étais prévu pour 7 H. Bientôt 8 heure aucun départ à l'horizon, au contraire de nouveaux passagers se pointent et les soutes étant remplit les bagagistes décident de charger le toit du car qui n'est pas prévu à cette effet nous voilà repartie pour encore une heure d'attente. Enfin le gérant décide de faire l'appelle le temps que le car soit charger un ouf de soulagement m'envahit car ayant hâte de retrouver ma famille perdu de vu depuis plus de deux ans je me presse à la porte du car. 9h, 10 h, 10 H 30 enfin c'est le départ, mais après quelque kilomètre début des problèmes un des pneus touche la carrosserie dû au chargement et au mauvais état des amortisseurs, une vitre du car est briser et remplacer par du plastique, l'intérieur du car est très salle, l'odeur des marchandises transporter la veille continue à occuper l'air. Mon Dieu on se demande bien à quoi servent tous ces postes de gendarmeries et de police sur la route. Nous arrivons enfin à Sikasso et la rebelote il faut changer de car, puisque le car n'étais pas plein de personne allant en cote d'ivoire, il faut donc attendre l'arrivée des autres car de Bamako afin de remplir un car qui partira enfin sur Abidjan. Finalement ces derniers arrivent et le car octroyer pour cette distance encore très longue a un état digne d'une poubelle un vrai "cercueil roulant" avec la porte arrière verrouiller et des tabourets dans l'aller pour les voyageur supplémentaire. Nous ne savon plus entre nous et les bagages qui est le passager et qui est le bagage enfin c'est le départ avec des passagers en surnombre, une femme avec ces deux enfants n'a qu'une seul place alors ceux-ci sont assis dans l'aller, des étudiants et des commerçantes désireux de voyager à moindre frais sont assis dans les mêmes conditions et malgré toute cette surcharge nous réussissons à passer tout les postes de polices et de gendarmerie.


Arrêtons de faire les médecins après la mort

Cette histoire ci-dessus je ne la raconte pas parce qu'on me l'a raconté, je la raconte parce je l'ai vécue à mainte reprise et je pense qu'il est temps qu'on fasse quelque chose j'espère que cet article pourra faire son petit bonhomme de chemin pour terminer dans les mails de ceux qui disent développez ou construire l'Afrique de demain. Arrêtons de faire les médecins après la mort et acceptons de dire les choses comme elles sont, les transporteurs de l'Afrique ne prennent pas en compte la sécurité de leur client, mais nous pouvons dire qu'ils ne sont pas les seuls responsables, j'y ajouterais les Etat (gouvernement) de nos pays, qui eux ont décidé de fermer les yeux sur ces pratiques du moins dangereuses. Il est facile pour un ministre d'aller sur les lieux des accidents et dire devant les cameras des chaines nationales quel'Etat mettra tout en Œuvre pour que tout ça change'mais le constat est claire rien a changé jusque la. Le manque de statistique dans le domaine de la circulation routière montre encore le peut d'intérêt de ceci à vouloir changer les choses. Je peux dire déjà que de 2009 à ce jour les routes ont tuées et continues de tuer en Afrique de l'ouest plus que certaine maladie à qui on accorde des milliards pour la sensibilisation. Hélas Personne n'en parle encore moins ne fait quelque chose, le comble dans l'histoire les passagers qui n'ont pas le pouvoir d'acheter un billet d'avion sont condamnés à mettre leur vie dans les mains de DIEU à chaque fois qu'il décide de voyager car ils le savent très bien, il est le seul à pouvoir leur permettre d'arrivé à bon port.


Ou sont les autorités

Pas plus tard qu'en 2009 les Ministres des transports des pays de l'UEMOA se sont réunies à Ouagadougou pour parler de l'amélioration des axes routiers et de la sécurité routière sur les axes inter pays de l'espace. Il en était ressorti que "les Etats membres de l'UEMOA qui ont enregistré pour l'année 2007, 32 tués pour 100 000 habitants, bien au-delà de la moyenne mondiale qui se situe à 18 tués pour 100 000 habitants" (Bulletin hebdomadaire de l'UEMOA N° 247 du 03 au 09 août 2009). Au cour de cette rencontre l'une des recommandations était "la mise en place de fonds nationaux de sécurité routière dotés de mécanismes et de moyens de financement pérennes pour contribuer au financement des actions en la matière" (c'est en matière de sécurité routière) avais été énoncé mais jusque la rien de vraiment concret. Les différent pays de la zone continu à ne pas respecter l'accord pendant ce temps de pauvres personnes meurt chaque jour sur le bitume.

Nous consommateurs espérons que jusqu'à preuve du contraire les personnes que nous avons élu et en qui nous avons mis notre confiance pour assurer notre sécurité décideront enfin de faire quelque chose pour nous sortir de ce triangle des Bermudes (remplit d'incertitude) qu'est le voyage par la route en afrique.

Comme ce dit les au revoir à la malienne "qu'Allah fasse que ta route se passe bien et te soit agréable"
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L'auteur : Mel S
42 ans, Bamako (Mali).
Publié le 01 juillet 2011
Modifié le 29 juin 2011
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