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Fahrenheit 9/11

Quand la verité explose, des réactions s'imposent. Mon avis sur le palmé 2004 de Cannes.


Même si ce film de M. Moore ne nous apprend pas grand chose de nouveau sur le personnage de Bush (au point de vue général, c. A. D'que Bush n'est pas très clean), il reste un document très brûlant. Premièrement parce que le film sort à une date très proche des élections, et que la chasse aux distributeur a été rude pour le réalisateur. Et deuxièmement parce qu'il dénonce les magouilles bushiennes ou plus généralement du gouvernement américain. Ainsi, on peut voir l'énorme supercherie lors de l'élection de Bush à la présidence (Avec la présence d'un certain cousin de Bush en Floride qui aurait fait pencher les vote pour Bush). Supercherie pas souvent très nette dans les esprits : pour cause, il vaut mieux taire des actions aussi impensables. La façon avec laquelle Bush a gagné les élections nous fait penser a une démocratie bafouée où malgré l'opinion du peuple américain et par ce fait des députés, les sénateurs apparaissent comme un obstacle à la démocratie puisque sans leurs signatures toutes demandes, plaintes des députés sont refusées. On peut rajouter un clin d'œil à la situation plus que désagréable où Al Gore, président du sénat est obligé de refuser les requêtes des députés alors que celles-ci demande en quelque sorte son élection au gouvernement américain.
Ce film ne s'attaque pas seulement à Bush mais aussi au gouvernement. Un gouvernement qui ne lit pas les lois avant de les voter et qui cache nombre de chose au peuple. Un gouvernement trop loin du peuple qui envoie des jeunes en Irak pour faire "la guerre" mais ne tolère pas qu'on leur propose d'inscrire leur enfant à l'armée.
En plus de se pencher sur l'élection de Bush, M. Moore développe les différentes relations entre familles Bush et Ben Laden; et met en évidence la présence d'investissements venant du Moyen Orient dans les entreprises pétrolières dirigées par Bush avant sa foncée vers la maison Blanche.


En exposant toutes ses relations il devient inévitable de montrer des éléments américains important comme l'attentat du 11 septembre et la guerre en Irak. Mais avec ses élément, M. Moore ne fait plus dans l'ironie, mais dans les sentiments. Et c'est sûrement cette partie la plus belle ! On y retrouve la fatalité des soldats qui combattent pour rien (ou alors on est vraiment au courant de rien) et qui vivent dans l'ignorance la plus totale éloignée de leur parents et familles. En voyant les soldats se faire tuer, on pense à la situation des familles qui envoient souvent leur enfants à l'armée pour pouvoir vivre car on part mourir pour vivre et non pas vivre pour mourir. Fahrenheit 9/11 nous livre un triste témoignage d'une mère de famille qui nous fait verser une petite larme (si ce n'est pas le cas c'est que vous etes très dur du cœur). En Amérique le recrutement pour l'armée devient une vrai ruée vers l'or. Les soldats patrouillent près des centres commerciaux (où les jeunes pourraient se situer), dans les quartiers pauvres (les riches sûrement pas !) et avance leur petits arguments à 3 balles met dans leur situations très attrayant. En effet, l'armée est une institution qui payent les études, quoi de plus alléchant pour des jeunes qui veulent un avenir de se faire engager pour pouvoir aller à l'université alors que leur parents ne sont pas capables de leur offrir ça.
Mais l'autre coté aussi est à plaindre : les familles irakiennes qui perdent des proches souvent pour des raisons inconnues et qui voient leur maisons détruites. Là aussi, il y a le lourd témoignage d'une mère qui raconte que plus de 3 enterrements ont été célébrés rien que cette semaine pour sa famille et nous montre sa révolte liée à l'ignorance des attaques perpétuées par les soldat en irak.
Il ressort aussi les différentes oppositions. D'un coté ceux qui ont subit les conséquences des actes /décisions de Bush ou ceux qui on ont pris conscience. Et puis les autres, qui entretenus par la peur installée par les médias se réfugient dans une sorte de cocon où Bush serait le héros (voir interview de Britney Spears). Mais ce qui crève l'écran c'est une explosion de sentiments qui ressort des personnages, mais pas n'importe quels personnages : des gens conscients. Car M. Moore sait écouter, mais il sait aussi trouver les personnes à interroger, pas des experts mais des gens qui connaissent la situation et qui ne contrôle pas ce qu'ils disent pour devenir des personnages vrais. (c'est connu : on sait qu'un politicien ment que lorsqu'il ouvre la bouche !)


M. Moore ne pert en rien sa subjectivité et son humour ! Tous les éléments de Fahrenheit 9/11 sont des documents mais il reste néanmoins la narration juste, simple, prenantes et culotté qui est sûrement la force de ce palmé. Narration d'autant plus forte qu'elle est accompagnée d'images toujours bien choisie. A ce demander comment M. Moore peut récupéré des film jamais encore diffusé mais si démonstratifs. En fait, l'atout du réalisateur c'est ses relations : ils connaît des gens qui travaillent à la télévision. Et comme M. Moore incarne une image de dénonciateur et les personnes des média voulant déjouer la manipulation des médias donnent ces images, parce que Moore sera sûrement quoi en faire; et ils ont raison. Ainsi on peut voir la réaction de Bush après l'annonce de l'attentat du 11 septembre : plus de 5 minutes plongé dans un livre pour enfant sans penser à l'urgence d'une réaction (ex : réunion des membres de lute contre le terrorisme). Vision aussi du président en pleine partie de golf faisant son petit discours sur l'Irak pour juste après faire admirer son "magnifique" coup. Et le film en est rempli de séquences qui tombent pile poil dans le sujet et qui font ressortir le comique de situation, souvent a l'égare de Bush.
Mais pourquoi utiliser le burlesque pour des sujets aussi graves ? C'est un point de M. Moore a très bien compris : faire un documentaire complet, mais aussi à la porté de plein de gens. Voudriez-vous voir un film sans aucune note d'humour ? Ca serait vraiment le meilleur soporifique ? L'humour de Fahrenheit 9/11 est donc l'une de ses bon points.

Pour conclure on peut simplement citer une phrase du président du jury de Cannes, Q. Tarentino : "ce dont je suis sur, c'est que personne, avant lui, n'a dévoilé tout ça avec cet art d'émouvoir les gens, de les mettre en colère et de les amener à la prise de conscience. C'est ça qui fait de Fahrenheit 9/11 un film à part, qui crée sa propre catégorie. "



Si des personnes sont intéressées par les problèmes actuels américains, 2 documentaires très intéressants sont sortis le 23 juin et ressemble par quelques points à Fahrenheit 9/11 :
Le monde selon Bush de William Karel
Liberty bound de Christine Rose
Il y a aussi le livre de M. Moore, Tous au abris, qui traite des combines de G. Bush avec des sociétés pétrolières et qui permet de mieux comprendre les intérêts au point de vue pétrole.

Quichette qui a adoré Fahrenheit

PS : Si il y a des fautes d'orthographe excusait moi
PS2 : Ne vous gener pas pour els commentaires !
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Re: Fahrenheit 9/11
Posté par yotouille le 03/01/2005 16:16:33
Ok, je comprends...
Re: Fahrenheit 9/11
Posté par jacquesv le 31/12/2004 16:18:04
et des grossistes...
Re: Fahrenheit 9/11
Posté par jacquesv le 31/12/2004 16:00:20
en plus, les phosphates et nitrates purs n'explosent pas si vite, ninon il y aurait chaque année des fermes ou des magasins de jardinage qui sautent, sans parler des jardiniers-amateurs
Re: fahrenheit 9/11
Posté par jacquesv le 31/12/2004 15:55:17
une roquette RPG2 contient moins d'un demikg d'explosifs (+ sa charge propulsive) Ce n'est pas avec cela qu'on démolit AZF...
Elle ne "traverse" pas le blindage, mais le perce, c'est à dire, fait un petit trou, y envoye une onde de choc qui détache des morceaux du blindage à l'intérieur, et ce sont ces morceaus là qui font les GROS dégats: principe de la charge creuse...

Modifié le 03/01/2005 17:11:47
Re: Fahrenheit 9/11
Posté par jacquesv le 31/12/2004 15:46:06
je te réponds par mail à ça
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L'auteur : Alice Kishette
36 ans, Orléans / tours (France).
Publié le 25 juillet 2004
Modifié le 25 juillet 2004
Lu 2 235 fois

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