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Un voyage au Paradis...

Une Nouvelle écrite à partir d'un fait réel, le Crash d'un avion de Tahiti. Je l'ai écrite en mémoire de ces personnes mortes dont on ne connait toujours pas la cause. Voici l'histoire d'un des plus gros accidents meurtriers que la Polynésie Française est connue.


Il fait chaud et j'ai mal au crâne. Normal, nous sommes en Polynésie Française. Et plus la matinée passe et plus la douleur s'accroît.

Vers 11h je sortis de mon bureau pour voir mon chef. Je lui demanda de me laisser l'après midi de congé. Il me répondit qu'il me restait encore beaucoup de travail. Mais je n'en pouvais plus, ma tête bouillonnait. Je lui promis donc de rattraper mon retard sur vendredi et samedi. Apparemment, il fut satisfait de cet accord car il me laissa renter chez moi en me souriant très largement.
Et pourtant, je n'étais pas encore arrivé dans mon lit.

J'habite à Papeete et je travaille à Moorea. Est-ce censé ? Non, je ne crois pas. Tous les matins je dois prendre le ferry pour venir. Cette fois-ci, je crois que je vais prendre l'avion. La mer est trop agiter et puis, plus vite je serais à Papeete, plus vite je pourrais dormir.

Je concluais donc d'acheter mon billet d'avion pour un Twin Otter d'Air Moorea. Arrivée en truc, il n'y avait pas beaucoup de monde.

C'est rare lorsque je rentre en avion mais je trouve facilement le guichet. J'achète mon billet et je l'observe : Sylvie Termier*, 2B. D'un seul coup je pense à mon mari. Quelle surprise je lui ferai en l'attendant à son retour de travail, déjà à la maison, le maa (=repas) prêt !
D'un seul coup, je me sens mieux, la douleur s'estompe petit à petit mais pas question de rebrousser chemin.
"Tous les passagers sont priés se présenter à la porte numéro 2 pour le vol TO 1121 en partance pour l'aéroport de Faaa. Merci."
Je récupérai mes dossiers et mon sac à main, et me dirigeai vers la porte 2. Déjà une petite file d'environ 10 personnes se rangeait devant le Stewart habillé de bleu et orné d'un collier de fleurs de tiare.

Je passe devant lui, lui sourit et lui tend mon billet. Il me répondit d'un sourire éclatant, me rendit la petite partie restante de mon billet et me souhaita : "Passez un agréable voyage, Madame".

En un rien de temps j'arrivai à bord de l'appareil et fut surprise de la taille de l'avion. Il était très petit vu d'extérieur et à l'intérieur, il l'était encore plus. Il y avait une seule allée séparant quatre sièges, deux de chaque côtés. Je ne mis pas beaucoup de temps pour trouver ma place, juste à la deuxième rangée comme l'indiquait mon billet. Il n'y avait pas de tablette et on gardait nos affaires personnelles avec nous car il n'y avait que sept petites minutes de trajet.

Je m'assois donc là. Je regarde la quinzaine de personne s'installée puis écoute les consignes de sécurités du pilote. Apparemment nous faisons le trajet sans hôtesse, ce qui ne me réconforte pas, même pour sept minutes.


Sylvie Termier* : nom pris juste pour cette nouvelle mais e correspond à aucun passager du vol.
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Re: Un voyage au Paradis...
Posté par papillon9 le 14/11/2007 15:04:56
la suite la suite !!!!
Re: Un voyage au Paradis...
Posté par marysweety le 03/11/2007 21:32:17
très bien écrit! la suite stp!
Re: Un voyage au Paradis...
Posté par magaflor le 01/11/2007 08:20:32
Bien, très bien, mais je ne suis pas persuadé que si je travaille à Moorea demain, j'habite à Papeete... Car c'est souvent le contraire. Chance à celui qui habite à Moorea pour aller travailler à Papeete, même si la mer est mauvaise... de toute façon nous nous habituons à tout. Sauf au crash d'avion !
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L'auteur : Faussane Noëlyn
31 ans, Papeete (France).
Publié le 01 novembre 2007
Modifié le 14 octobre 2007
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