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Vie autobiographique d'une fourmi

Il est 18°c et je consens enfin à me lever. Ce que je ne sais pas encore, car je ne suis pas assez réveillée pour m’en rendre compte, c’est que je vais mourir bientôt. De toute façon, je suis trop occupé à me laver les antennes pour me préoccuper de quoi que ce soit. La fourmilière est déjà réveillé depuis quelques centi-degrés et s’agite frénétiquement en tous sens pour effectuer sa routine ouvrière...


Je me présente.
Je suis une fourmi. Les fourmis n’ont pas de nom, mais un matricule, comme les prisonniers humains. Moi je n’ai pas de matricule, mes sœurs m’appellent donc "sans-matricule" Je suis entièrement fonctionnelle, mis à part que je soit ouvrière de naissance au lieu de soldate. Ce défaut est logiquement contre-nature car on n’oblige pas un être à suivre un destin différent du sien. Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé a ma naissance. Peut être que la reine, ma mère, m’eut oublié sous son corps, me retrouvant un laps de temps plus tard, suffisamment long pour oublier mon matricule et ma fonction. C’est la solution la plus probable à mon esprit.
J’ai déjà capté de nombreuses phéromones à mon sujet, comme quoi je faisait partie de ces œufs espions, venant d’autres fourmilières, ou encore que j’était une mutante comme certaines de ces fourmis qui se retrouvent avec des mandibules ou des corps démesurés. Mais je sais que tout cela n’est que rumeur, car je suis de même composition que mes sœurs et que je n’ai pas de parties corporels de tailles compromettantes.


Vous en savez maintenant assez pour me reconnaître aisément dans le tas grouillants de mes consœurs affairés à leurs taches respectives. Tant mieux, car je dois dès à présent me fondre à la masse et me mettre au travail, si je ne veut pas être puni d’ostracisme fourmilier ...
Mais laissez moi juste le temps de me réveiller. En attendant, je vous conte l’étrangeté de la vie de fourmi.
Mon travail, donc, consiste à toutes sortes de choses plutôt lassante tels que la collecte de nourriture, l’exploitation des galeries, ou le nettoyages des œufs.
Mais ce travail ne me plaisant guère, j’ai été plusieurs fois réprimandée pour avoir suivit mes instinct de soldate refoulée. Je me suis ainsi souvent surprise à me battre avec des insectes quelconques, ou même parfois avec mes propres sœurs, ce qui équivaut normalement chez les fourmis à la peine capitale ou pire, au bannissement.
Si je n’est jamais été plus sévèrement punis, c’est grâce à ma mère, qui se sent certainement fautive de mon erreur native.
Ainsi, je me suis plusieurs fois permis de rejoindre mes sœurs soldates pour repousser les innombrables assauts de créatures plus ou moins dangereuses pour la vie de la fourmilière. Ces créatures sont très diverses, parfois de notre taille, parfois plus grosses. Un jour, je me suis même battu contre un lézard.
Bien sûr, je n’était jamais seule. Pour le lézard, par exemple, nous étions près de 12 bataillons.
La vie de soldate est très plaisante. Les plus vielles guerrière avait une certaine sympathie pour moi, et je ne sais pourquoi d’ailleurs. Celle-ci cherchaient même à m’apprendre des techniques de combat. C’est ainsi que j’ai assimilé rapidement l’art du combat rapproché, comment coupé des membres sans être exposé au danger, et surtout de quelle manière pencher son abdomen afin de mieux tirer l’acide formique de mon corps. Cet acide, se révélait être un indispensable outil de guerre.
Evidemment, à chaque fois, que je rentrais d’une mission, je me faisait personnellement remonter les antennes par la reine en personne. Cette dernière restait pourtant toujours magnanime, à mon égard.
Du coup, je répétais sans-cesse mes escapades, au risque de me faire rejeter de mes consœurs qui me prendrait pour une dérangée.
En effet, cela est très mal vu chez une fourmis d’enfreindre les règles de la fourmilière. Et quand je conversais avec une congénère via mes antennes, celle-ci finissait toujours par interrompre la communication, écœurée par mes pensées trop individuelles. Elles ne voulaient ensuite plus pratiquer à la communication absolu avec moi, de peur que je ne les contaminent avec ma remise en cause récurrente.
En effet, cela était considéré comme une grande trahison que de trop penser à soi. Quand on est fourmi, on pense d’abord fourmilière avant de penser à soi.
Faisant partie de la fourmilière, je ne voyais pas de mal à faire du travail supplémentaire afin de mieux la servir. Mais, mes tâches ouvrières étaient de plus en plus nombreuses, certainement pour m’empêcher de continuer ces escapades. Du coup, je commençais à m’en prendre aux autres ouvrières, qui m’exaspéraient par leur trop abusive conformité.
Un jour, ce qui devait arriver arriva. Suite à une bagarre avec une de mes semblable, je me suis instinctivement mis en position de Tir, secrétant ainsi un acide formique assez concentré pour mutiler ma pauvre collègue. Les autres ouvrières alors présentes, s’empressèrent de m’arrêter dans ma folie. Malheureusement pour elles, elles n’était que de vulgaires ouvrières, ne maîtrisant aucune technique de combat. De plus, j’étais pris de la même fureur que si je me battait contre un ennemi mortel. Le combat dura plusieurs minutes, et me coûta deux de mes précieuse pattes. Mes consœurs, elles, furent décimées. Quand la reine arriva, alerté par une ouvrière préventive, le combat était déjà terminé. Le sol était jonché de têtes et de membres, et moi, je baignait dans le sang translucide de mes sœurs...

Deux jours sont passés, et je ne sait absolument pas pourquoi je suit encore en vie. Il est tard, certes, mais je ne rêve pas. Je viens d’être promue soldate et je part dès demain en mission spéciale. Peut être qu’après le carnage dont j’ai fait preuve, ma mère s’est enfin décidée à voir la réalité : Que j’étais née pour être une guerrière.

Aujourd’hui , donc, à ma plus grande surprise, je vais légalement travailler en tant que soldate. En effet, quand j’ai vu les soldates se précipiter sur moi, je croyais que c’était pour me mettre hors d’état de nuire, suite à mes fourmicides et à ma fuite volontaire devant les soldates royales. Mais si leur but était réellement de me tuer, elle n’auraient en aucuns cas mis tant de temps à me retrouver.
Mais trêve de bavardage, il faut que je répare mes actes précédents en servant pour le mieux la reine et la fourmilière. Alors, pour une fois, j’arrête de flâner, je quittent le dortoir des ouvrières, et je rejoint le groupe de soldate dans la grande salle...

Deuxième fait étrange de cette journée, c’est l’amoncellement de la majorité des soldates dans la grande salle. Je profite de ma finesse pour me faufiler entre les trop nombreuses fourmis présente, et parvins jusqu’à la fourmi qui donne les ordre du jour. De loin, je ne comprenait pas les phéromones de la reine, mais de plus près, j’ai pu traduire que d’horribles monstres anéantissaient les fourmilières voisines en un clin d’œil.
C’est pourquoi nous étions si nombreuses réunies pour combattre cette grande menace...
C’est ainsi que je fis partie du plus grand bataillon de l’histoire de la fourmilière.


L’attente fut longue, mais les monstres finirent par arriver...


Encore une fois, je suis dans l’incapacité de vous expliquer ce qui est arrivé. Ce n’est pas à cause du fait que mon corps soit complètement aplatit, et qu’il ne me reste plus d’antenne, mais surtout parce que tout est allé trop vite.
Pour tout vous dire, on a vus de grandes masse sombres nous tomber dessus, et puis, pfout, plus rien, plus de fourmis (vivantes du moins) , plus d’ennemis et même plus de fourmilière...


Pendant mon enfance, une soldate reconvertit en nourrice à cause de ses trop nombreuses blessures, avait entreprit de m’apprendre le bestiaire hostile. a ses yeux, les plus grandes et les plus maléfiques créatures qu’elle avait combattre étaient tellement immense qu’on ne voyait que le prolongement. Ces animaux nommés "chaussures" étaient à l’origine de sa quasi-paraplégie. Elle m’avait alors dit une chose que je n’avais jamais interprétée :
- "Ne t’inquiète pas si tu te sent mal dans ta peau d’ouvrière, mais il le fallait pour te protéger des chaussures... "

Maintenant que je comprend enfin ces paroles, je suis juste en fin d’agonie. Heureusement que je ne sens pas la même douleur que certains animaux car autrement, je ne me serais pas autant investit à vous conter mon histoire. Mes dernières phéromones seront peut être capté par une fourmi qui racontera mon histoire à ces semblables. Mais je ne le saurais jamais car, parmi la multitude de mes sœurs, je sens mon dernier degrés arriver.
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Re: Vie autobiographique d'une fourmi
Posté par dark le 20/08/2004 07:48:05
INconsciemment oui...
Re: Vie autobiographique d'une fourmi
Posté par olide le 20/08/2004 07:48:05
Bonjour Yannick. Je viens de voir par hasard ton article sur la "Vie autobiographique d'une fourmis". Mis à part quelques légers détails, tu t'es certainement aispiré de la Trilogie des Fourmis de Bernard Werber ? Est-ce exact ?
Re: Vie autobiographique d'une fourmi
Posté par dark lotus le 20/08/2004 07:48:05
Lol, trop lol les commentaires !!!
Re: Vie autobiographique d'une fourmi
Posté par fanfan le 20/08/2004 07:48:05
Sinon ocarina je peux te proposer le "Weber sur son lit de chanterrelles, arrosé d'une sauce aigre douce" tu m'en diras des nouvelles ;)
Re: Vie autobiographique d'une fourmi
Posté par dark le 20/08/2004 07:48:05
Monsieur tout petit bosss, veulliez arreter d'être stupide, je sais qu'il faut faire preuve d'iirationalité, mais je faisais tout ca pour rire, et monsieur dark aussi, alors fuis manant, tu m'ennuie
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Publié le 14 septembre 2002
Modifié le 14 septembre 2002
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