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Fiction ou réalité

Le déclenchement de ma fin, ou la fin d'une vie...


22 heures, je viens de rentrer du travail. Je suis chez moi à présent, un deux pièces de 46 m². La journée a encore été rude mais tout va bien maintenant. Tout va bien ? Malheureusement non. Comme chaque soir je m'installe sur l'ordinateur. J'ai envie d'écrire, d'écrire, de crier au travers de mes écrits combien je vais mal. Comment en suis-je arrivé là ? J'ai beau chercher réponse à ma question, je n'en trouve pas. Et pourtant, il y a encore de cela près de sept mois j'étais un homme comblé. Une jolie femme, une adorable fille, un chien et ma fidèle petite chatte. Ce soir, est le soir. Tel l'entraîneur du boxeur qui en prend plein la gueule, je jette l'éponge. Je ne veux plus de cette vie laquelle me torture. Non, c'est décidé, ce soir est le soir.

Juste avant, je vais me permettre un bref passage dans mes souvenirs.

Je me revois, près de ma tendre femme, le soleil sur la terrasse nous inonde de sa chaleur. Je l'embrasse en regardant notre fille en train de se disputer un morceau de bois avec le chien. La petite chatte arrive en renfort de monsieur le chien. Tout simplement hilarant. Elle est belle notre maison, vieille mais belle. Un jardin immense, une grange faisant office de garage, un très grand garage. Bref, un cadre idéal, dans une ville calme, en campagne. Quel bonheur !

Et puis les nuages apparaissent.

Nous habitons dans le département de l'Indre-et-Loire (37), ma femme travaille dans ce même département. Pour ma part, je travaille dans le département du Loiret (45).
Je fais le trajet tous les jours, en train. Et puis nous décidons d'un commun accord que je prenne un logement sur mon lieu de travail. Je reviens donc tous les quatre jours.

Notre relation se dégrade. L'amour qui existait entre nous commence à disparaître lentement. Jusqu'au jour ...

Elle me demande de partir, me dit qu'elle ne m'aime plus, que notre union est échec, bref, je dois partir sans me retourner.
Comment peut elle me demander cela, qu'elle en est la raison ? J'ai fait une demande de mutation, mais ça peut prendre du temps.
Ne pouvant plus faire souffrir notre fille à cause de nos disputes, je décide de capituler. J'abdique donc.

Hier, j'avais une famille, une maison, des amis et aujourd'hui, il ne me reste plus rien.

Il y a de cela trois jours j'ai appris par mon ex femme que ma chatte était morte. Je ne vois quasiment plus ma fille et mon ex, mes amis m'ont tourné le dos et ma petite minette est morte. Voilà en gros mon histoire. Histoire banale, laquelle pouvant arriver à tout le monde. Mais chaque être humain réagit-il de la même façon ? Non.

Je reconnais volontiers ma part de responsabilité. J'avais une maîtresse, son nom ? travail. Oui, j'aime mon job, il n'est pas plus dur que d'autres mais est très éprouvant en revanche.

Les larmes me viennent aux yeux, elles coulent, coulent pour s'échouer sur le revers de ma main. J'ai toujours été fidèle avec ma femme, j'ai toujours fait en sorte qu'elle soit fière de son mari, qu'elle ne manque de rien. Mon erreur, c'est mon travail. Je sais, je n'ai pas toujours bon caractère. Mais je ne suis pas un homme à battre une femme, ce serait même le contraire. Et pourtant, dans ma profession, je suis loin, très loin de me laisser marcher sur les pieds.

Je jette un oeil à ma montre. Il est près de minuit, l'heure du crime.


L'heure du crime

Je regarde l'écran de mon ordinateur sur lequel j'ai couché les dernières lignes de ma vie.

Comme chaque soir en rentrant de mon boulot, je me sers un verre de whisky, puis un deuxième, enterrompu d'un allumage d'une cigarette. A présent la bouteille est vide. J'ai malheureusement encore les idées claires. Tiens, il pleut ? Je vais en griller une dernière, celle du condamné. Je m'installe donc sur le balcon, lequel est à l'abri de la pluie.

Je tire sur la cigarette, le regard dans le vague, voire même brumeux à cause des larmes qui montent. Je pense à mes parents, mon frère et sa femme, mes grands parents, etc...
Peu m'importe, ma décision est prise. Je ne peux continuer ainsi. L'arme du crime est encore à mon ceinturon. Le mobile, le mal de vivre.

Minuit trente, les larmes ont laissé place à un torrent. Oui, vous aurez compris, je suis "flic". Je sais, c'est une profession très décriée. Et pourtant, si les gens savaient seulement quel était notre quotidien. Je ne vais pas dire qu'il n'y a que des mauvais moments, mais nous avons notre fardeau et lot quotidien.

Vivre chaque jour en compagnie de tous ces maux de la société. Pressions de la hiérarchie, gibier des médias, vie au quotidien dans les quartiers "sensibles", compenser avec ces messieurs les biens placés, sans compter les délinquants et ceux qui n'ont que pour but, se faire du "flic", etc, etc, etc......

La plupart de mes collègues disent de moi que je suis un bon "flic". Je suis un, ce qu'on appelle, "chef". J'ai des responsabilités, je commande une unité de onze agents. On m'appelle quand je suis en repos, parfois même je reviens sur mes congés. Après tout qu'importe, je suis seul maintenant.

L'objet du crime est posé tout près de moi. Je n'ai encore, fort heureusement, jamais sorti mon arme de service, même si à plusieurs reprises cela se justifiait. Qu'elle belle arme. Elle est chargée, armée, autrement dit, prête à l'emploi.

Et pour la énième fois je rapasse notre chanson, j'allume une ultime cigarette, gobe ce qui restait de whisky dans mon verre et...(Pour une éventuelle suite, il vous faudra, amis, la solliciter).
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Re: Fiction ou réalité
Posté par angie22 le 11/01/2008 17:31:11
c'est tellement dommage ce qui se passe ici... non mais arrêtez-vous donc un instant pour voir ce que vous faites! c'est rendu une petite "guéguerre" entre certains membres du site qui se reconnaîtront, une "guéguerre" menée à coups d'insultes pas plus brillantes les unes que les autres, et que ces insultent viennent d'un "camp" ou de l'autre, cela reste des insultes totalement inutiles ici.

on dirait que vous vous foutez royalement du fait que cet espace est réservé aux commentaires sur un texte, et un seul, soit le texte de cimbelli. vos soi-disant commentaires seraient sur un autre texte qu'on ne verrait pas la différence, ce qui est bien la preuve qu'ils sont totalement inutiles ici.

si vous voulez continuer à vous insulter de la sorte, c'est votre droit. mais, de grâce!, échangez vos adresses courriel et faites-le en privé, ici ce n'est vraiment pas l'endroit. gardons cet espace pour les commentaires reliés au texte, je vous prie. étant donné que le site ne possède apparemment pas de gestionnaire des commentaires, j'ose compter sur votre bon sens collectif.

je n'ajouterai rien par rapport au texte, ayant déjà tout dit dans un commentaire précédent.
Re: Fiction ou réalité
Posté par la faucheuse le 11/01/2008 15:46:23
tousblaireaux/klugerals=>deux puceaux de l'intelligence. Deux gamins qui s'excitent sur un site. Allez, tirez votre coup par le truchement de vos grandes gueules. Déblatérer, dégueuler, invectiver, et j'en passe. Votre degré d'immature n'a d'égale que le fond pourri de votre cerveau. Je ne vais pas davantage répondre à vos incessants sarcasmes. Vous ne cessez de vous affairer à tenter de ridiculiser les membres aux critiques constructives de ce site. Je ne vois aucun intérêt à répliquer face à votre bêtise. Quant à perdre mes moyens devant toi, heu, je présume qu'il s'agit là d'une blague. Mon frère? intéressant.En tout cas tu n'es pas un "flic", ton esprit de déduction est vraiment absurde.Mais bon, tu veux croire au père noël, c'est ton droit. Quant à me vanter, de quoi? Qui se vante en brandissant le je sais tout du critique littéraire? Allons ami, sois un peu sérieux. Mon job, oui j'en suis fier et où est le mal?Et non, pas assistant social autrement je t'aurais guidé sur ta véritable voie, celle de l'oubli. Si un jour tu devais passer en mon lieu, ton TROUDPINN se transformerait en "je suis une ptite bite". N'use pas tes faibles neurones pour me répondre, économise les pour tes soirées de masturbation.
Re: fiction ou réalité
Posté par tousblaireaux le 11/01/2008 13:48:34
TROUDPINN encule par TROUDPINN.

Modifié le 07/10/2008 20:50:19
Re: Fiction ou réalité
Posté par klugerals le 11/01/2008 13:03:36
tousblaireaux : pourquoi joues-tu à (mal) m'imiter comme ça? Tu vas jusqu'à corriger tes précédents commentaires quand tu t'aperçois que tu n'as pas mis le point après "TROUDPINN", c'est ridicule. (cf commentaire du 10/01 modifié le 11/01)

TROUDPINN.
Re: fiction ou réalité
Posté par tousblaireaux le 11/01/2008 10:34:23
fj tous des

TROUDPINN.

Modifié le 07/10/2008 20:50:03
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Publié le 07 janvier 2008
Modifié le 11 décembre 2007
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