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Seul dans ma chambre... Mon suicide

Mon suicide, seul dans ma chambre, un soir de décembre où j'ai décidé d'en finir avec la vie... Et l'amour. Un texte sombre et trash à déconseiller aux plus jeunes...


En ce soir de décembre, je suis seul dans ma chambre, entièrement à poil et allongé sur mon lit, entrain de me masturber contre mon matelas dégueulasse et orné de tâches de sperme séchées.
C'est crade... Mais j'aime ça.
Je m'enfile deux doigts dans l'anus pour faire gonfler ma queue et prendre davantage de plaisir en la frottant sur le matelas.
Hummmmmm... J'ai tout lâché ! Le pied !

Je me remets rapidement de mon fantasme onaniste, m'assoit sur le lit et me frotte les yeux pour me réveiller. Putain, je me sens mal.

Je me lève, enfile mon froc de la veille en oubliant de ranger mon matos dans un caleçon cartonné par la transpiration.
Je sors marcher... Merde, il fait nuit. Putain il est minuit passé.
Trois ruelles plus loin et cinq minutes plus tard, je m'arrête devant un distributeur de clopes, sort cinq euros en monnaie et m'en paye un paquet. Je l'ouvre et en fume une direct.

Ca fait du bien !


Je m'arrête à une cabine téléphonique et appelle M... Aucune réponse, je rentre.

Arrivé dans ma piaule qui sent la mort, le caca, le foutre et qui paraît être ma conscience, je me refous dans mon lit puis pense.
Pense à quoi ?
A M, ma salope perdue.

Putain !


Je prends mon bloc acheté une euro à la superette du coin et commence à écrire une lettre... N'importe quoi ! Six lignes plus tard, j'arrache la feuille, la broie et la balance contre le mur.
Et là, comme un con, je regarde ma table de chevet... Une photo à l'envers. Je la retourne... Putain, un portrait de M. Je le regarde longuement et admire obsessionnellement le front, les yeux, le nez, la bouche, le sourire, les joues, les cheveux et la peau que jamais je ne reverrais ni retoucherais. Je sors mon outil et caresse la photo avec...


Mon sperme jaillit sur la face de la salope. Je la lèche une fois de plus en faisant tournoyer ma langue... Mon état de transe me fait aimer ça.

Je me rallonge dans mon lit et essuie mes lèvres avec le journal du matin. En couverture, "6 morts au gaz dans le métro". Je prends un feutre noir, barre le 6 et marque un 7 à côté. Je prends un sac plastique, l'enfile sur ma tête et le scotche au niveau de mon cou.

Je suffoque, l'air me manque, je tremble et panique mais n'enlève pas le sac. Je résiste. Je veux mourir. Je dois mourir.

Le néant.
L'auteur : Thomas Frick
37 ans, Thonon-les-bains (France).
Publié le 08 août 2006
Modifié le 14 juin 2006
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