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Syphilis, une pathologie pas si dépassée que ça.

Cette pathologie qui avait quasiment disparue depuis 1990 en France, fait son grand come-back depuis quelques années notamment dans la capitale et les autres grandes villes. On compte encore 12 millions de cas dans la population mondiale.


La syphilis (encore appelée vérole) est une maladie infectieuse contagieuse due à un spirochète : Le Tréponéma Pallidium.
La syphilis se transmet au cours de rapports sexuels non protégés (vaginal, anal et bucco-génital.
La transmission par voie sanguine est possible mais reste rare.
Les contaminations « accidentelles » (verre dans un bistrot, cuvette des toilettes) sont peu envisageables étant donné que le tréponème meurt au bout de quelques minutes à l’air libre.
Temps d’incubation : 3 semaines environ.

La syphilis évolue en 3 phases :


Syphilis primaire

Le chancre syphilitique est situé au point d’inoculation.
Il s’agit d’une ulcération aux contours réguliers, indolore, avec une base indurée de 5 à 15 mm de diamètre en moyenne.

Localisation :
-Chez l’homme : Au niveau du fourreau de la verge et sur le gland.
-Chez la femme : Au niveau du col cervical, du vagin et de la vulve.
Parfois on retrouve le chancre au niveau de la région anale ou buccale.

Le chancre est souvent accompagné d’adénopathies satellites non douloureuses.
Il cicatrise en 1 à 8 semaines.
En l’absence de traitement, l’évolution se fait vers la forme secondaire.


Syphilis secondaire

Il s’agit d’une dissémination septicémique qui se caractérise par plusieurs éruptions cutanées à répétition sur une période de 2 ans en moyenne.
L’éruption est caractérisée par des papules squameuses de couleur rouge sombre, indurées, qui siégent sur tout le corps en particulier au niveau des mains et de la plante des pieds.
On appelle ça des syphilides papuleuses, elles témoignent de la dissémination de l’infection.
A ces « floraisons », s’ajoutent des signes généraux tels que un syndrome grippal, avec fièvre, céphalées, douleurs osseuses, altération de l’état général, syndrome méningée, hépato-splenomégalie, et alopécie (chute de cheveux).


Syphilis tertiaire

C’est la forme ultime de la maladie.
La syphilis tertiaire se caractérise par la destruction des tissus.
Elle peut revêtir diverses formes :
-Manifestations cardio-vasculaires : anévrisme de l’aorte (pouvant être mortel), insuffisance aortique.
-Manifestations cutanées
-Manifestations neurologiques : détérioration rapide des facultés intellectuelles, hémiplégie, paralysie générale.
La syphilis tertiaire aboutit vers une méningo-encéphalite avec démence et paralysie générale.


Traitement

Le traitement de la syphilis consistait à l’époque en l’application sur le chancre d’une solution à base de mercure.
Ce qui conduisait bien souvent à une intoxication mortelle au mercure.
C’est la découverte de la pénicilline en 1928 par Alexander Fleming qui à révolutionné le traitement de ce fléau et qui a permis d’apporter un traitement efficace .


La syphilis dans l' histoire

L’origine de la syphilis reste encore méconnue mais on considère que cette maladie a été rapportée à Napples en 1494 par les marins de Christophe Colomb du nouveau Monde.
En effet, le capitaine Martin Alonzo Pinson (compagnon de Christophe Colomb) serait la première victime européenne de la syphilis.
(Toutefois des découvertes archéologiques en Grèce viennent contredire cette hypothèse).
Cette maladie s’est ensuite propagée sur la péninsule italienne via la guerre entreprise par Charles 8.
La maladie s’est très vite répandue sur le vieux continent, allant jusqu’en Chine.
Le nom de syphilis n’est apparu que vers 1530.
Ce n’est qu’à partir du 19eme siècle que les médecins commencent réellement à apprivoiser cette pathologie en décrivant les symptômes dans divers ouvrages.
Mais à cette époque, la syphilis est synonyme de débauche, de dépravation sexuelle. Elle est assimilée à une tare.
Aussi pour maîtriser sa propagation, l’Etat décide de contrôler les maisons closes mais en vain.
Ce n’est qu’au début du 20eme siècle que l’agent causant la syphilis a pu être identifié, et il faut attendre la découverte de la Pénicilline en 1928 pour avoir enfin un traitement efficace face à ce fléau.
De plus la généralisation du préservatif grâce aux campagnes de lutte contre le Sida a largement contribué à la diminution du nombre de contaminations.

Mais actuellement il persiste encore 12 millions de cas de Syphilis dans le Monde. Cette
maladie est souvent combinée au virus du Sida.
Et depuis 2000 on assiste à une recrudescence de cette pathologie en France, Notamment dans les grandes villes.

Alors, comme pour les Sida : Restons vigilant !!!!!
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Re: syphilis, une pathologie pas si dépassée que ça.
Posté par camilla le 28/05/2007 21:32:48
ça ne me gene en aucun cas je voulais simplement savoir car tu emploies des termes plutôt techniques ;-) mais c'est bien :-)

Modifié le 08/08/2007 09:51:07
Re: Syphilis, une pathologie pas si dépassée que ça.
Posté par bob-l'éponge-the-return le 26/05/2007 21:04:25
camilla ---> J'ai étudié le sujet et je me suis documentée, je ne vois pas en quoi cela te gène?
Re: Syphilis, une pathologie pas si dépassée que ça.
Posté par camilla le 20/05/2007 22:53:26
tu fais médecine? ou tu as copié ces termes sur le Larousse Médical?
Re: Syphilis, une pathologie pas si dépassée que ça.
Posté par jean calleway le 14/04/2007 23:55:19
vla un pti text docu pas mal etudié !
Comme quoi meme une eponge n'a pas que des trous...lol
Re: Syphilis, une pathologie pas si dépassée que ça.
Posté par canard-wc le 01/04/2007 09:30:58
Là est la question!!.... :-S
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Publié le 31 mars 2007
Modifié le 16 mars 2007
Lu 4 191 fois

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