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Sayoshan I. L'initiation

Voici la première moitié du premier chapitre du bouquin que je suis en train d'écrire. L'histoire se déroule sur Terre dans ce chapitre, puis dans un monde parallèle par la suite... Et oui, c'est un roman fantastique, fan de Tolkien, Pratchett et les autres oblige... S'il vous plait, je continuerai à mettre la suite, sinon ben tant pis pour moi, ça voudra dire que je suis pas faite pour ça... Bonne lecture ! Et voila le premier chapitre est enfin terminé, ceux qui l'ont déja lu n'auront plus qu'a le finir, pour les autres, bonne lecture !!


Je devais me dépêcher d’arriver jusqu'à ma salle de classe. Je ne pouvais pas me permettre de lui donner raison une fois de plus. Elle n’aura pas l’honneur de me renvoyer cette fois-ci. Je regardai l’horloge du bâtiment principal : il était presque huit heures. Je piquai un sprint, tout en priant de ne pas rencontrer le directeur dans les couloirs, lors de sa ronde matinale, à la recherche des retardataires comme un prédateur à la recherche de sa proie. Lui non plus ne m’appréciait guère, comme la plupart des profs. Je ne savais pas réellement pourquoi, mais j’avais comme l’impression que quelque chose en moi les effrayait, et qu’ils se protégeaient en étant désagréables et en cherchant toutes les excuses possibles pour se débarrasser de moi. Leur but final était certainement de me virer du lycée.
Enfin, j’arrivai devant la porte : il était 7h59; je l’avais fait, j’avais réussi ! Pour une fois, je ne me ferai pas renvoyer de cours la première heure. Je poussai la porte, m’attendant à trouver tous les autres élèves en train de discuter avant l’arrivée de la prof, mais ce que je vis me cloua sur place : ils étaient tous assis, pendant que Mlle Mangin, notre chère professeur de mathématiques, leur dictait la suite du cours sur les probabilités (dont la subtilité des théorèmes semblait m’échapper).
"Voilà enfin mademoiselle Mudra. Vous ne changerez donc jamais vos habitudes. Vous êtes en retard une fois de plus. Je me vois dans l’obligation de vous renvoyer ; et ne comptez pas sur moi pour vous accepter à la deuxième heure. J’espère pour vous que lors du prochain cours, vous pourrez m’expliquer les causes qui sont à la base de vos multiples retards"

Le ton de sa voix fut si méprisant qu’il me laissa sans voix : comment cela était-il possible, il était huit heures pile, ils ne pouvaient pas avoir commencé le cours !!!
_Mademoiselle, soyez chic pour une fois ! Il est 7h59 sur ma montre. Je suis en avance d’une minute.
_ Faux ! Il est 8h01, dommage. Espérons que demain vous ferez mieux. Alors, maintenant, faites moi le plaisir de sortir. Ah oui... Au fait mademoiselle Mudra... je n’oublierai pas d’appeler vos parents en personne pour leur faire part de vos agissements en classe.
La regardant d’un air hautain, je ne daignai même pas de lui répondre.
Avant de sortir, je balayai la classe du regard, à la recherche de Ludo, que je vis au deuxième rang. Il m’adressa un clin d’œil. Cela ne pouvait pas m’aider mais son geste me réconforta. Le sourire aux lèvres, je regardai la prof avec dédain, et me retournant la tête haute, je claquai la porte de toutes mes forces. Les insultes de mademoiselle Mangin ne se firent pas attendre, dessinant un sourire sur mes lèvres.
Me collant au mur, je soufflai un bon coup. Le plus dur était passé. Il ne me restait plus à présent qu’à trouver un coin tranquille pour faire mes exercices de maths qu’un flegme phénoménal m’avait empêché de commencer la veille. Au moins, au prochain cours, la prof verra que j’aurai fait l’effort de travailler ne serait-ce qu’un peu.
Dix minutes plus tard, je me retrouvai sur les gradins du terrain de basket, avec mon cahier sur les genoux et mon porte-mine dans la bouche. Quelle calamité, je ne comprenais strictement rien ! J’aurais vraiment mieux fait d’écouter Ludo, quand il essayait de m’expliquer ce chapitre, alors que j’étais rivée inutilement sur sa playstation. Ce n’était certes pas cette maudite console qui allait me faire avoir mon bac... et oui, la dernière année de scolarité dans ce lycée pourri (il faut bien l’avouer) s’achèverait enfin d’ici quelques mois... Pour être franche, ce n’était pas tant en lui-même qu’il l’était, mais plutôt les individus qui le peuplait. Et, bien sûr, je n’en ratais jamais une pour les charrier, ce qui n’arrangea guère ma réputation. Malgré tout, mon cercle d’amis n’en fut pas spécialement affecté :
- Ashley : la gothique du groupe. J’adore la façon de s’habiller de cette nana ; une alliance de couleurs sombres et de matières nobles tel que le velours ou le satin. Je crois que je ne l’ai vu qu’une seule fois de ma vie en jean. Malgré l’air hautain quelle prend avec les gens qu’elle ne supporte pas, c'est-à-dire tout le monde à part nous, c’est une véritable sainte. Je ne connais pas plus gentille, plus douce et plus serviable qu’elle.
- Marie-Kate : la sportive par excellence. Elle consacre tout son temps libre dans les clubs, quelque soit la discipline qui y est pratiquée. De plus, c’est un vrai petit génie : elle a beau être en terminale scientifique, elle trouve le moyen d’avoir d’excellentes notes dans presque toutes les matières. On peut die qu’elle est promue à un bel avenir. Et ce n’est pas tout : cette fille est une vrai beauté. C’est la seule métisse que je connaisse qui ai les yeux verts. Niveau caractère, elle est adorable, quoique elle a toujours les nerfs à vif. Mieux vaut prendre des gans avec elle.
- Suh : notre petit phénomène. Des cheveux noirs de jais, raides comme des piquets avec deux grosses mèches bonbon sur le devant, et un style vestimentaire ralliant les tendances punk et hippie. C’est d’ailleurs la petite sœur d’Ashley. Psychologiquement, elles sont complètement opposées. Autant la première est très introvertie, autant la seconde est tout le contraire. Cependant, leur lien de parenté est assez flagrant car elles ont toutes les deux de magnifiques yeux bleu vert légèrement bridés et des cheveux d’un noir profond. On remarque vite les origines japonaises de leur mère.
Bien sur, la bande ne se composant pas uniquement de filles, voici un bref récapitulatif de nos homologues masculins :
- Ludovic : mon meilleur ami. D’aussi loin que je me souvienne, il a toujours habité la maison qui fait face à la mienne, sauf cette année ou son père a décidé d’emménager dans l’appartement de ses parents, ces derniers étant allés s’installer en Californie. Nous avons toujours été ensemble depuis l’école primaire, et, une fois de plus, nous sommes dans la même classe. C’est un gars vraiment sympa, simple et passionné de surf. Il a 18 ans tout comme moi, et, coïncidence, son anniversaire tombe un jour avant le mien. Si je devais le décrire physiquement, je dirais sans hésiter que c’est un véritable canon : des cheveux blonds platine et des yeux couleur miel, accompagnés d’un cors d’athlète.
-Pablo : le comique de la bande. Il est d’origine hispanique et habite dans la vieille ville. C’est vraiment le garçon le plus drôle qu’il m’ait été donné de rencontrer. Toujours là pour vous raconter une bonne blague dans les moments difficiles. Malgré ses airs de tombeur, c’est quelqu’un de très simple et romantique.
- Tobias : le bébé du groupe... et le souffre douleur du lycée. Beaucoup de gars de terminale adorent passer leur nerfs sur lui car il est très frêle pour son age (rappelons qu’il a 16 ans et qu’il est dans la même classe que Suh), mais Pablo ou Ludo arrivent toujours a tant pour le sortir du pétrin.
Ces personnes vraiment extraordinaires ont toujours été la pour moi, et moi pour elles, rumeurs ou pas. Hum... les présentations s’arrêtant là, il est peut-être temps de travailler.
Vers la demi, des bruits de pas me firent lever la tête de mon cahier. Là, au milieu du terrain, avançait dans ma direction le plus beau garçon que je n’avais jamais vu : plutôt grand, des cheveux courts et raides, d’une couleur assez particulière (un mélange de roux et de châtain foncé) ; et des yeux d’un bleu su pur que le ciel était terriblement pâle à coté. Il portait une veste longue en cuir marron, un pull col roulé écru ainsi qu’un pantalon moulant de la même couleur que la veste. Il était à présent à quelques mètres de moi au pied des marches, en m’adressant un sourire qui me fit fondre.
_ Salut... je ne te dérange pas j’espère ?!
_ Non pas du tout... euh... tu ne serais pas nouveau ici par hasard ?
_ Tout juste, je viens d’arriver.
_ Je peux peut-être t’aider ? Tu ne serais pas venu me voir sinon...
_ Oui, certainement... je suis un peu perdu ici et je n’arrive pas à trouver ma salle de classe... j’ai certainement l’air d’un idiot mais...
_ Mais non, pas du tout !!! Tu es en quelle classe au juste ?
_Terminale ES1 je crois. La responsable de la vie scolaire m’a donné mon emploi du temps et tout ce qui va avec mais aucun surveillant n’était disponible pour m’accompagner donc...
_ Je vois... et bien je vais te dire une chose : tu es dans la même classe que moi. La prof m’a virée parce que je suis arrivée une fois de plus en retard. Tu vois le bâtiment blanc en face du terrain ?
_ Oui. C’est celui là donc ?!
_ Effectivement, c’est au deuxième étage, la troisième porte à droite.
_ Merci beaucoup...
Il se tus un instant, se retourna et fixa l’horizon. Il était incroyablement envoûtant. Quelque chose en lui m’attirait comme un aimant, mais de là à savoir quoi !
_ Bon... il est peut-être temps que j’u aille. On se reverra sûrement tout à l’heure.
Le son de sa voix me tira de mes pensées. Je lui répondis avec un léger tremblement dans la mienne, en espérant qu’il ne le remarquera pas.
_ Oui sans problème. A tout à l’heure.
Me jetant un dernier regard, il se retourna, avança de quelque pas, puis se retourna de nouveau et me lança :
_ Au fait... je ne sais toujours pas comment tu t’appelle ?!
_ Alex... Alexielle Mudra... et toi ?
_ Raziel...
_ Etrange comme prénom, tout droit sorti d’un jeu vidéo. C’est de quelle origine ?
_ Tu l’as dit toi-même non... ?!
Son regard était troublant, et la façon dont il me répondit le laissa sans voix.
_ A plus tard.
Il me fit un sourire, puis s’en alla. A l’évidence, il ne se retournerait plus. Mon regard ne pouvait s’en détacher. Lorsque sa silhouette s’éclipsa, je me remis à mes exercices. Ce garçon avait provoqué un étrange sentiment au fond de moi, accompagné d’un léger malaise. Notre rencontre n’était pas le fruit du hasard, j’en aurai mis ma main au feu. Enfin, si mon intuition était fondée, je le saurai bien tôt ou tard...


_ Pupuce !!!
Ludo avait crié si fort qu’il me fit sursauter.
_ T’es malade ou quoi !!! J’ai failli avoir une crise cardiaque, ne crie plus comme ça ok !
Il s’était rapproché en quelques secondes, en gravissant les marches qui nous séparaient afin de s’asseoir auprès de moi.
_ C’est bon, tu ne vas pas faire la tête pour ça ! Alors ; t’as fais quoi pendant les deux heures ?
_ Rien de spécial...
_ Au fait, on a un nouveau dans la classe, il s’appelle...
_ Raziel... je suis déjà au courant. Il est venu me voir vers 8h30, il s’était paumé et ne trouvait pas la salle de cours, alors je lui ai montré ou c’est.
_ Il est très étrange ce gars. Quand il est arrivé, il a montré une feuille à la prof et est allé s’asseoir sans dire un seul mot. Il a royalement ignoré tout le monde. J’ai eu une étrange sensation en le voyant. En plus il était assis juste derrière moi à coté de Déborah et... je sais pas... j’étais super mal à l’aise car il n’arrêtait pas de me fixer.
_ Je vois. Pourtant, il a été très agréable et très gentil quand il est venu me parler, malgré son air plutôt sombre. Mais à moi aussi il m’a fait une impression bizarre. ça me rappelle un peu ce qui s’est passé y a deux semaines devant chez toi...
_ Evite de m’en parler, j’ai vraiment cru que t’étais morte...
Le regard de Ludo s’assombrit brusquement. Le pauvre, je venais de lui rappeler de mauvais souvenirs, que je partageai certes, mais d’une façon différente. Ce qui était certain, c’est que je ne l’oublierai pas de si tôt...



C’était un dimanche pluvieux. Un de ces dimanche ou le temps influe incroyablement sur le moral et où on ne trouve strictement rien à faire. Pour ma part, j’avais choisis de ma balader du coté de la vieille ville, (malgré la pluie qui s’obstinait à arroser la ville) en espérant rencontrer Ludo, étant donné qu’il habitait dans les environs. Malheureusement, et une fois de plus, son père avait du l’obliger à rester à la maison, en lui trouvant toutes sortes de taches ménagères à faire. Depuis la mort de sa mère l’an passé, c’était lui qui s’occupait de tout, son père étant trop occupé par son travail, et profitait donc de son week-end pour se reposer.
En passant devant chez lui, je voulu sonner mais me ravisa, me disant que je ferais mieux de rentrer chez moi travailler un peu. Je venais à peine de faire quelques pas qu’un immense éclair déchira le ciel, et me percuta de plein fouet. N’importe quel autre humain normalement constitué serait certainement passé direct en mode ange, mais pour moi, il en fut autrement : par je ne sais quel miracle, j’étais encore en vie, et en parfaite santé. La situation me dépassai largement, car au lieu de recevoir une décharge d’un millions de volts, une douce chaleur m’avait envahie, traversant mon corps de part en part. J’étais entourée d’une étrange lumière, et cette sensation de bien-être que j’éprouvais était vraiment très agréable. Tout à coup, tout s’arrêta : la lumière avait disparu comme par enchantement, ainsi que la douce chaleur. J’étais toujours dans la même rue, avec les mêmes vêtements ; un temps toujours aussi moche, mais, au fonds de moi, une Alexielle complètement différente prenait vie.......


_ Alex !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je sus au son de sa voix que c’était Ludo qui m’appelait. Il avait du regarder la scène de son balcon car il était pétrifié. Quelques secondes plus tard, je me retrouvais dans ses bras. La pauvre avait du descendre les marches quatre à quatre pour venir me retrouver.
_ Oh mon Dieu, mais qu’est-ce qui t’es arrivé ?! J’ai cru que t’étais morte !!! J’étais au balcon et au moment ou j’allais t’appeler, la foudre s’est abattue sur toi. Tu peux pas imaginer la peur que j’ai eu... mon cœur a failli lâcher, ç’est clair !!!
_Ludo, ça va très bien... ne t’inquiète donc pas pour moi... Ludo ?! Pourquoi tu me regardes comme ça ?
Le visage de mon meilleur ami était figé de stupeur : il me regardait bouche bée, ne savant pas quoi me répondre.
_ Mais, qu’es-ce qui t’arrive, y a un problème ?
_ Hum... si tes yeux ont viré tout d’un coup au violet après avoir été percutée de plein fouet par un éclair de plusieurs milliers de volt et être toujours en vie est considéré comme un problème, alors oui : y a un problème !
_ Comment ça mes yeux sont violets, mais tu délire ou quoi !!!
_ Non... pas du tout... je t’assure... tu as les yeux violets... d’un très beau violet d’ailleurs...
_ Ludo je rigole pas !!!
_ Mais moi non plus !!!
Il me lâcha, puis respira profondément. quant à moi, je ne pouvais m’empêcher de le regarder bizarrement, en pensant qu’il devait sûrement halluciner après le choc qu’il venait de subir. Moi qui avais de si beaux yeux verts, je n’avais aucune envie qu’ils deviennent violets !!!
Il me prit soudainement la main et me fit monter les marches de son immeuble tellement vite que je crus que j’allais tomber à maintes reprises.
_ Tu vas voir par toi-même que je suis pas fou !
Arrivée en haut, je saluai rapidement son père et nous nous engouffrâmes dans sa chambre. Je m dirigeai net vers le miroir, restant stupéfaite par le reflet que ce dernier me renvoyait. Ludovic avait raison : mes yeux étaient d’un violet profond et...



_ Et Alex je te parle... tu m’écoute ?!
Ludo me dévisageait.
_ Ben quoi ?
_ Je te parle depuis tout ç l’heure et tu me réponds même pas... merci c’est sympa !
_ Scuse moi, j’étais en train de me remémorer les...
_ S’il te plait, épargne moi cet épisode. Chaque fois que j’y pense, je fais des cauchemars.
_ Ok, c’est bon j’arrête d’y penser. Mais tu ne trouves pas ça quand même étrange ?
_ De quoi ?
_ Ben je sais pas... d’abord ça, ensuite Raziel... j’ai l’impression que ces deux faits sont liés, mais je vois pas du tout comment.
_ Ecoute, je crois qu’on va arrêter de se prendre la tête pour le moment. En plus la cloche vient de sonner, donc on va essayer de ne pas arriver en retard au prochain cour. On en reparlera ce soir si tu veux.
_ Oui d’accord. Tu as sûrement raison... allons y.
Nous descendîmes les marches des gradins et courûmes jusqu’au bâtiment principal. Prochain cours : philosophie.
Personnellement, je n’avais pas du tout la tête à me concentrer sur cette matière, mais je fis un effort surhumain pour suivre ne serait-ce que les dix premières minutes. Raziel était au fond de la salle, assis à coté de Julien. Pour ma part, c’était Ashley qui occupé la place à coté de la mienne, et Ludo était juste derrière avec Pablo. Chaque fois que j’en avais l’occasion, je jetais un coup d’œil dans sa direction. J’avais tellement envie de lui parler de nouveau et en savoir un peu plus sur lui, mais comme l’avais dit Ludo, mieux valait attendre la fin des cours.

Enfin cinq heures ! Je me réjouissais d’avance à l’idée que j’allais enfin pouvoir discuter avec Raziel. Afin de ne pas le manquer, je me décidais à l’attendre devant la grille principale du lycée, quand il passa à coté de moi sans même me regarder. Ludo, qui était de l’autre coté de la route en train de discuter avec Marie-Kate était mort de rire ; quel imbécile, je m’expliquerai avec lui en temps voulu. Apres tout, il n’y avait absolument rien de drôle !!!
_ Raziel attend !!!
Ce dernier fit volte-face et me regarda d’un air interrogateur.
_ Qu’est-ce que tu veux ?
Sa voix était glaciale. On aurait dit une personne totalement différente de celle que j’avais rencontré.
_ Pardonne moi si je te dérange mais je voudrais te parler et...
_ Désolé j’ai pas le temps, salut.
...... mais qu'est-ce qui lui prenait ?! Pourquoi réagissait-il comme ça ?! Perplexe, je le regardais s'éloigner, puis tourner à l'angle de la rue suivante. Ludo et Marie-Kate m'avaient rejoins, et leur regards se dirigèrent dans la même direction que le mien.
_ Al.... écoute moi.
Je tourna la tête, et regarda mon amie dans les yeux.
_ Oui....
_... Ludo m'a expliqué toute l'histoire, et je pense sincèrement que Raziel n'a rien à voir avec ce qui t'est arrivé.... il est juste misanthrope, c'est tout. C'est pas parce qu'il a un nom assez spécial et qu'il a une attitude particulière qu'il est plus ou moins lié à.... "
_ Non !!! Je suis désolé mais je suis sur que tu te trompe. Je fais toujours confiance à mon intuition, et elle me dit que ce gars là.... est vraiment celui que je cherchait, car il pourra répondre à mes questions. "
Je baissai mon regard, espérant que je ne l'avais pas trop vexé, mais je sentis ses bras autour de moi. Elle me serra très fort, comme elle avait si bien l'habitude de le faire, et je me sentis quelque peu apaisée.
-"Ma petite soeur adorée. Sache que je respecterai ta décision, comme Ludo ici présent. Nous t’approuverons quoi que tu fasses. Mais sache aussi que nous ne laisserons personne te faire du mal tu entends. "
Ludo se décida enfin à parler.
_ C'est exact. Et s'il le faut, Pablo et moi on le prendra à part et on lui demandera des explications.
Ludo et Marie-Kate me regardaient avec des yeux pleins d'amour et de tendresse, et leur présence fit envoler toutes mes craintes et mes incertitudes. Je n'allais plus me ronger les sangs, que ce soit à cause de Raziel ou de la partielle transformation de mon apparence.
_ Bon... et si on rentrait ?
Mes deux amis se regardèrent, puis éclatèrent de rire, alors je fis de même. Cela faisait vraiment beaucoup de bien de rigoler un peu, et tout en marchant, je décidai d'oublier peu à peu cette journée, car une meilleure m'attendait le lendemain.


Sur le chemin du retour, nous croisâmes le reste de la bande. Tous réunis pour quelques minutes, avant que nos chemins se séparent, car chacun d'entre nous habitaient dans des endroits différents, mis à part Ludo et Pablo.
Tobias fut la dernière personne que je quittai. Lui faisant un signe de la main, j'ouvris la porte de ma maison et y pénétrai. J'étais enfin chez moi, et complètement vidée. Ma mère m’appelait de la cuisine, mais je l’ignorai royalement. Je n'avais pas faim du tout, et je savais parfaitement que ce qu'elle allait me demander concernait le dîner de ce soir. Je gravis les marches et, en fermant la porte de ma chambre à clef, jeta mon sac dans un coin de la pièce. Cette journée fut très éprouvante, et je n'avais qu'une seule envie : mettre un tee-shirt et me coucher ; ce que je fis sans hésiter.....................




Il faisait nuit noire. La lune et les étoiles étaient cachées derrière une immense masse nuageuse. Un vent frais, venu du nord, balayait les arbres, et le hurlement qu'il provoquait à travers les branches était à vous glacer le sang. Une ombre, avec l'agilité d'un fauve, sautait de toit en toit, pour finir sa course sur celui d'une magnifique maison, au bord de la mer. Ses yeux balayaient l'horizon, comme à la recherche d'un quelconque obstacle à la tâche qu'il allait accomplir. Il avait soif de sang, et cette soif l'avait guidé dans ce quartier, et plus particulièrement sur cette maison ! Il se mit enfin à bouger et s'accrocha au rebord du toit pour se laisser glisser le long de la façade. Soudain, il s'arrêta : la chambre qui lui faisait face l'inspirait. Il y sentait une présence très particulière. Il comprit tout de suite : c'était elle qui l'avait attiré ici. Il sentait qu'il allait se régaler. La fenêtre fut vite ouverte, et il se retrouva au pied d'un lit, ou une ombre dormait paisiblement, sans se douter le moins du monde du sort qui lui était réservé. Le jeune vampire s'approcha, et reconnu la jeune fille qui se trouvait là : de long cheveux d'un noir de jais, une peau halée, dorée par le soleil, des traits fins, bien dessinés, et des courbes sensuelles que l'on apercevait légèrement à travers les draps. C'était bien elle, il l’aurait reconnue entre toutes. Cette fille était particulière, il le sentait ; et ce n’était pas la première fois que son aura la conduisait vers elle. Il avait certes déniché un met de choix, mais la pureté qu'elle inspirait le fit hésiter. Devait-elle mourir ? Ou devait-elle vivre, mais en acceptant la malédiction qui pèserait sur elle ? Se nourrir de la vie des autres pour conserver la sienne. Le choix était difficile, et il pouvait aisément y renoncer et se rendre ailleurs pour se nourrir, mais quelque chose l'en empêchait. Elle l'attirait comme un aimant ; et il se décida enfin ; se penchant sur elle tout doucement, écartant les cheveux qui le gênaient pour atteindre sa nuque, et, tel un monstre sanguinaire, la mordit, en se délectant de son sang. Elle émit un bref soupir, puis se tus. Il se releva, la regardant d'une façon assez étrange. Il serait assez difficile de décrire ce à quoi il pensait à ce moment précis : regrettait-il son geste ? Où en était-il satisfait ? Peut importait de toute manière, ce qui comptait à présent, c'était de finir le rituel. Il se fit une mince entaille sur le cou, laissant ainsi son sang couler librement, et le porta aux lèvres de la jeune fille. Il l'obligea à boire, ainsi elle ne mourra pas, mais elle deviendra elle même un vampire, et afin que ses propres victimes survivent, devra échanger à son tour son sang avec elles.
Le rituel était enfin terminé, et le jeune vampire, après un dernier regard vers sa victime, repartit en reprenant sa course effrénée à travers les toits de la ville, aussi vite qu'il était apparu. Tout se bousculait dans sa tête : avait-il fait le bon choix ? Où avait-il commis une grave erreur ? Il essaya de ne plus y penser, car après tout, il n'était pas ici pour rien : une grande mission l'attendait, et gare à lui s'il échouait..............





_ Barran ? Barran ?!.....
_ Je suis ici Oluha !!
Le vieil homme pointa sa tête à travers une trappe dans le sol, afin que le jeune tigre qui l’appelait puisse le voir.
_ Mais que fais-tu à cette heure-ci dans ton atelier ?
_ Oh, et bien...... tu n’a qu’a venir voir par toi même.
Et il ouvrit la trappe en grand afin que l’animal puisse descendre.
La pièce qui lui servait d’atelier était vraiment très exigu, mais elle suffisait à Barran bien qu’il avait la possibilité d’emménager dans l’aile ouest du château. Il préférait de loin son petit cabanon retranché dans une partie de l’immense jardin qui entourait le palais. Ainsi, il pouvait mieux s’occuper des fleurs environnantes, et à ses moments perdus, s’adonner à la peinture ou à l’alchimie.
La pièce était bien éclairée grâce au grand nombre de bougies, et l'on pouvait y remarquer un grand miroir trônait en son centre. Le maître des lieux se dirigea vers lui, le tigre à sa suite.
_ Tiens... et moi qui me demandais ou était le miroir transdimensionel. La dernière fois que je suis allé dans les catacombes, je me disais bien qu'il y manquait quelque chose..
_ Je suis désolé. J'aurai du te demander d'abord si je pouvais l'emprunter mais...
_ Ce n'est pas grave voyons. Depuis qu'Aldébaran est mort, plus personne ne l'utilise. Alors s'il peut servir à quelqu'un, c'est tant mieux !
_ Merci Oluha.
_ Mais, au fait, pourquoi l'as tu pris ?"
Barran la regarda avec des yeux rieurs.
_ Et bien, je voulais observer comment allait se débrouiller notre jeune vampire. Le conseil des 5 Wizards lui a confié une mission cruciale pour l'avenir d'Atlanka et, personnellement, je doute qu'il réussisse. Il n'est pas encore assez expérimenté.
_ Toujours aussi méfiant à ce que je vois. Mais ne t'inquiète pas, je connais Raziel et...
_ Pour le moment, il ne peut rien faire puisque le transfert sur terre lui a fait perdre momentanément ses pouvoirs, et il doit se nourrir de sang pour les retrouver.
_ C'est bien normal pour un vampire.... en tout cas, les Wizards m'ont impressionné lors de l'union de leurs pouvoirs. Normalement, seul Sayoshan peut "voyager" en dehors d'Atlanka. Mais là, ils ont réussi pendant un bref instant à créer un passage pour que Raziel puisse partir sur terre.
Barran regardait Oluha d'un air songeur.
_ Mais pour en revenir, cela va être une autre paire de manche. Il a beau avoir la clef dimensionnelle, la formule qui permet de l'activer.... ce sera notre petite Sayoshan qui devra la trouver.
_ Ne t'en fais pas Barran. Aldébaran n'a pas légué ses pouvoirs a n'importe qui. Elle réussira, j'en suis sure.
_ Je l'espère ma chère Oluha ; je l'espère.... mais en tout cas, notre ami a merveilleusement commencé sa mission !!!
_ Ton ton ironique ne me dit rien qui vaille... mais... attend.... ne me dit pas que....
Le jeune tigre était ébahi. Son protégé ne pouvait pas avoir fait une bêtise pareille !!!
_ Et bien si. Cela risque de modifier quelque peu ses pouvoirs.
_ Barran... je sens que ce miroir va nous être bien utile pour surveiller l'évolution de la situation, qui risque d'être très intéressante !!!
_ Je sens que nous n'avons pas fini d'avoir des surprises.......




_ Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!!
LA boule de feu jaillit des mains du jeune vampire et l’homme qui se trouvait en face de lui la reçue de plein fouet.
_ J’en ai assez !!! Vous avez tué la seule personne qui comptait réellement pour moi... je ne vous le pardonnerez jamais !!!
L’homme gisait quelques mètres plus loin, ensanglanté. Il avait l’habitude de repousser les attaques du jeune homme quand il se rebellait, mais cette fois, le sort que ce dernier avait lancé avait atteint une puissance phénoménale, et il n’avait pas réussi à l’éviter.
_ Maître, je vous hais. Vous m’avez recueilli et élevé depuis mon plus jeune age, et je vous ai toujours obéit. Mais cette fois c’en est trop. Pourquoi avoir tué Tyrra, elle n’avait rien fait !!! Je ne veux plus rester prisonnier !!! Vous avez vu la puissance de mon sort, je ne sais pas d’où elle vient, mais je n’hésiterai pas à l’utiliser de nouveau si vous persistez à me barrer le chemin...
Le jeune vampire s’était rapproché de son maître. Le regardant d’un air dédaigneux, il attendait sa réponse.
_ Je ne t’empêcherai pas de partir. Mais sache que si tu le fais, tu le regretteras. Mon sang coule dans tes veines, un sang maudit qui fait de toi un vampire, que tu le veuilles ou non. Si tu nous quittes, tu seras à jamais banni de ce royaume, et tous les autres te renieront. Tu es une créature de l’ombre, et tu le seras à jamais... les êtres normaux de chair et de sang, haïssent les vampires, et tu le sais très bien...
_ L’homme s’exprimait difficilement. Ses blessures étaient plus profondes qu’il ne l’aurait cru. Cependant, son air narquois lui proférait un certain avantage.
_ Au fait, jeune garçon... il est peut-être temps que tu le saches : je sais qui tu es réellement. En fait, je connaissais même tes parents. Des gens très bien, et humains de surcroît. Tu ne t’attendais pas à ça n’est-ce pas ?!
Le jeune homme essayait de garder son sang froid, mais il tremblait de tous ses membres. Ainsi donc il lui avait caché la vérité pendant 18 ans !!! Il devait partir, s’enfuir le plus loin possible d’ici ; car il savait que, d’une part, même s’il le torturait, son maître ne le lui en révélerait pas plus et, d’autre part, les gardes allaient sans doute arriver d’une minute à l’autre pour le secourir.
_ Peut importe tout ce que vous pouvez savoir sur mon passé, vous ne devez pas être le seul. Je le découvrirais bien par moi-même tôt ou tard. Adieu.
Son maître leva les yeux sur lui : son regard exprimait une sorte de tendresse, mêlée à une pointe de mélancolie..
_ Tu es vraiment le portrait craché de ton père... il serait certainement fier de toi s’il te voyait... mais ce n’est pas ça qui te sauvera... adieu Evan... ou plutôt à bientôt...
Evan, perplexe, se retourna, puis se mit à courir. Il était profondément perturbé. D’où lui venait cette terrible puissance qui lui avait permis de terrasser son maître d’un seul coup ? Lord Van était imbattable d’habitude... et ses dernières paroles... que voulait-il dire par là ?
Peut importait à présent, tout cela n’avait plus grande importance car il était enfin libre ; libre d’aller ou bon lui semblait, et surtout de découvrir sa véritable identité. Du moins c’était ce qu’il croyait...



_ Hummmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm...
Le mince rayon de soleil qui filtrait à travers les rideaux me fit cligner des yeux. Après m’être étirée, je jetai un œil sur mon réveil : 10h28... bien. Je faisais quelques progrès. N’ayant pas cours le samedi matin, je me réveillais d’habitude en début d’après-midi, mais là, apparemment, j’avais assez dormi vu l’heure à laquelle je m’étais couchée. Subitement, une douleur fulgurante au niveau du cou me pétrifia. Je ne pouvais plus bouger un seul muscle. J’essayais de crier afin d’alerter une des personnes se trouvant dans la maison, mais aucun son ne voulait sortir de ma bouche. Que se passait-il donc ??? Me persuadant finalement de garder mon calme, je me décidai à patienter sagement en attendant de retrouver l’usage de mon corps pour pouvoir me rendre à la salle de bain observer de plus près la cause de ma paralysie.
Environ un quart d’heure plus tard, je pus enfin bouger. En me regardant dans la glace, rien d’anormal ne paraissait être le déclencheur de ce qui s’était passé, mais je finis par remarquer à la bas de mon cou, deux petits trous bien rond avec un peu de sang séché autour, qui paraissaient assez profond et qui m’avaient tout l’air d’être des traces de... dents !!! Et voila, il ne manquait plus que ça ! Quelle satanée bestiole s’était décidée à s’acharner sur moi ?! Vu la taille de la morsure, un vampire aurait été certainement la créature la plus probable, mais tout le monde savait parfaitement qu’ils n’existent pas, sauf dans les romans d’Anne Rice et les jeux vidéo. Il ne me restait donc plus qu’une seule chose à faire : me rendre à la bibliothèque afin de trouver quelle bestiole pouvait roder la nuit dans les rues de la ville et mordre les gens quand ça lui chantait.
................................. Trois heures plus tard et rien de nouveau. Mes recherches s’étaient soldées par un échec royal... c’était désespérant. Il ne restait que la solution du vampire, mais en général, ces derniers ne mordaient les personnes chez elles que si elles les avaient déjà invitées, or, à ma connaissance, je n’avais jamais invité un vampire à prendre le thé à la maison. Il ne me restait plus qu’une seule solution : appeler les autres et leur demander leur avis...
Finalement, seuls Ludo, Ashley et Pablo avaient répondu présent à mon sos. Apres leur avoir expliqué la situation, les avis fusèrent. Ashley ne contesta en aucun cas ma thèse du vampire, et rêvait d’être à ma place ; quant à Pablo, il pensait que ce n’était que des foutaises, qu’il n’y croyait pas du out, et que c’était certainement une autre bestiole, comme un serpent par exemple.
Ludovic ne s’exprima qu’après le départ des autres :
_ Tu veux que je te dise mon avis ?! Le coupable est ton cher ami Raziel, j’en mettrais ma main au feu...
_ Et qu’est-ce qui te fais dire ça ? Ton intuition je suppose ! Ecoute ; les vampires, que je sache, ne supportent pas la lumière du soleil, or Raziel oui... donc c’est impossible que ce soit lui.
_Tu as peut être raison Al, mais je sais pas... j’ai comme un mauvais pressentiment.
_ Allez !!! Te fais pas de bile. On va arrêter d’y penser, et aller faire un peu se shopping pour se changer les idées ok ?!
_ Ok puce, je te suis...



_ Quelle soirée !!!!!
Dimanche matin, 11h45. La journée shopping avec Ludo s’était terminée en boite avec le reste de la bande ayant atteint la majorité. J’étais rentrée chez moi aux environs de 4 heures du matin, une envie de sang me tenaillant l’estomac.... une seconde, ne venais-je pas de prononcer le mot sang ?! Bien ; apparemment la thèse du vampire se révèle être la bonne... un petit tour par la salle de bain s’imposait... magnifique !!! J’avais de belles petites canines un chouia plus longues que la normale, et les traces de morsures sur mon cou avaient miraculeusement disparues, il n’en restait pas la moindre cicatrice. Bizarrement, le miroir me renvoyait mon reflet... très étrange tout ça... enfin, je n’allais pas me morfondre à cause de ça... une rude journée m’attendais...............


Même jour, même heure, un toit de la ville. Notre jeune vampire avait enfin retrouvé ses pouvoirs grâce au sang qu’il avait bu, mais à quel prix !!!
_ Comment ai-je pu être aussi bête et inconscient ! Maintenant que j’ai retrouvé mes pouvoirs, cette satanée clef s’est remise à briller et, avec ma chance bien sur il a fallu qu’elle m’indique que son futur propriétaire était la jeune fille à qui j’ai volé le sang. Dans quel pétrin j’ai bien u me fourrer encore !!! Sayoshan, l’être le plus pur de l’univers ; aussi pur que les anges eux-mêmes, est devenu un vampire par ma faute. Comment vais-je bien pouvoir réparer ma faute... suis-je bête, elle est irréparable. La seule chose que je puisse faire, c’est lui révéler sa véritable nature, et la lourde responsabilité qui pèse désormais sur ses épaules : celle de tout un monde en plus du sien....................



Lundi matin, lycée X, 7h30
La journée d’hier fut une des pires de mon existence. J’avais réussi à avoir Ludo au téléphone, mais il n’a pas pu passé, tâches ménagères oblige. J’ai du rester dans ma chambre à essayer de lutter contre l’envie de sang qui déchirait mes entrailles. Heureusement que mes parents et mon frère étaient partis la veille en fin d’après-midi voir ma tante paternelle car c’était son anniversaire, ce qui signifiait qu’ils ne reviendraient que le dimanche soir. Et maintenant, on était lundi matin, et je n’avais pas dormi de la nuit. Cependant, malgré mes yeux injectés de sang qui témoignait de ma nuit blanche, j’étais en pleine forme, mon envie de sang s’était estompée, et j’avais réussi à arriver au lycée sans être en retard. J’étais même plutôt en avance. Ce qui était étrange, c’est qu’aucun de mes amis n’était là, et que notre prof d’économie était absente : deux heures de libre pour commencer la matinée ; la journée commençait plutôt bien en fin de compte. Et si j’allais faire un tour au square ? Tiens tiens, ne serait-ce pas Raziel, notre supposé vampire ?! Il était toujours aussi beau et ténébreux, et quelle ne fut pas ma surprise quand je compris que c’était vers moi qu’il se dirigeait.
_ Bonjour Alexielle... euh, je voulais m’excuser de mon attitude de vendredi, je n’aurais vraiment pas du te parler comme ça, vu ce que tu avais fait pour moi...
Mon Dieu, ce qu’il pouvait être adorable quand il s’excusait. On aurait dit un petit garçon qui venait de faire une grosse bêtise et qui essayait d’attendrir sa mère.
_ Ecoute Raziel, je ne t’en veux pas d’accord. ça peut arriver à tout le monde d’être énervé et de ne vouloir parler à personne. Ta journée s’était mal passée ?
_ Non c’est pas ça mais...
_ Si tu n’as pas envie d’en parler, je ne t’y obligerai pas ok. Au fait, on a deux heures creuses là, la prof d’éco est absente et je ne retrouve pas les autres. ça te dit de faire un tour au square avec moi ?
_ Et bien... pourquoi pas. En plus, j’avais à e parler de quelque chose de très important...
Le ton qu’il prit pour me dire cela, ainsi que son regard m’intriguèrent au plus haut point. Qu’avait-il à me dire de si important ?!


…………………finalement, j’aurais préféré ne jamais le savoir. Non, en fait, j’étais plutôt partagée entre deux sentiments : l’excitation et la peur. Ce qu’il m’annonça était si inattendu et si incroyable que j’eu beaucoup de mal à le croire au départ ; mais il sus me convaincre……..


_ Alors, qu’avais-tu de si important à me dire ? Tu t’es tu durant tout le trajet et…
_ Viens, je préfère que tu sois assise.
Il me prit la main et m’entraîna à sa suite, vers un des nombreux bancs qui se trouvaient là. Après s’être assis, il hésita quelque peut au début, ne sachant comment commencer, puis se décida enfin :
_ Bon….avant de commencer, je voudrais que tu me promettes quelque chose…
_ Quoi ?
_ Que tu me laisses finir avant de me poser des questions.
_ Ok…mais dis moi c’qui y a là, franchement ça m’intrigue, j’ai vraiment l’impression que tu vas m’annoncer une mauvaise nouvelle !
_ C’est un peu ça…bref…tout d’abord, je voulais m’excuser. M’excuser de t’avoir mordu…
J’étais certaine que mon regard médusé avait du le faire vraiment rire. Ainsi Ludo avait raison, c’était bien lui le vampire !!!
_ Ne me regarde pas comme ça voyons, je ne suis pas un monstre. Je suis désolé mais j’avais vraiment besoin de sang, et je suis tombé sur ta maison par hasard…en fait non, pas tant que ça. Ton aura m’avait guidée jusqu’à toi, ton aura si particulière et surtout si pure. J’aurai du me méfier, réfléchir un peu aux conséquences avant de te transformer en vampire. Quel idiot je suis !!! Tu dis certainement te demander pourquoi je t’avoue tout ça ?!
_ Oui effectivement, j’aimerais bien savoir tu vois. Tu me mord, tu me transforme en vampire et donc je vais être condamnée à boire du sang toute ma vie…je suis bête, elle risque d’être longue ma vie maintenant, vu que je suis presque immortelle…et tu trouve le moyen de revenir, la bouche en cœur me dire que c’est toi qui as fait ça. Et en plus, tu t’excuses ; ha, alors là, c’est la meilleure !!!
_ Attends, laisse moi finir je t’en pris. Je ne suis pas un vampire comme les autres, je suis ce que l’on appelle un classe A, un vampire évolué. Je mentirais si je te disais que je ne bois pas de sang, sinon je n’en serai pas un, mais comme tu peux le constater, je ne crains pas la lumière du soleil, mon image se reflète dans le miroir, et je ne suis pas obligé de dormir dans un cercueil. Je suis comme n’importe quel autre humain, sauf que je me nourris de sang et que ma force est quatre fois supérieure à celle d’un humain normal.
_ Ce que tu me dis est censé me remonter le moral ?!
_ Non…mais il y a encore autre chose que tu ne sais pas.
_ Encore !!! Vas-y, ça va être quoi cette fois ?!
_ Une personne que je connais, mais qui hélas est morte à présent t’a fait un don. Un don merveilleux, mais qui implique aussi une très lourde responsabilité.
Son regard s’assombrit lorsqu’il en parla, ce qui me fit penser que cette personne devait être chère à son cœur. Je commençais à l’idée d’être un vampire évolué, mais ce don dont il me parlait me faisait froid dans le dos. Une petite minute, peut être que…
_ Tes yeux Alexielle. Tes yeux violets sont la marque des Sayoshans. J’ai vraiment été idiot de ne pas le remarqué plus tôt ; je n’avais pas vraiment fait le rapprochement, pensant que c’était peut-être ce que vous les humains appelez des lentilles…tu ne les avaient pas comme ça avant n’est-ce pas ?! Il t’est arrivé quelque chose et leur couleur a changé.
_ Co…comment sais-tu cela ?! C’était il y a deux semaines environ, je me promenais et la foudre s’est comme abattue sur moi mais elle ne m’a pas tuée. J’ai sentie une douce chaleur qui m’envahissait, traversant mon corps de part en part. J’était entourée d’une étrange lumière et…
_ La transmission du pouvoir se fait toujours comme ça. La personne qui te l’a transmit était notre ancien Sayoshan. Quand ce dernier décide que son règne doit s’achever, il désigne son successeur et lui transmet tous ses pouvoirs. La transmission entraîne la mort du premier. Tu comprends ce que cela implique n’est-ce pas ?!
_ Mais on nage en plein délire là, c’est pas possible…tu es en train de me dire que c’est moi le nouveau sayo machin truc chouette…
_ Sayoshan…
_ Oi c’est ça, Sayoshan. Je suis donc ce truc, et je possède donc des pouvoirs extraordinaires?! C’est vraiment incroyable…magnifique…et je dois en faire quoi au juste ? Tu sais, je passe mon bac cette année et…
_ Je ne suis pas humain Alex…ou plutôt pas terrien. Je viens d’un monde qui est parallèle au tien. Et le Sayoshan est en quelque sorte celui qui gouverne ce monde. Son âme est d’une pureté infinie, et il tient ses pouvoirs des anges. Il est celui qui grâce à la clef spatio-temporelle maintient l’équilibre dans mon monde, et qui permet donc au tien d’être en parfaite harmonie avec l’univers, car nos deux mondes sont étroitement liés. Plus exactement, le mien a été crée afin de protégé le tiens et c’est là la grande mission du Sayoshan : protéger la Terre, et veiller à son équilibre et à l’harmonie entre elle et Atlanka, qui est mon monde.
_ Attends attends attends…tu es en train de m’annoncer que l’avenir de la planète et de ton monde pèsent sur mes épaules…mais c’est hallucinant !!! Ton Sayoshan là, il ne pouvait pas choisir quelqu’un d’autre !!! Je n’ai que 18 ans moi, comment veux tu que je m’occupe d’une tache aussi importante !!! Pourquoi moi, une terrienne idiote et irresponsable. Je ne comprends plus rien, j’ai l’impression d’être dans un jeu vidéo. Mais c’est toujours plus facile dans les jeux, quand le héros meurt, on appuie sur reset et on recommence. Mais là c’est la vraie vie, c’est pas pareil. En plus, je ne l’ai même pas cette clef dont tu parles, je ne sais pas à quoi elle sert ni comment l’utiliser, je ne sais rien !!!
Je ne pouvais retenir mes larmes plus longtemps. Je n’avais jamais autant pleuré de ma vie, et Raziel fut vraiment adorable. Il me pris dans ses bras en essayant de me calmer, et attendit que je me remette de mes émotions pour continuer.
_ Qu’est-ce que tu attends de moi au juste ? Parvins-je à articuler au bout d’une heure.
_ Que tu viennes avec moi sur Atlanka…
Il sortit une chaîne en or de dessous son pull, ou l’on pouvait y voir une petite clef qui y pendait.
_ Tu vois cette clef, c’est elle dont le Sayoshan se sert. Elle te revient de droit maintenant, et je voudrais que tu la portes. Mais je ne te la donnerai que si tu acceptes ma proposition.
_ Dis toujours. Au point ou j’en suis de toute façon…
_ Très bien. Tu sais, normalement, seul le Sayoshan peut voyager dans le temps et l’espace, mais on m’a aidé à venir ici, sans utiliser la clef bien sur car seul toi peux le faire. Je ne peux exactement t’expliquer la mission que l’on m’a chargée de te confier, et je ne le ferais que si tu acceptes de me suivre. La seule chose que je peux te dire, c’est que de toi et de cette clef dépend l’avenir de ta planète et de la mienne. De plus, si jamais tu refuses de venir avec moi, je serais condamné à rester ici éternellement, car les personnes qui m’ont aidé à venir de peuvent autoriser qu’un seul voyage sans le Sayoshan. Normalement, il ne devrait pas y en avoir du tout et c’est d’ailleurs la première fois que cela arrive, mais vu que c’était un cas d’urgence…enfin, en tout cas, ta planète moura, et mon monde disparaîtra à tout jamais dans le néant.
_ En fait, tu me demandes de renoncer à ma vie, à ma famille et à mes amis, à tout ce en quoi je crois pour venir avec toi pour une période indéterminée ; de risquer ma vie parce que l’avenir du monde en dépend…mais ai-je vraiment le choix ?! Je ne peux pas refuser, je n’ai pas le droit d’être aussi égoïste…
_ Pardonne moi Alex. Je ne sais vraiment pas quoi te dire…à par merci. Approche que je te remette la clef.
_ Une petite seconde…tu m’a dit tout à l’heure que c’était grâce à cette clef que je pouvais voyager dans le temps et l’espace, mis il doit bien y avoir une formule pour ça non ?
_ Oui exact, et c’est à toi de la trouver, je ne la connais pas moi…désolé.
_ Bon, et ben je sens qu’on n’est pas sortis de l’auberge…
A l’instant ou Raziel me referma la chaîne autour du cou, la clef se mit à briller ; d’une lumière douce au départ, puis de plus en plus aveuglante. Mon corps ne tarda pas à suivre le mouvement ; puis se mit soudainement à se détacher du sol. Je sentais que je m’envolais pour un voyage à l’autre bout de l’univers……………………………


Je vois quelque chose....comme dans un rêve.....je vois une chevelure.....dorée comme des blés dans une lumière d'été....un sourire doux, et triste en même temps....un corps androgyne...d'une beauté aveuglante.....il remue les lèvres.....il essaye de me dire quelque chose.......
_ Alexielle, mon enfant...ton destin est scellé par une force prodigieuse, je ne saurai te décrire ton avenir, mais je peux juste te révéler une énigme qui j'espère t'aidera à trouver la voie.....ton âme est l'une des plus pure qu'il m'ait été donné de rencontrer....tu es l'une des élus...en cherchant au plus profond de toi je t'en conjure, trouve les douze clefs afin de lib »rer la cité céleste…son avenir dépend de toi, comme toi du sien…………….
_ Qui est tu ? Continue je t'en pris....mais ou vas-tu ? Enfin je t'ai rencontrée....non ! Ne t'en vas pas ! Cela fait si longtemps que je souhaite te rencontrer ! J'y suis enfin presque arrivée ! Alors.....ne t'en va pas !


Des visions…des millions de visions m’assaillirent…un monde magnifique…ou la nature possède encore tous ses droits…un palais…encore plus beau que ceux de tous les contes réunis…deux êtres…un homme et une femme d’une beauté angélique…Sayoshan…



_ Alexielle…Alexielle, ça va ?
Mais qu’est-ce que je faisais sur la plage ?! Ohhhh…ma tête était encore pleine de toutes ces magnifiques visions qui représentaient sûrement le monde de mon cher petit vampire.
_ Tu pourrais me dire ce qui s’est passé s’il te plaît.
_ Et bien, après que je t’ai donné la clef, elle s’est mise à briller et toi avec, puis tu t’es envolée…il as fallu que j’invente une histoire aux gens qui se trouvaient là, et t’emmener dans un endroit plus discret quand tu t’es décidée à redescendre. Tu aurais vu leur tête, c’était vraiment très drôle.
_ Ouais, sûrement. En attendant, j’ai eu un petit aperçu d’Atlanka, et je dois dire que ça m’a donné envie d’y aller. C’est tellement beau ! Ah…une créature étrange mais d’une beauté stupéfiante est venue me parler. Je ne sais pas si c’était un homme ou une femme, ou peut être les deux à la fois, mais elle m’a parlé de douze clefs que je devais retrouver. Tu pourrais m’expliquer de quelles clefs il s’agit.
_ Plus tard…pour le moment, le plus important es de retrouver la formule pour…
_ C’est bon, je l’ai. Je ne sais pas comment vu qu’elle ne me l’a pas dit, mais je me suis vu la réciter.
_ Parfais. Alors quand tu seras décidée à partir, tu me fais signe. Je suis très heureux que tu ais accepté de me suivre, alors je ne voudrai pas te brusquer, malgré que le temps nous est compté.
Je ne lui répondis pas tout de suite. Je ne voulais pas, préférant laisser mon regard se perdre dans l’immensité de l’océan, et profiter de ces derniers instants de quiétude. Il comprit, et fit de même. Je finis cependant par rompre le silence la première :
_ Je voudrais partir ce soir. Je n’aurais plus le courage si j’attends trop longtemps.
_ Je comprends. Je viendrais te chercher à minuit.
Il se leva, me regarda, puis me fis un sourire radieux, ce qui me donna irrésistiblement envie d’exploser de rire.
_ Mais pourquoi tu rigoles ! Ce n’est pas très sympa de te moquer de moi comme ça !!!
_ Ha ha ha ha ha ha !!! Je suis désolée, mais je ne peux pas m’en empêcher. C’est qu’avec ton air mystérieux et tout, ce genre de sourire, ça casse tout…mais merci de m’avoir fait rire.
_ Les amis sont fait pour ça tu sais.
Il me prit les mains pour m’aider à me relever, puis me serra très fort contre lui. Dans d’autres circonstances, je lui aurais certainement sauté dessus mais bon, c’était pas vraiment le moment…mince, il ne me garda contre lui que quelques secondes, quel dommage.
_ Je te laisse maintenant. Tu devrais retourner au lycée. Oh, une dernière chose : je sais que c’est difficile pour toi, mais n’en parle à personne s’il te plait, ça ne plaira pas à mes supérieurs.
_ Ne t’en fais pas, je les embrasserai juste tous très fort en leur disant que le les aime, et que je ne les oublierai jamais. Il me prendront peut-être pour une folle, mais cela a-t-il encore de l’importance….
Son regard se plongea dans le mien…un baiser à sa suite…sur la joue bien sur, arrêtez de vous faire des films !


Même jour, minuit moins cinq, chez moi
Finalement, je n’étais pas aussi triste que je l’aurais cru. J’avais fait ce que j’avais dit à Raziel que je ferais avec mes amis et mes parents. La personne qui allait certainement le plus me manquer était Ludo. J’espère qu’il ne m’oubliera pas. Un long voyage m’attendait, une aventure palpitante qui allait m’entraîner dans un univers dont je ne connaissais rien, et d’où je ne reviendrais peut-être jamais. Malgré tout, une lueur d’espoir brillait en moi : celle de revenir un jour parmi les miens, afin de leur raconter mon fabuleux voyage…
Bien, mon sac à dos était près : une brosse à cheveux, du dentifrice avec ma brosse à dent, quelques photos, la bague que Ludovic m’avait offerte pour mes 11 ans, des sous-vêtements de rechange et quelques autres babioles. Il ne manquait plus que mon compagnon de voyage.
_ Coucou !
Sa voie me fit sursauter ; mais il était très ponctuel, pas comme certaine…minuit pile, bien, l’heure était venue.
_ Salut…alors on y va ? Je suis prête.
_ Ok, je suis prêt aussi. On va sur ton toit, ce sera plus simple. Viens, suis moi.
_ Raziel, je sais ou est mon toit, je n’ai pas besoin de te suivre…et ne me regarde pas comme ça, j’essayais juste de détendre l’atmosphère.
La vue de notre toit était superbe. D’un coté on voyait l’océan, et de l’autre une partie de la ville.
_ Bien, alors vas-y.
Sa voix avait troublé le calme de cette nuit de pleine lune.
_ Ok, c’est bon, on est plus à cinq minute près quand même, laisse moi me concentrer.
Je saisis la clef de mes deux mais, et fermais les yeux afin de me concentrer sur mon incantation.
_ Oh toi ! Clef des temps anciens ; permet à Sayoshan de voyager à travers le temps et l’espace afin de retrouver sa cité céleste ; et que soit le sien le chemin de la lumière !!!!!!!!!!!!!!!!!!



Les mots me manquent pur décrire ce qui se déroula par la suite. La seule chose que je puisse dire, c’est que je n’avais jamais rien connu de tel, et que pour un début d’aventure, ça commençait plutôt bien...
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Re: Sayoshan I. L'initiation
Posté par squirrel le 20/08/2004 07:49:03
ton texte est pas mal mais il ne dégage pas autant de sucpence que ce que tu as peut-etre cru tu donne trop vite les info dans un ordre peut-etre mal choisi et tu parle toujours a la première personne fais attention a ce que tu raconte et les petit detail comme la prof verra que je bosserais après... il ne sert pas a grand chose bon dans l'ensemble tu a bcp d'idée il faut peut-être stucturer tous ca ;-)
Re: Sayoshan I. L'initiation
Posté par jerem1985 le 20/08/2004 07:49:03
Toute l'histoire peut se résumer en ceci : burps.
A ne pas confondre avec une autofellation gingivo-annale.
Re: Sayoshan I. L'initiation
Posté par didila le 20/08/2004 07:49:03
mouaif y'a des fotes qd même on se demande comment t'as pu laisser passer ça "en savant"!! Moi g pa lu jusqu'o bout ça m'a pa tro passionnée en fait...Et c clair ke pr les prénoms t'aurais pu faire un effort.fo pa te sentir obligée de mettre des nom américains hein! Le plus gro prob c ke j'trouve ke t'as pa de style, c plat. Enfin j'espère ke tu prendra pa ça tro tro mal, c pa pr être méchante ke j'dis ça, c pr t'aider vu ke t'as demandé des avis. Aller bonne chance c qd même 1 bon début!
Re: Sayoshan I. L'initiation
Posté par sego le 20/08/2004 07:49:03
Bravo! En général j'aime pas les histoires avec des vampires, mais la, j'ai été passionnée.. J'en ai pas décollé. A quand la suite?
Re: Sayoshan I. L'initiation
Posté par nadja terry san le 20/08/2004 07:49:03
sympa ;)
mais dis moi tu serais pas fan des jumelles d'angel sanctuary et d'escaflowne par hasard ? nan parce k'ashley et marykate, alexielle et raziel, van ... eh eh je connais ! va t'on voir apparaitre zahikel ? j'm bien ce nom ;)
deriere choz c pour kan la suite ? parce ke du coup ben j'mrais bien la lire lol !
au fait j'ai essayé d'ecrire des romans com ça (en fait g jamais fini ...) et j'ecris de la mm maniere ke toua ! c t trop bizarre j'a v preske l'impression de me lire mdr à qq difference pres. Pit-ê je ferais com toi un jour mais pour le moment j'essaie d'affiner mon style.
Kiss kiss et repond moi :)
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Publié le 10 janvier 2003
Modifié le 10 janvier 2003
Lu 1 210 fois

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