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Voeckler renaît de ses cendres

Au terme d'une échappée de 25 coureurs, Thomas Voeckler s'est imposé dans les rues de Bellegarde sur Valserine. Il gagne la deuxième victoire française du Tour de France.


Jusqu'aux derniers mètres de cette première étape alpestre de la 99e édition du Tour de France, Thomas Voeckler ne voulut pas croire qu'il l'avait fait. Apres avoir gagne a Perpignan, en 2009, et a Bagneres de Luchon, en 2010, il remportait son étape a Bellegarde au bout d'un dernier kilomètre en cote ou tout le monde arriva quasiment a l'arrêt. Pourtant, c'était loin d'être gagné. Apres une première heure de course bouclée a environ 50 km/h, le peloton décida enfin de laisser un peu de leste sur les attaquants. Au final, cela fit une échappée de 25 coureurs avec parmi eux, des sprinteurs, Matthew Goss et Peter Sagan, venus pour disputer le sprint intermédiaire. On trouvait aussi de bon grimpeur comme Luis Léon Sanchez, Dries Devenyns, Michele Scarponi, vainqueur du Tour d'Italie en 2011 après la disqualification d'Alberto Contador, et Thomas Voeckler, quatrième de la dernière grande boucle. La Sky laisse rapidement six minutes d'avance a échappe et n'avait pas l'air de vouloir leur empêcher d'atteindre la victoire.


Quand Voeckler défie Scarponi

Dans le premier col hors catégorie de ce Tour de France 2012, le Grand Colombier, le groupe de 25 commença à éclater sous l'effet de l'accélération du français. Les conséquences se voient rapidement : la tête de course ne comprenait plus que quatre coureurs. Dans la descente de ce Grand Colombier, les quatre échappées virent un revenant, le quarantenaire allemand Jens Voigt. Les cinq de devant restèrent ensemble jusqu'a trois kilomètres de l'arrivée. Apres n'avoir donne aucun coup de pédale en relais, c'est le belge Devenyns qui tenta le hold-up parfait. Sur l'attaque, personne ne réagit. Seul Voigt essaya de revenir assez rapidement. A ce moment-la, on pensait que les chances de Voeckler étaient infimes. Mais a 1,5 km, il trouva la faille pour laisser sur place ses deux compagnons, Michele Scarponi et Luis Leon Sanchez. En quelques hectomètres, l'alsacien rejoignit Voigt puis s'en alla a la recherche du belge. On s'aperçut que l'état de forme de Devenyns n'était pas meilleur que celle du français. A 900 m, il se trouvait seul devant mais on savait que ce dernier kilomètre était très complique. Mais il garda les forces de laisser Michele Scarponi à bonne distance.
Hier, Thomas Voeckler n'a pas conquis que la victoire d'étape. En passant en tête du Grand Colombier et du Col de Richemont, il prit dans le même temps le maillot a poids des épaules de Kessiakoff. Anecdote intéressante, c'est peut-être grâce aux oreillettes qu'il critique tant que Thomas Voeckler vint remporter la victoire "quand Voigt part a la poursuite de Devenyns et que je vois Scarponi et Sanchez restes dans ma roue, je n'y crois plus vraiment. A ce moment-la, Andy Flickinger, mon directeur sportif, me dit d'y aller, de tout faire pour ne pas regretter d'avoir fait ma tête de mule" expliquait Voeckler. Qu'on ne le reprenne pas a critiquer les oreillettes...
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L'auteur : Fruitier Manu
28 ans, Paris (France).
Publié le 20 juillet 2012
Modifié le 15 juillet 2012
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